Résumé : Chez Chevillard, Trassard, Michon, Ollier et Rouaud, le récit préhistorique procède à une compression de l’espace (paysage que l’on parcourt) et du temps (accumulation de strates géologiques) et superpose ainsi le parcours de l’homme contemporain à celui de son ancêtre préhistorique selon un principe de simultanéité que Soja n’a pas manqué de relever chez Borges. Les auteurs tendent de la sorte un miroir à l'homme contemporain qui découvre dans les traces du passé l’empreinte de ses propres pas.