Résumé : Cet article envisage quelques textes (Le Tramway de Claude Simon, Chantier de Gisèle Fournier, Villa Bunker de Sébastien Brebel) où personnages ou narrateurs constatent que le foyer dont ils cherchent la trace ou éprouvent la faillite n’est peut-être qu’une utopie. La narration, diversement marquée par la scission, y prend la forme et la place des foyers disjoints ou disparus et s’y offre comme un foyer précaire, mobile et transitoire, mais fertile et ouvert, y compris au lecteur de ces récits.