Abstract: Contrairement aux écrivains-combattants qui veulent témoigner des horreurs de la Grande Guerre, la génération de leurs petits-enfants cherche à réaliser le deuil et à se réconcilier avec le passé sans perdre de vue les responsabilités éthiques qui accompagnent cette entreprise. Au début du xxe siècle, alors que les derniers témoins ont disparu, la Grande Guerre devient un lieu de mémoire culturel. La contribution se propose d’analyser trois romans de Claude Simon, Jean Rouaud et Jean Echenoz.