Résumé : Le triptyque Les Quartiers d’hiver de Jean-Paul Goux met en scène une organisation de l’espace et du temps selon des schémas liés à la propre perception du narrateur et des personnages. L’architecture et le paysage sont ainsi tributaires de l’érosion inexorable du temps menant à la mort dans un jardin dont on devine les origines et les fondements, mais qui restitue l’image exemplaire d’une destinée humaine meurtrie par ce que Claude Simon nomme le « nonchalant, impersonnel et destructeur travail du temps ».