Résumé : Peut-on rire de la Grande Guerre ? Voilà l’une des brûlantes questions éthiques que ne manquèrent pas de soulever les nombreux romans que produisirent soldats et écrivains de l’arrière depuis le conflit. En étudiant leurs seuils, leur réception ou leur inscription dans un champ littéraire en pleine mutation, le présent article entend éclairer les résistances qu’ils rencontrèrent, mais surtout la grande tolérance dont ils bénéficièrent, pour de multiples raisons qu’il s’agira ici de préciser.