Résumé : Cet article examine la manière dont les sciences religieuses universitaires se sont développées en parallèle de la sécularisation et dans le cadre d’influences sociales et culturelles. En Amérique du Nord, il a existé une relation symbiotique entre la sécularisation et études religieuses. Ce domaine d’études universitaires a connu une croissance rapide au cours des cinquante dernières années, mais est souvent mal compris. Il n’a pas établi de manière convaincante de claires et cohérentes normes disciplinaires. Les réflexions menées sur les relations de ce champ avec la théologie, le rôle de la comparaison, les menaces extérieures, les tensions internes, et les variations régionales et institutionnelles illustrent l’absence d’unanimité disciplinaire à l’égard de la théorie, de la méthode et des objectifs des dites sciences religieuses. Elles ont néanmoins survécu montrent des signes prometteurs de vitalité et de maturation en cours, incluant un engagement réflexif sur des considérations disciplinaires.