Résumé : Pour introduire à une lisibilité des notions poético-politiques de la spatialité qui construisent le processus d’écriture d’Édouard Glissant, cet article interroge deux de ses propositions : « Le lieu est incontournable » et « Le monde entier s’archipélise ». Le concept de la relation est abordé sous l’angle du processus phénoménologique de la spatialisation poétique, la lecture de Fastes repère des indices topo-biographiques évoqués au fil des poèmes et met ainsi en relief une cartographie inédite du recueil.