Résumé : Pierre Senges emboîte le pas aux cartographes et aux explorateurs : c'est le plaisir de mesurer le monde, mais aussi de le réinventer. L’auteur ne cesse de dire dans ses livres l'alliance de l'attesté et du frauduleux, du véridique et du mensonger, en décelant derrière toute cartographie une fiction. Il revendique aussi le geste des érudits positivistes qui tentaient de situer les contrées imaginaires : il n'y décèle aucune naïveté, mais le désir d'enraciner mythes et légendes au cœur de notre monde prosaïque.