Résumé : La fin du monde rural sous sa forme traditionnelle, au cours des années soixante, continue de susciter chez les écrivains d’aujourd’hui (Trassard, Michon, Bergounioux, Millet, Jourde, Lafon) des récits exigeants, distincts d’une littérature « de terroir » plus complaisante, qui ne dissocient pas la tentative de restitution anthropologique d’une méditation sur les rapports du présent au passé, entre mélancolie et souci de la mémoire, dans une confrontation parfois violente avec la réalité actuelle des campagnes.