Résumé : La thèse soutenue par cette contribution défend une double thèse. Le soin demande d’abord à être entendu en un sens existentiel, c’est-à-dire désigne un mode d’être qui concerne, de ce fait, aussi bien sa propre personne, autrui que la nature. Le contexte propre à notre époque actuelle implique par ailleurs d’articuler ce souci existentiel au politique. Faute de quoi, comme c’est souvent le cas aujourd’hui, les discours relatifs au soin relèvent surtout d’une bien-pensance soucieuse de déterminer des règles, finalement techniques, destinées à moraliser les relations humaines.