Abstract: Comment les récits littéraires et audiovisuels de la Grande Guerre arrivent-ils à traiter le phénomène à la fois éthiquement et esthétiquement provocateur des « gueules cassées » ? Afin de répondre à cette question, l’analyse s’appuie sur un corpus qui va des récits « classiques » jusqu’à La Chambre des officiers (1999) de Marc Dugain, adapté à l’écran en 2001, et qui marque un tournant dans l’histoire de la représentation des blessés du visage.