Résumé :Le Règne du vivant d’Alice Ferney marque un moment charnière : il s’agit du premier texte littéraire récent qui choisit de manière explicite l’engagement en faveur de l’environnement. S’inspirant de l’action de Paul Watson et de la Sea Shepherd Conservation Society, le roman offre le portrait d’un activiste-pirate dévoué à la préservation des océans. Cette contribution, qui s’inscrit dans la perspective de l’écopoétique, s’interroge sur les formes que l’auteur (ré)active pour porter un message militant.