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Classiques Garnier

Index alphabétique des principales matières contenues dans les Essais de Montaigne

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Essais. Tome II. Livre II (chapitres XIII à XXXVII) – Livre III
  • Pages : 683 à 751
  • Réimpression de l’édition de : 1978
  • Collection : Classiques Jaunes, n° 390
  • Série : Littératures francophones
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782812428173
  • ISBN : 978-2-8124-2817-3
  • ISSN : 2417-6400
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-2817-3.p.0689
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 08/04/2014
  • Langue : Français
689
INDEX ALPHABÉTIQUE
DES PRINCIPALES MATIÈRES
CONTENUES
DANS LES ESSAIS DE MONTAIGNE


A

ABRA, frlle de saint Hilaira, évêqua de Poitiers, I, z49•
Abrence. Ranime l'amitié des per- sonnes mariées, II, 416.
Abur. Fondement de tous les
abus de ce monde, II, 465, 466. ABxnÉENS. Leur obstination à
périr jusqu'au dernier, I, 395,
39G.
Académiciens. Leur sentiment moins aisé à défendre que celui des Pyrrhoniens, I, 6z~
et suiv.
Accidenta funestes. Supportés sans peine par certaines personnes, I, 48 et ruiv. Accidents pires à souffrir que la mort, I, 383. Fermeté des gens du commun contre les accidents les plus fâcheux de la vie, plus ins- tructive que les discours des philosophes, II, 488.
Accointances domestiquer. Ce qu'il faut rechercher, I, zoé.
ACIiA1ENS. Détestaient toute sorte de tromperies dans les guerres, I, zz.
Actions. C'est miracle de pou- voir mêler à telles actions quelque image de justice, II,
z19.
ÆLIUS VERUS. Ce qu'il répondit à sa femme qui lui reprochait
d'entretenir des maîtresses, I, zz8.
1E~tlLius LEPIDUS. Sa mort, I, 86.
IEMILIUS REGILLUS ~I,.). Ne peut empêcher ses soldats de sac- cager une ville qui s'était ren- due àlui par composition, I,
z5.
ÆscnYLus. Sa mort, I, 86.
Age. Quel est l'dge où l'homme
est capable des plus grandes
actions, I, 361. Et celui où son corps et son esprit vont s'affai- blissant, I, 36z.
AGÉSILAUS. CC qu'il était d'avis d'apprendre aux enfants, I, 15 3 Comment il allait vêtu, z57. Par trop d'ardeur, il manque l'occasion de défaire les Béo- tiens, 305-306. Sa réponse aux Thasiens qui l'avaient fait dieu,
690 684 INDEX
I, 591. S'il est vrai qu'il ait été anis à l'amende pour s'être trop fait aimer de ses concitoyens,
II, 13z. Pourquoi il prenait en voyageant son logis dans les églises, zz7. Ce qu'il pensait de l'amour, 3zz.
AGIS, roi de Sparts. Sa réponse remarquable à un ambassadeur de la ville d'Abdère, I, 499•
AGRIGENTINS. Élevaient des mo- numents en l'honneur des bêtes qui leur avaient ét chères, I,
478> 479•
AIGUEMOND. VOyez EGMONT.
ALBE (Le duc d'). Cruautés qu'il exerça à Bruxelles, I, z7. Com- paré avec le connétable de Montmorency, II, 6G.
ALBIGEOIS. Brûlés tout vifs pour ne vouloir pas désavouer leurs opinions, I, Sz, a.
ALHVCILLA. Mort de cette Ro- maine, II, 4.
ALsuQuERQuE. Pourquoi, étant en danger de périr, il prit un
jeune garçon sur ses épaules,
I, z68.
ALCIBIADE. Donna un soufflet à un grammairien qui lui déclara n'avoir pas un Homère, II, 163. Sa vie est une des plus
riches et des plus désirables,
au gré de Montaigne, 168. Pourquoi il coupa la queue et les oreilles à un fort beau chien qu'il avait, zS7. Ne vonlait point de musique à table, 565.
ALcaaéoN. A quelles choses il attfibuait la divinité, I, 57z.
Alcyona. Leurs qualités merveIl- leuses; fabrique admirable de
leur nid, I, Sao.
AL~su. Deux événements extra- ordinaires concernant le siège
de cette ville entrepris par Cé-
sar, II, 147. Cf. aussi I, z39.
ALEXANDRE LE GRAND. Sa
cruauté envers Bétis, gouver- neur de Gaza, I, G, et contre la ville de Thèbes, 6 et 7. Pour- quoi il refusait de combattre la nuit, z6. En quel cas son intrépidité parut le plus, 136 et .ruiv. Blâmé par son père Philippe de ce qu'il chantait trop bien, z8z. Comment il se moqua de ses flatteurs, qui voulaient lui faire accroire qu'il était fils de Jupiter, z9z-z93• Profondément endormi ua peu avant sa dernière bataille contre Darius, 3oz. De son cheval Bucéphale, 3zo-3z1. Pourquoi il ne doit être jugé ni à table, ni au jeu, 336. Digne récom- pense qu'il donne à l'extrême adresse d'un art inutile, 344. Quelle odeur exhalait son corps, 347. Sa valeur n'était point par- faite ni universelle, 370, 371. Jugement génézal sur Alexan- dre, préférable à César méme, II, 164. En quoi il est bien inférieur à Socrate, zz8. Com- ment son père le reprit de sa
libéralité, 337•
ALExANDRE, tyran de Phère.r. Pour- quoi il ne voulait pas assister à la représentation des pièces tragiques, II, g6.
ALExANDRE VI, pape. Comment il fut empoisonné avec son fils le duc de Valentinois, I, z5o.
ALPHONSE XI, roi de Ca.rtil/e. En quoi il trouvait les ânes plus heureux que les rois, I, zqG. Fondateur de l'ordre des che- valiers de la Bande ou de l'Écharpe en Espagne; règles qu'il leur donna, 3 z 5•
ALVL~NE (Bartbdlemy d'), gAnéral vénitien. Pourquoi son corps fut rapporté à Venise à travers
691 INDEX G8S
les terres des ennemis, I, 14.
AMASIS, roi d'Égypte. Épouse une belle Grecque, mais sans en pouvoir jouir pendant quelque temps, I, Io4-los.
Ambaaaade:tra. Surpris dans un mensonge par François IeT, I, 34 et auiv. Autre ambassa- deur surpris en faute par Henri VIII, roi d'Angleterre,
35•
Ambition. Plus difficile à domp- ter que l'amour, à en juger par l'exemple de César, II, 135. L'exemple de Ladislas, roi de Naples, semble prouver le contraire, 136. N'est pas un vice de petits compagnons, II,
469•
Ame. Doit avoir quelque objet vrai ou faux dont elle puisse s'occuper, I, 19. Ne regarde pas les choses d'un même biais, 26G. Elle se découvre en tous ses mouvements, 3 3 S Donne aux choses telle forme qu'il lui plaît, ibid. Ce que la raison nnus apprend de sa nature, 6os. Grande diversité d'opinions sur l'endroit du corps où réside notre âme, 607. Différents sentiments sur l'origine de l'âme, 611. L'opi- nion de la préexistence des âmes, avant que d'être unies à nos corps, réfutée, 612 et auiv. Raisons d'Épicure, pour prouver que l'âme naît, se for- tifie et s'affaiblit avec le corps, 61 s .L'âme de l'homme le plus sage sujette à devenir l'âme d'un fou, 616. L'immortalité de l'âme faiblement soutenue par les plus hardis dogmatistes, 617. Sur quoi est fondée l'opi- nion de l'immortalité des âmes, 618 et auiv. Transmigration de
l'âme d'un corps dans un autre, soutenue par Platon; comment réfutée par Épicure, 6z1 et auiv. Si les facultés et les inclinations de nos âmès dépendent de l'air, du climat et du terroir où nous vivons; quelle est la conclusion qu'on peut tirer de là, 646 et aztiv. En quoi consiste le véritable prix de l'âme, II, zz8. En quoi pa- raît sa grandeur, 5~1.
AMÉRICAINS. Ce fut leur gran- deur et leur vertu qui les li- vrèrent à la perfidie et à la féro- cité des Espagnols, II, 34z et aariv. Magnificences des jardins de leurs rois, ibid. Par quels moyens les Américains furent subjugués, ibid. et auiv. Com- ment ils ont été traités par les Espagnols, 344• Réponse vi- goureuse et sensée que certains peuples d'Amérique Puent aux Espagnols, qui les voulaient rendre tributaires, 344• Hor- rible boucherie que les Espa- gnols firent en Amérique de leurs prisonniers de guerre, 345 et auiv.
AMÉRIQUE. Quel compliment cer- tainspeuples d'Amérique firent à Fernand Cortez, I, 230. En quel sens les sauvages de l'Amérique sont barbares, z35• Excellence de leur police, ibid. Qualité de leur climat, 236. Leurs bâtiments, leurs lits, ibid. Leurs repas, leur boisson, leur pain, 236-z37. Comment ils passent leur temps, 237. Où ils logent les âmes après la mort, ibid. Leurs prêtres et prophètes; en quoi consiste leur morale :comment traités si leurs prophéties se trouvent fausses, 238. Leurs guerres,
692 686 INDEX
leurs armes, leurs combats, ibid. Pourquoi ils mangent leurs prisonniers, ibid. Leurs guerres nobles et généreuses, z34. Leur modération, leur cordialité, et comment ils usent de la vic- toire, ibid. Quelle est la jalousie de leurs femmes, z43. (Voyez
Sauvages.)
AMESTRIS, mère de Xerxès. Inhu- mainement pieuse, I, 5 So.
Amitié. Le fruit le plus parfait de la société, I, 199. Quatre espèces de liaisons entre les hommes, auxquelles le nom d'amitié ne convient pas pro- prement, ibid. Amitié contre nature, fort en usage chez les Grecs : ce qu'en pensait Mon- taigne, zoz. Idée de l'amitié la plus accomplie, zo3. En quoi se résout la vraie ami- tié, zoo. Idée des amitiés com- munes, zo5. Dans une amitié parfaite, c'est à celui qui re-
çoit que celui qui donne est
obligé, 206. L'amitié parfaite est indivisible, zoz. Les ami- tiés ordinaires peuvent être
partagées entre plusieurs per-
sonnes, ibid. Amitié unique et principale dénoue toutes autres obligations, ibid. Amitié des maris envers leurs femmes, res-
treinte par la théologie, zzC.
Le vrai but de l'amitié, II, 418.
Amour. Comment il se guérit, au jugement de Cratès, I, 550. Combien cette passion a d'em- pire sur l'esprit de l'homme, 638 et suiv. Ses emportements bannis du mariage et pour- quoi, II, z73. Tout tend, parmi les hommes, à mettre en jeu cette passion, z80. Ce que c'est que l'amour, 305. Il rend l'homme ridicule, et semblable
auX bêtes, 306. Ne doit point être condamné, puisqu'il nous est inspiré par la nature, ibid. Parler discrètement de l'amour, c'est le rendre plus piquant, 308. L'amour des Espagnols et des Italiens, plus respec-
tueux et plus timide, n'en
est que plus agréable, 30~.
L'amour doit être conduit par
degrés et sans précipitation,
ibid. Pourquoi, en amour, les hommes ont tort de blâmer la légèreté et l'inconstance des femmes, 315. Pouvoir injuste que des amants favorisés s'at- tribuent sur leurs maîtresses, 31C~. Avantages qu'on pourrait retirer de l'amour dans un âge avancé, 3z4. Quel est l'âge auquel l'amour convient pro- prement et naturellement, 3z6.
Amour conjugal. Doit être accom- pagné de respect, I, zz7.
Amours dénaturées. Vrai moyen
de les discréditer, I, Izz-123.
AMURAI. Immole six cents jeunes Grecs à l'âme de son père, I, zz~.
AMYOT (Jacques). Loué de ce que, dans sa traduction de Plu- tarque, il n'a pas francisé les noms latins, I, 308. Éloge de son style, 398•
ANACHARSIS. Quel est, à son avis, le gouvernement le plus heu- reux, I, zg~.
ANAxecoRAs. Le premier phi-
losophe qui ait reconnu que toutes choses ont été faites et
sont gouvernées par un esprit infini, I, 5~z.
ANAXARCHUS. Mis en pièces par le tyran Nicocréon; sa fermeté dans la douleur, I, 381 et ruiv.
ANAXIMANDER. Son opinion sur la nature de Dieu, I, 57a; et
693 INDEX 687
sur celle de notre âme, 6G3.
ANAxIMÉNE. Son opinion sur la nature de Dieu, I, S7z.
ANDRODUS. Par quelle aventure il échappa à la mort qu'il allait subir, I, 5z6 et ruiv.
ANDRON, Argien. Traversait la Libye sans boire, II, 53G.
ANGLAIS. Veeu fort particulier de quelques gentilshommes an- glais : réflexions à ce sujet, II,
9z. 93•
Animaux. Voyez Bêtes.
ANrlcoxvs. Commentilsemoque d'un poète qui l'avait appelé filJ du Soleil, I, z93. Comment il punit les soldats d'Eumène, son ennemi, après qu'ils le lui eurent livré, II, z15. Comment il se dispensa de rien donner à un philosophe cynique, 483•
Arrrlocxus. Dépouillé de ses conquêtes par une lettre du sénat romain, II, q1.
ANTISTHÈNE. Sa réponse à ceux qui lui reprochaient sa conver- sation avec les méchants, I, z68. Sa maxime sur la cons- tance dans le malheur, z71. Quel était, selon lui, le meil- leur apprentissage, I, 469 et Juiv. Sa réponse au prêtre qui, l'initiant aux mystères d'Or- phée, l'assurait que ceux qui se vouaient à cette religion jouiraient d'un bonheur éter- nel et parfait après la mort, 486. Pourquoi il conseillait aux Athéniens d'ordonner que les ânes fussent employés au la- bourage comme les chevaux, II, 371
ANTISTHÉNE Ou ANTISTHENIUS,
surnommé Hercule. Ce qu'il commandait à ses enfants, II,
359•
APOLLODORE, tyran de Potidée.
Torturé paz le souvenir de sa propre bazbarie, I, 4oz.
ApparenceJ. Dans la vie, le sage est déterminé par elle, I, 559 et Juiv. Philosophes qui ont soutenu qu'il se trouvait dans un même sujet des apparences contraires, 659. On ne peut rien juger définitivement d'une
chose par les apparences que
nous en donnent les sens; 676 et Juiv.
Approbation publique. Pourquoi elle doit être recherchée, II, z8 et Juiv.
ARACUS, amiral de Sparte, I, 130.
ARCÉSILAS. Louable de ce qu'il savait bien user de ses richesses, I, z74. Sa réponse à un jeune homme efféminé qui lui de- mandait si le sage peut étre amoureux, II, 3z6. Sa visite à Ctésibius malade, 441.
ARCHiAS, tyran de Tl~èbeJ. Périt dans une conspiration, pour avoir différé d'ouvrir une lettre, I, 40o et Juiv.
ARCHILÉDNIDE, mêre de BYC1JidaJ. Pourquoi elle rejette l'éloge qu'on lui fait de son fils, I, z 87,
Arcbitecte. Courte harangue d'un architecte au peuple d'Athènes,
I, 184. Du langage des archi-
tectes, 340.
ARCHYTAS. Sa modération dans la colère, II, Izz. Quelle aver- sion il avait pour une parfaite solitude, II, 4zq.
Aréopage. Pourquoi ce vénérable
sénat jugeait de nuit, I, 633. ARÉTIN (Pierre). S'il mérite le
nom de divin, I, 341•
ARGENTERIUS (Jean Argentier), médecin, II, 185.
ARGIPPÉES. Peuple qui vivait en sûreté, sans armes offensives,
II, 13.
694 688 INDEX
ARIOSTE. A quel 3ge Montaigne cessa de prendre goût à ses ouvrages, I, 450. Ne peut être comparé à Virgile, 451.
ARISTARCHUS. Ce qu'il disait pour se jouer de la présomption de son siècle, II, Sz8.
ARI$rIPPB. Sa réponse à celui qui lui disait qu'il devait aimer ses enfants, parce qu'ils étaient sortis de lui, I, 199-zoo. A soulevé contre lui toute la philosophie par ses opinions
hardies en faveur de la vo-
lupté et de la richesse, 470. Ses moeurs louées, ibid. Pour- quoi il ne fait pas difficulté d'accepter une robe parfumée, 554, Pourquoi il souffre que Denys le Tyran lui crache au visage, ibid. Sa réponse à Dia gène, qui lui dit que, s'il savait vivre de choux, il ne ferait pas la cour à des tyrans, ibid. Quel fruit il avait tiré de la philo- sophie, II, 5 z.
ARISTODEMUS, roi der Mesrénienr. Ce qui le détezmine à se tuer, II, z61.
ARISTON. Comment il définit la rhétorique, I, 338. Son opinion sur la nature de Dieu, 6z7. A quoi il comparait une leçon, II, 43 z.
ARlsrors. Comment il condui- sit l'instruction d'Alexandre, I, 176. Comment il définissait l'amitié parfaite, zo6. A quel àge il voulait qu'on se ma- riât, 4z7. Qualification ridicule qu'il dorme à l'homme, 541• S'il est véritablement dogma- tiste, 5 63. N'avait point d'opi- nion déterminée sur la nature de Dieu, 57z et ruiv. Censuré pour avoir considéré la priva- tion comme un principe, 6oz
et ruiv. Combien il parut sen- sible àdes médisances qu'on lui dit avoir été faites contre lui, II, 98. Sa réponse à celui qui demandait pourquoi on se plaisait à voir souvent les belles personnes, SIo. Ce qu'il dit à quelqu'un qui lui reprochait d'avoir été miséricordieux en- vers un méchant, 515.
ARIUS. On ne peut rien conclure contre lui de la manière dont il mourut, I, z47.
ARIvIFNIE. Ses montagnes sont quelquefois toutes couvertes de neige, I, z 5 8.
Armer. Mauvaise coutume de ne
les prendre que sur le point
d'une extrême nécessité, I, 443 Armes des Français, 443 et 444;
des Mèdes, 444; des piétons
romains, 445 : des ~axthes, 446. Armoiries. Incertaines, I, 310. ARRAS. Étrange obstination de
plusieurs de ses habitants,
lorsqu'elle fut prise par le roi Louis XI, I, 49.
ARRIA, femme de Cécina Patur. Se poignarde elle-même, pour encourager son mari à éviter par sa mort le supplice qui lui était destiné, II, 154 et suiv. Belles paroles qu'elle dit après s'étre donné le coup mortel, gâtées par Martial, quia pré- tendu les embellir, 156.
ARsec (Le rieur d'), frère de Mon- taigne, I, z3z.
ARTAXERXÈS. Comment il adoucit la rigueur de quelques lois de Perse, I, 474 et ruiv.
ARrlslus, généra! de l'armée de
Perce. Comment son cheval fut cause de sa mort, I, 3zo. AsIArIQuEs. Pourquoi ils me- naient en leurs guerres femmes
et concubines parées de leurs
695 INDEX 68~
plus riches joyaux, I, 314.
AsxNxus POLLIO. Ce qu'il trou- vait à reprendre dans les Commentairer de César, I, 505. Sa lâcheté de ne vouloir publier la critique d'un ou- vrage qu'après que l'auteur de cet ouvrage serait mort, II, 98. Pourquoi il ne voulait rien répliquer à Auguste, qui avait fait des vers contre lui,
354•
Arrarrin. Deux assassins de Guil-
laume IEr prince d'Orange, II, 115 et ruiv.
AssnsslNs, peuple dépendant de la
Phénicie. Comment ils croient
gagner le paradis, II, I16. AssICNY (Le rieur de l'), I, 23. ASSYRIENS. Comment ils domp-
taient les chevaux dont ils se
servaient à la guerre, I, 3z5.
Asrera, ville d'Erpagne. Avec quelle fureur ses habitants se
jettent dans un bûcher ardent
avec leurs femmes, leurs en- fants, et tout ce qu'ils avaient de plus précieux, I, 395•
ATALANTE. Par quel moyen elle fut vaincue à la course, II, z5 z.
Ataraxie der pyrrhonienr. Ce que c'est, I, 557, 65o et ruiv.
Athéirnte. Rarement établi dans l'esprit de l'homme comme un dogme sérieusement digéré, I, 488 et ruiv.
ATHÈNES. Comment elle était aimée des étrangers, II, z78.
ATHÉNIENS. Leçxr superstiùon sur la sépulture des morts, cruelle et puérile, I, 17. Com- ment ils en sont punis, 18. De leur dieu inconnu, 570. Pour- quoiils firent couper les pouces aux $ginètes, II, 95.
AthlPter. Leur force est plut~t vigueur de nerfs que de co=ur,
I, 164. Qui se sont privés des plaisirs de l'amour pour se conserver plus agiles et plus vigoureux, 4z8.
ATLANTIDE, île. Son étendue, I, z3 r. Ce ne peut étre l'Amé- rique, z; z.
Arrzcus (Pomponiur). Sa mort volontaire, II, 5 et ruiv.
AUBIGNY (Monrieur d') assiégeant Capoue, I, z5.
AUFIDIUS. Sa mort, I, 86.
AUGUSTE. Il veut se venger de Neptune après une tempête, I, zo. Comment il témoigne son afliiction pour avoir perdu quelques légions, 21. Conju- ration de Cinna contre lui, découverte un peu avant l'exé- cution, 13 z et ruiv. Son dis- cours à Cinna; 13z. Sa clé- mence envers ce conjuré, et avantages qu'il en retira, 133- 134• Son sommeil profond à l'heure d'une bataille, 304. Quel âge il fixa pour l'exercice des charges de judicature, 361. Son caractère impénétrable aux
plus hardis juges, 366. Libéral
de dons, était avare de récom- penses d'honneur, 417. Épi- gramme composée pax lui,
523•
AucusrlN (Saint). Miracles attes- tés par lui, I, 196. Quel dom- mage t'eût été que ses écrits
eussent été perdus! I, 442.
AURAI, ou plutôt DAURAr. bais par Montaigne au rang des meilleurs poètes latins de son temps, YI, 65.
Auteurr. Ne doivent écrire sur chaque sujet que ce qu'ils savent, I, z34. S'ils peuvent prétendre à quelque recom- mandation par leurs écrits,
II, 60.
696 (i~o INDEX
Autruches. Attelées à un coche,
II, 333•
Avarice. Ce qui la produit, I,
Gz.
Aveugle. Histoire d'un gentil- homme aveugle-né, I, G63. Exemple d'un homme devenu aveugle en dormant, II, 93.
Avocats. Comparés aux prédica- teurs, I, 35-36. Persuadés quel- quefois de la bonté d'une cause pax leur propre passion, G36. Trouvent à toutes causes assez de biais poux les accom- moder o~Y bon leur semble,
ibid.

B

Bains. Les anciens en usaient tous les jours avant le repas, I, 330.
Leur utilité, II, 190. Chaque
nation en fait un usage parti-
culier, Ig1.
Bairerr. Comment ils ont été avi-
lis, II, 310.
BAJAzar Ier. Fit éventrer tlxl sol-
dat accusé d'avoir pris de la
bouillie à une pauvre femme
qui en sustentait ses enfants,
I, 4os.
Barbare. Ce qu'implique ce mot dans la bouche de chaque peuple, I, z34. Il y a plus de barbarie à manger un homme vivant qu'à le manger mort,
z39•
Bataille. Si, dans une bataille, il faut attendre l'ennemi, ou l'al- ler attaquer, I, 316 et suie.
BATHORY (Étienne), roi de Po- logne. Loué par Montaigne,
I, z57.
BAYARD. Sa fermeté sur le point de rendre l'esprit, I, I j. Quel était son vrai nom, 311.
Beauté du corpr. En quoi elle consiste, I, 533 et ruiv. Si, sur
cet article, les hommes ont
quelque avantage sur les bêtes, 5 34• De quel prix est la beauté corporelle, II, 4o et Sog.
BEAUVAIS (L'évêque de). Vain- queur de plusieurs ennemis à la bataille de Bouvines, il les donnait à d'autres pour les tuer ou les faire prisonniers, I, z88. Pourquoi il ne se ser- vait que d'une massue dans le combat, ibid.
BEBIUS, juge. Particularité remar- quable de l'heure de sa mort,
I, 8G.
BÉDOUINS. L'opinion qu'ils avaient d'une nécessité inévi- table et préordonnée les enga- geait às'exposer dans les com-
bats sans aucune précaution,
II, 114.
BELLAY (Guillaume du). Jugement sur ses Mémoires, I, 461 et .ruiv.
BELLAY (Martin du). Ses Mé- moires historiques : ce qu'en pense Montaigne, I, 461 et auiv.
BELLAY (Joachim du). Excellent poète français, au jugement de
Montaigne, II, G5.
BEbiBO (Le cardinal), II, 3oz. BERTIIEVILLE, lieutenant du comte de Brienne, I, z6.
BEssus, Pæonien. Comment il dé- couvrit lui-même, sans y pen- ser, le parricide qu'il avait com- mis, I, 4oi et 4oz.
697 INDEX G9i
i4éter. Petites bêtes qui ne vivent qu'un jour, I, 94. Les bêtes sont sujettes à la force de l'ima- gination, rob et ruiv. Certains égards qu'on doit avoir pour les bêtes, 478. Exemples re- marquables de cette espèce de respect, ibid. et ,ruiv. Se com- muniquent leurs pensées aussi bien que les hommes, 497. Habileté qu'on remarque dans leur conduite, 499 et .ruiv. Elles ont un langage naturel, 503 et ruiv. Suivent librement leurs inclinations, ibid. Leur subtilité dans leur chasse, 507 et ruiv. Elles discernent ce qui peut les soulager dans leurs maladies, 508. Sont capables d'instruc- tion, 5ro. Ont de l'équité, ibid. Leur amitié est plus vive et plus constante que celle des hommes, 5 r9. II y a des bêtes qui sont bizarres et extrava- gantes dans leurs amours comme les hommes, ibid. Bêtes qui paraissent entachées d'ava- rice, 52r. Autres qui sont fort ménagères, ibid. Autres qui ont la passion de la guerre, 522. Société qui s'observe entre les bêtes, 5 28. Pourquoi Moise dé- fendit de manger leur sang, 607.
BÉrI$, gouverneur de Gala. Fait prisonnier par Alexandre le Grand, I, 6. Sa valeur et sa fermeté jusqu'à son dernier soupir, ibid.
BÈZE. Mis par Montaigne au rang des meilleurs poètes latins de son temps, II, C5.
BrA$. Ce qu'il dit à des gens qui, se trouvant avec lui dans un vaisseau battu de la tempête, imploraient le secours des dieux, I, 268.
Bibliothèque. Ce qui sauva les bi- bliothèques du feu, lorsque les Goths ravageaient la Grèce, I, 154• Situation et forme de la bibliothèque de Montaigne, II, z48 et ruiv.
Bien. Nous le désirons avec d'au- tant plus d'ardeur que nous avons plus de peine à l'obte- nir, II, 9. Le bien et le mal moral se trouvent en nous mê- lés ensemble, 77r.
Bien-étre (Le). En quoi il con- siste pour l'homme; opinions diverses à ce sujet, I, 649 et .ruiv.
Bien faire (Le). Se juge par la seule intention, I, 370.
Biens véritables. Mettent l'homme au-dessus des injures. I, 27r.
Biens de fortune : en quel sens ils sont utiles à ceux qui les pos- sèdent, 293. Moyen le plus sage de les distribuer en mourant, 436. Ce qui détermine certaines gens au choix qu'ils font des héritiers de leurs biens, 437• Selon Platon, c'est par les lois que doit être réglée la disposi- tion de nos biens, ibid.
Bron. Ce qu'il dit d'un roi qui, dans le deuil, s'arrachait les cheveux, I, zo. Philosophe faux, esprit fort, 488. Avec quelle franchise il décrivit son origine à Antigonus, II, 4zr et ruiv.
Blxox (Le maréchal de), maire de Bordeaux, II, 449•
Bl.osrvs (Caiur). La réponse qu'il aurait fait router choses pour son ami, très raisonnable en un cer- tain sens, I, zoo-2o5.
Boccwcs. Son Décaméron, mis par Montaigne au rang des livres simplement plaisants, I, 450.
Bonlrl. Réfuté sur ce qu'il a dit de Plutarque, I, 4Go, II, z9.
698 6g2 INDEX
BOÉTIfi (Étienne de La). Auteur d'un discours intitulé de la Servitude volastaire, ou le Contr'- un. Quelle en fut l'occasion et la matière, I, IG$. A quel âge il le composa, 198. La Boétie et Montaigne firent leur al- liance du nom de frère : ce qu'il faut entendre par là, 198. Com- ment, dès leur première ren- contre, ils s'aimèrent de la plus parfaite amitié, zo3 et suie. Regrets de Montaigne sur sa perte, zo9 et suie. Éloge qu'il en fait, zII et suiv. Vingt- neuf sonnets composés par lui dans sa jeunesse, zIz et suiv. Ses excellentes qualités, II, 63. Voir aussi l'appendice. II, 585-Go6.
B¢uf. Porté par une femme, qui s'y était accoutumée en le por- tant veau, I, IIz.
Boiteux et boiteuse. Sur quoi est fondé un proverbe qui court depuis longtemps sur leur compte, II, 48z.
BoJocArus. Réponse généreuse
qu'il fit aux Romains, I, 384• BOLESLAs III, roide Pologne. Trahi,
II, z 14 et suiv.
Boxlrncfi VIII, pape. Son carac- tère, I, 3G5.
Boxxfis (Barthélemy de), au siège de Commercy, I, z4.
BOAGIA (César), duc de Valenti- noir, I, z5o.
Borgne. Exemple d'un homme qui devint borgne pour avoir fait semblant de l'être, II, gz et ruiv.
BORROMÉE (Le cardinal). Austé- rité de sa vie, I, 61.
Boucxfir, auteur des Annales d'Aquitaine, I, 196.
BouJJonr qui ont plaisanté en mou- rant, I, 49•
Bourreaux. De ceux qui ont con- senti àêtre les bourreaux de leurs propres parents, II, zIG.
Bourl>`REs (M. de), I, 399> 400.
BRÉSIL. Par qui cette contrée fut surnommée !a France antarc- ticp+e, I,. z31. Pourquoi ses habi- tants ne mouraient que de vieil- lesse, I, 544•
BRIENNE (Le Gomte de), I, 26. BROUSSE (Le crieur de La), frère de Montaigne, I, 4o I .
BRUTUS. Regrets de Montaigne sur la perte du livre qu'il avait écrit, de la Vertu, I, 456. N'es- timait pas l'éloquence de Cicé- ron, 457•
BUCÉPHALE, cheval d'Alexandre, I, 3z1.
BUCxANAN. Mis par Montaigne au rang des meilleurs poètes latins de son temps, II, 65.
Bulle. Formulaire d'une bulle qui accorde à Montaigne la bour- geoisie romaine; II, 444> 445•
BUNEL (Pierre), I, 480.
BURES (Le comte de), I, 76.

C

CALIGULA. Ruine une belle mai- son; pourquoi, I, zo.
CAMBYSE ou CAMBYSES. Ce qui le détermina à faire mourir son frère, II, zG1.
CANTUS (Julius), noble romain. S'appliqua en mourant à ob- serverl'effet de la mort, I, 4oG.
Cn_vNIEALEs,ou rauvagerde !'Amé- flque. VOy. AMÉRIQUE.
699 INDEX 693
CAPILUFUS (Laliur), fameugau- teur de centons, I, 15 8. CARAFFE (Antoine), cardinal. Son /+ ~ma?tre d'hStel, I, 339 et ruiv. I..ARNAVALET, le plus excellent homme de cheval du temps de Montaigne, I, ;z8. CARNÉADES• Trop passionné pour l'étude, I, 177. A soutenu que
la gloire est désirable pour
elle-même, II, 18. Noble sen- timent de ce philosophe, ibid. et ruiv.
CARO (Annibal). $loge de ses lettres, I, z85.
CARTHAGE. Ses habitants jetés
dans une confusion soudaine
par des terreurs paniques, I, 77.
CARTHAGINOIS. Leur barbare su- perstition qui les portait à im- moler des enfants à Saturne, I, 380. En quel cas ils punis-
saient leurs généraux victo-
rieux, II, 369.
CASSIUS SEVERUS. Parlait mieux
sans êtze préparé, I, 36. Mot
de lui, 441
CASTALIO (Sébartien). Savant
homme en Allemagne, meurt
de misère, I, z54•
CATENA. Supplice de ce brigand
italien, I, 474•
CATON l'Ancien, ou le Censeur. Sa parcimonie, I, 34z. Reproche qu'on lui a fait de bien boire,
376
CATON le Jeune. Comment il tourna en ridicule les plaisan- teries que Cicéron avait répan- dues dans un de ses plaidoyers, I, 184. Divers jugements sur sa mort, z59 et ruiv. Beaux traits de cinq poètes latins à sa louange, comparés et appré- ciés, z61. Caton tranquille à la veille d'une émeute publique où il devait avoir beaucoup
de part, 30;. Sa vertu le posta à se donner la mort, 465. Avec quelle fermeté et sérénité d'âme il l'aâronta, ibid. et ruiv. Sa mort moins belle que celle de Socrate, 467.
CATULLE. En quoi supérieur à Martial, I, 45z•
CATULLUS (Q. Lutatiur). Pour- quoi il prit la fuite dans un combat, I, z87.
CAUNIENS. Bannissaient de leur pays les dieux étrangers, I,
59S•
Cwur~èNE, en Chalorre (Le baron
de), II, 193 et ruiv.
ÇÉA, île de Négrepont. Histoire singulière d'une femme de cette île, I, 397 et ruiv.
Cerfs. Attelés à un coche, II, 333•
CÉSAR. De combien il s'endetta pour arriver au suprême pou- voir, I, 61. Excellent capitaine, eut l'ambition de se faire con- naître aussi pour excellent in- génieur, 7z. Ce qu'il dit à un soldat cassé de vieillesse, 9z.
Son intrépidité en présence
de ses légions mutinées, 13z. Moyens qu'il employa pour se faire aimer de ses ennemis, 139. Il marchait nu-tête de- vantson aimée, z57. S'il pleura
de bonne foi à la mort de
Pompée, 26q. Pourquoi il a écrit sa propre histoire, 280. Il était fort bon homme de cheval, 330. Avait un cheval singulier qui ne put être dressé que par lui, ibid. Pourquoi il fut appelé rponda regir Ni- comedir, 3 3 3 • Eloge de ses Commentairer, 458. On y a trouvé des méprises, 460. A quelle occasion Montaigne le traite de brigand, 466. Singu- lière preuve de clémence, 473.
700 X94 INDEX
Quelle mort César trouvait la plus souhaitable, II, 5. Il a vendu et donné des royaumes, lorsqu'il n'était que simple ci- toyen romain, 90. Les plai- sirs de l'amour ne l'empê- chèrent jamais de profiter des occasions de s'agrandir, 135 et ruiv. Sa sobriété singulière, 137. A quel propos il fut traité d'ivrogne par Caton,l3 8 . Sa douceur et sa clémence en- vers ses ennemis, ibid. $gards qu'il avait pour ses amis, 140. Sa justice, ibid. Son ambition effrénée a rendu sa mémoire odieuse à tous les gens de bien, ibid. Ses Commentaires devraient être le bréviaire de tout homme de guerre, 142. Comment il rassurait ses trou- pes lorsqu'il les voyait alar- mées par la crainte des forces nombreuses de l'ennemi, 143• Il accoutumait ses soldats à lui obéir sans s'informer de ses desseins, ibid. Amusait ses ennemis pour les surprendre avec plus d'avantage, ibid. Vertu qu'il exigeait de ses soldats, 144. Il leur accordait beaucoup de licence, et vou- lait qu'ils fussent richement armés, ibid. Dans l'occasion, les traitait avec beaucoup de sévérité, ibid. Pourquoi il fit faire un pont sur le Rhin, ibid. Pourquoi il aimait à haran- guer ses soldats, 145. Rapidité de ses expéditions militaires, ibid. et ruiv. Il voulait tout voir lui-même, 146. Aimait mieux une victoire gagnée par pru- dence que par la force des armes, ibid. Plus circonspect dans ses entreprises qu'Alexan- dre, il se jetait hardiment dans
le péril lorsque la nécessité le requérait, 147 et ruiv. Sa con- fiance et sa fermeté au siège d'Alésia, 148. Il n'approuvait pas toute sorte de moyens d'obtenir la victoire, 149. Il savait très bien nager, et en tira de très grands avantages, Iso. Combien ses soldats lui étaient affectionnés, ibid. et ruiv. Exemples mémorables de leur intrépidité, de leur dévoue- ment à son service, 151 et ruiv. Inhumanité de César, en- gagé dans une guerre civile, 221. Comment sa robe troubla toute Rome, ce que sa mort n'avait pas fait, 258.
CEsrlus. Comment il fut traité
pour avoir méprisé l'éloquence
de Cicéron, I, 456 et ruiv. CHALCONDYLE, b1Jt0r1CJt grec, II,
los.
Charger. Désignées par des titres trop éclatants, I, 341. Grandes charges données au hasard, II, 368 et ruiv. Ce que les sages recommandent à ceux qui exercent une charge pu- blique, 45o et rzziv. Pourquoi ils ne doivent pas trop se pas- sionner, 452•
CHARILLUS, Lacédémonien. Sa re- tenue dans un accès de colère, II, 122.
CHARLES V 011 CHARLES QUINT, empereur. Ce qu'il disait des ca- pitaines et des soldats de Fran- çois Ie1, I, 73 et ruiv. Quelle fut la plus belle de ses actions, 429•
CHARLES VIII, Y01 de France. Quelle fut, en partie, la cause de la rapidité de ses conquêtes en Italie, I, 154. Service que lui rendit son cheval à la ba- taille de Fornoue, 320.
CHARONDAS. Chàtlalt ceux qui
701 INDEX X95
hantaient mauvaise compagnie, I, 268.
CHASTEL (Jaequet du), dvêque de Soirronr. Sa mort volontaire, I, 396.
Charteté. Devoir qu'il est diffi- cile aux femmes d'observer dans toute sa rigueur, II, z87. Ce qui doit les encourager à la bien conserver, ibid. et ruiv. Étendue de ce devoir, 291 et ruiv. C'est de l'innocence de la volonté que dépend la chas- teté; exemples divers, 254 et ruiv. La curiosité sur l'article de la chasteté des femmes est ridicule et pernicieuse, 296 et ruiv.
CHA$TILLON (L'amiral de). VOyeZ COLIGNY.
Chôtimentr. Pourquoi ne de- vraient pas être infligés par des gens en colère, II, 119.
CHÉLONIS, fille et femme de toit de Sparte. Sa tendresse et sa générosité, II, 5 5 8.
Cbeval. Chevaux destriers; pour- quoi ainsi nommés, I, 319• Chevaux à changer au milieu de la course, ibid. Chevaux des Mamelucks fort adroits, 320. Du cheval d'Alexandre et de celui de César, ibid. Aller à cheval, exercice très salutaire, 321. Gens de cheval; à quelle occasion les généraux romains leur ordonnaient de mettre pied à terre dans un combat, ibid. Combats à cheval; quels en étaient les inconvénients, 322 et ruiv. Les Massiliens se servaient de leurs chevaux sans selle et sans bride, 325. Che- vaux farouches des Assyriens, ibid. Le sang et l'urine des chevaux dont on s'est abreuvé dans un cas de nécessité, 3z6.
Chevaux autant estimés et respectés des Américains que les Espagnols, ibid. Chevaux éventrés pour se garantir du froid, 3z7. Chevaux tondus pour être menés en triomphe, 328. Adresse surprenante d'un homme à cheval, ibid. Autres exemples du mëme genre, ibid.
ChPvrer. S'affectionnent poux les enfants qu'elles nourrissent de leur lait, I, 439•
Chien. Animal capable de raison, I, SIo et ruiv. Chien qui con- trefait le mort, SIo. Chien qui trouve le moyen de tirer de l'huile du fond d'une cruche, SIz. Chiens dressés à com- battre dans les armées, 514. Chiens de chasse, connaissent quel est le meilleur de leurs petits, 517. Chiens plus fidèles que les hommes, 525 et ruiv, Chien des Indes, d'une magna- nimité extraordinaire, 530•
CHICON. Précepte de lui, qui ne s'applique qu'aux amitiés com- munes, I, 206.
CHINE (La). Il y a dans ce royaume des officiers établis pour récompenser les bonnes actions, aussi bien que pour punir les mauvaises, II, 524•
CHICON. Pourquoi il refusa l'im- mortalité, I, g8.
CHRÉTIENS. Pourquoi ils ne doi- vent point autoriser leur reli- gion par les événements, I, 245, 246. Leur zèle plein d'in- justice et de fureur, 485 et ruiv. Sur quoi est fondée la profession qu'ils font de leur religion, 487 et ruiv.
Christianisme. Quelle est la mar- que du vrai christianisme, I, 483•
CHRYSIPPE. Combien il aimait à
702 6gG INDEX
charger ses livres de citations, I, Iz3, ISG. Jusqu'où il a mul- tiplié les dieux, 573. Raison ridicule dont il se sert pour prouver que l'âme réside au- tour du eæur, 607 et .ruiv.
CICÉRON. Conseillait la solitude, I, z76 et nriv. Le peu de soli- dité de ce conseil, z78. Dâns quelle vue il a publié des lettres qu'il avait écrites à ses amis, z80. Pourquoi il donna la li-
berté à un de ses esclaves,
z83. Quei jugement Montaigne Faisait des ouvrages philoso-
phiques de Cicéron, 454 e1
auiv. Éloge de ses Leitrea à Atticur, 456. Caractère de cet orateur, ibid. et ruiv. Sa poésie méprisée par Montaigne, ibid. Son éloquence incomparable a trouvé des censeurs, 457. S'il a méprisé les lettres dans sa vieillesse, 556. Quelle manière de philosopher était le plus à son goût, 563 et .ruiv.
CIMBER, un des conspirateurs contre César : ce qu'il dit en
s'engageant dans cétte entre-
prise, I, 375•
Cimeiière.r. Pourquoi ils ont été placés dans l'intérieur des villes, I, g1.
CINÉAs, con.reillerde Pyrrhur. Com- ment il réprime la vaine ambi- tion de ce prince, I, zq~.
CINNA. Sa conjuration contre Au- guste, et clémence de celui-ci, I, 13z et tuiv.
Clrrus. Comment il lui vint des cornes au front, I, Io1.
Civilité. Trop d'exactitude y est blâmable, I, 45. 4G. Avantages d'une civilité bien entendue,
47•
CLÉANxxas. Opinion peu déter- minée qu'il avait sur la nature
de Dieu, I, 573. Sa résolution à mourir, II, G. Combien il gagnait par le travail de ses mains, 454•
CLÉOMÈNE, frlJ d'AHQXandfideJ, roi de Sparte. Croyait tout per- mis contre un ennemi, I, z5. Ce qu'il répondit à des am-
bassadeurs de Samos, 183. Sa
réponse à ses amis, qui, le voyant pendant sa maladie
sujet à des fantaisies particu- lières, lui en faisaient des re-
proches, 63 3. Comment il se moqua d'un rhétoricien qui haranguait sur la vaillance, II,
I2I.
CLÉOMÈNE III. Attend la dernière extrémité pour se donner la mort, I, 389.
CLIMACIDES, femmer de Syrie. Quel était leur office, I, So6.
CLODOMIRE, f01 d'Aquitaine. Par son opiniâtreté à poursuivre son ennemi vaincu, il perd la vie, I, 314•
CLovls. Quel salaire obtinrent de
lui trois esclaves qui avaient
trahi leur maître, II, z15. Coches. De quel usage ils ont été dans la guerre, II, 33z. Leur usage pour le luxe, ibid. et tuiv.
Cocuage. Maintes gens s'en ef-
fraient, mais beaucoup en tirent profit, I, 61. Braves gens qui furent cocus, et qui le surent sans exciter de tumulte, II, z89. Mal qu'on est obligé de tenir
secret, z97.
C~LIU$, !'orateur. S'emporte con- tre un homme qui, pour ne pas l'irriter, évitait de le con- tredire, II, 123.
Colère. Des châtiments infligés
dans la colère, II, Izo. Mo- dération de quelques grands
hommes dans des accès de
703 INDEX 697
colère, Iz1 et ruiv. La colère, passion sujette à s'applaudir, I2z. Il vaut mieux la laisser éclater que de la tenir renfer- mée, Iz4. Règles à observer en faisant éclater sa colère, ibid. et ruiv. Si la colère peut servir d'aiguillon à la vaillance et à la vertu, Iz6.
COLIGNY (Garpard de), reignertr de Chartillon-rur-Loing, amiral de France, II, ISo.
Collèges, sévèrement jugés par Montaigne, cruautés qu'on y exerce contre l'enfance, I, 17G et nriv.
Combattre à l'épée et à !a cape, usage pratiqué par les anciens Romains, I, 330.
Comédienr, qui pleuraient encore au sortir du théàtre, oIY ils avaient été attendris par leur rôle, II, z6o.
Comédies franFaiges. Du temps de Montaigne, manquaient d'in- vention, I, 45z•
Commandes. S'il est plus doux de commander quc d'obéir, I, z94. A qui il appartient de com- mander, z95.
Commentate:rrr. Pourquoi il y en a un fort grand nombre, II, 518 et ruiv.
COMDIINES (Pbilrppe de). Juge- ment qu'en fait Montaigne, I, 461. 11fot de cet historien cri- tiqué, II, 377.
Conférence. Son utilité, II, 358• Exercice plus avantageux que celui des livres, ibid. Pourquoi l'on y doit admettre les repar- ties vives et hardies, 375 et sariv.
Conféance. Elle doit être ou pa- raître exempte de crainte, I, 137. Confiance envers des
troupes suspectes, qui eut un heureux succès, 138.
Conjurationr. S'il est dangereux de les prévenir par des exécu- tions sanglantes, I, 1;I. Con- seil donné à un tyran pour l'en mettre à couvert, 1i9.
Counaivame der cborer. A quel usage elle doit être employée,
I, S3. A quoi se réduit notre connaissance des choses natu- relles, So8. Jusqu'o11 peut atteindre l'humaine connais- sance, 628 et ruiv.
CONRAD, marguir de Montferrat,
II, I I G, e.
CONRAD III. Comment il fut réconcilié avec Guelphe, son grand ennemi, I, 4.
Conrcience. Sa force, I, 401 et ruiv. Ne laisse pas le crime longtemps secret, ibid. Fruit de la bonne conscience, 403. Satisfaction qui y est attachée, II, 224 et ruiv.
Congeilr. Ils sont indépendants des événements, II, 233.
Constance. Comment définie, et en quoi elle consiste, I, 45 Constance au milieu des mal- heurs, 272. Constance dans la douleur :exemples sur ee sujet qui tiennent de la fureur, I, 381 et ruiv.
Converger. Combien il est utile de savoir converser familière- ment avec toutes sortes de gens, II, 239 et ruiv. Il faut se mettre au niveau de ceux avec qui l'on converse, ibid. tt ruiv. Comment on peut juger la capacité d'un homme dans la conversation, 372. Utilité dans la conversation des reparties vives et hardies, 375 et rrrrv.
CORNELIUS GALLU$. Sa mort, I, 8G.
704 698 INDEX
Corpr. Les exercices du corps et la bienséance extérieure, consi- dérable partie de l'éducation des enfants, I, 175 et ruiv. Diversité d'opinions sur la matière qui produit le corps de l'homme, 6a3. Avantages de la beauté du corps, II, 40. La santé, la vigueur du corps, est cause des élancements ex-
traordinaires de l'esprit, z65 et ruiv.
Coaxns, conreiller au parlement de Touloure. Son opinion dans l'af- faire du faux Martin Guerre, II, 478.
CORTEz (Fesnand). Compliment singulier que lui adressent des peuples d'Amérique, I, zgo.
Quelle idée les ambassadeurs
du roi de Mexique lui don- nèrent de la grandeur de leur
maître, àbid.
Cosslrlus (Luciur). De femme, changé en homme, I, Io1.
Corxs, roi de Thrace. Pourquoi il casse de beaux vases après les avoir payés libéralement, II, 460.
Couardàre. Voyez Poltronnerie. Courtàran (Le), livre italien cité, I, 3z5.
Courtiranr. Avec quelle bassesse ils cachent aux princes leurs défauts, II, 353•
Coutume. Sa force, I, 11 a ef ruiv. Étranges impressions qu'elle fait sur nos àmes, 115. Cou-
tumes bizarres de divers peu-
ples, 116 et ruiv. Combien est impérieux le joug de la cou- tume, Iz1. C'est l'unique fon- dement de quantité de choses trés autorisées dans le monde, Izz. Des coutumes anciennes, 33o et ruàv. Coutumes établies dans un pays directement con-
traites à celles de quelque autre pays, II, 535•
CRASSUS (Publiur). Pourquoi il fait donner le fouet à un ingé- nieur, I, 74-7 S
CRATÈS. Sa réponse à celui qui
lui demandait jusqu'à quel temps il fallait philosopher, I, 144• Sa recette contre l'amour, SSo. Ce qu'il pensait de notre âme, 606. Singulières disposi- tions qu'il fit à sa mort, II,
386.
Crédulàté. Marque de faiblesse, I, 193 et ruiv.
CREMUTIUS Connus. Voyant qu'on brûlait ses livres, se fait mourir lui-même, I, 441.
CRÉTOIS. Imprécations qu'ils fai- saient contre ceux q_u'ils hais- saientbeaucoup, I, 121. Crétois réduits à boire l'urine de leurs
chevaux, 3zG.
Crime. La peine naît avec lui, I,
4oz.
Criminelr. Livrés aux médecins pour être anatomisés en vie, II, 88.
Crocodàle. Quel secours il reçoit du roitelet, et quels égards il a pour lui, I, Sa9.
CRÉsus. Acte barbare de ce prince, II, Io5-IoG.
Croyantr. Si la multitude des croyants est une bonne preuve de la vérité, II, 475 et ruiv.
Crrtautd extrême, I, 475. Consé- quences de la cruauté qu'on
exerce sur les bêtes, ibid. et
ruiv. La cruauté est l'effet de la poltronnerie, II, 97. Un pre~• mier acte de cruauté en pro- duit d'autres nécessairement, Io3. Exemple remarquable sur ce sujet, ibid. et ruiv.
Cuàràner partativer en usage chez les Romains, I, 33z.
705 INDEX Ggg
Crtriotité. Celle qui doit être ins- pirée aux jeunes gens, I, 167. Curiosité, passion avide et gourmande de nouvelles, 399• Funestes effets de la curiosité, 5 5 z. Est vicieuse partout, mais où pernicieuse, II, zg6.
Cyniques. Appelaient vice de n'oser faire à découvert ce que nous faisons en secret, I, 656 et ssriv. Jusqu'où allait leur impudence 6S7 et .ruiv.
CYRUS. Défense qu'il fit à ses enfants de voir et de toucher
son corps après sa mort, I, IG. Pourquoi il fut battu à l'école, 15 z. Établit le premier des chevaux de poste, 4oI. Exemple de sa libéralité après qu'il fut roi, d'où les princes peuvent apprendre à bien pla- cer leurs dons, II, 336 et ruiv. Comment il se mit à couvert des traits de la belle Panthée, sa captive, 46z.
Cxxus le jeune. Pourquoi il se préférait à son frère Artaxer- xès, I, 376.

D

DAMIrmAS ou DAMIDAs, Lacédé- monien. Sa généreuse réponse à quelqu'un qui menaçait les Lacédémoniens de la puissance de Philippe, I, 383 et ruiv.
DANDAMIS, .rage indien. Ce qu'il blâmait dans Socrate, Pytha- gore, Diogène, II, 2I2.
DAAIUs. Proposition qu'il fait à des Indiens qui mangeaient leurs pères trépassés, et aux Grecs qui les brûlaient, I, Izz.
DAVID. Comment et par qui ses psaumes doivent être chantés,
I, 3 5 3 et .ruiv.
Défauts. Raisons que nous avons tous de supporter les défauts d'autrui, II, 363.
Délibération. Doit précéder nos engagements dans les affaires et surtout dans des querelles,
II, 4G6.
Déluges. Ont causé de grands changements sur la terre, I, z31.
DÉnIADE, Athénien. Jugement qu'il prononce conne un
homme qui vendait les choses nécessaires aux enterrements, I, III.
DÉMÉTRIUS. Son jugement sur la voix du peuple, II, zz-z3.
DÉbIOCRITE. Comparé avec Hé- raclite, pourquoi lui est pré- féré, I, 33G. Un jour qu'on lui avait servi des figues qui sen- taient le miel, il se mit d'abord à rechercher la cause physique de ce goût, I, 567. Comment sa servante mit fin à cette recher- che, ibid. Opinion vague qu'il avait de la nature de Dieu, 57z.
DENISOT (Nicolas). Poète moins connu par ce nom que par celui de comte d'Alsinois, ana- gramme de son nom, I, 310.
DENYS. Voyez DIONYSIUS.
Désir. S'accroît par la difficulté d'obtenir une chose, II, g.
Deuil. Comment les femmes le portaient anciennement, et de- vraient le porter encore, selon Montaigne, I, 334•
Devins (Faux). Comment traités
706 700 INDEX
par les Scythes, I, z38 et r~eiv. Dévotion rupercélerte. Ce qu'en ju- geait Montaigne, II, 34.
D IAGORAS. Sa réponse à ceux qui lui montraient des tableaux
de gens échappés du naufrage,
I, 41. Niait ouvertement l'exis- tence de Dieu, I, 573•
DIC,+EARCFIUS. Ce qu'il pensait de notre âme, I, 606.
Dlsu. Les hommes ne doivent pas l'invoquer indifféremment à toute' occasion, I, 35o et ruiv. Il faut avoir l'âme nette quand on le prie, 351. Prier Dieu seulement par coutume, en quoi blâmable, 3Sz. Le nom de Dieu ne doit pas entrer dans nos discours ordinaires, 357• Dieu doit être prié rare- ment, et pourquoi, ibid. Dieu se fait connaître par ses ou-
vrages visibles; ce qui devrait
nous y attacher solidement, I, 486. Sa nature ne doit point être recherchée trop curieu- sement par l'homme, 553• A quoi se réduisent nos notions sur la divinité, 554. Idées que les histoires paiennes nous donnent de Dieu, 57o et ruiv. Diverses opinions des philo-
sophes sur la nature de Dieu,
57z et .ruiv. Des hommes en faire des dieux, c'est la der-
nière des extravagances, 574
et .ruiv. Il est ridicule de rai- sonner de Dieu par compa- raison àl'homme, 579; et de juger du pouvoir et des per- fections de Dieu par rapport à nos conceptions et par rap- port ànous, 58z et .ruiv. Argu- ments que la philosophie a
imaginés pour et contre une
divinité, également frivoles, 586 et ruiv. Dieu seul a une
substance réelle et constante,
681. Comment son nom peut être accru, II, 15.
Dieux qui épousent les querelles des hommes, I, 59z et ruiv. Dieux étrangers bannis pax les Cauniens, 595. Puissance des dieux bornée à certaines choses, ibid. et ruiv. Dieux ché- tifs et populaires, 596.
DIOCLÉTIEN. Pour quelle raison
il ne voulut point reprendre
le gouvernement de l'empire, auquel il avait renoncé, I, z98 et ruiv.
Dlonoaus le dialecticien. Sa mort
soudaine causée par la honte,
I, II.
DIOGÈNE le cynique. Comment il en usait avec ses amis quand il avait besoin d'argent, I, zoG et ruiv. Diogène plus mordant que Timon, 337. Impudence de ce philosophe, G58. Raillé sur ce qu'en plein hiver il embrassait tout nu une statue de neige, II, 460.
Dloc>;Ns LAERCE. Ce qu'en pen- sait Montaigne, I 458•
DIOM~vor~, capitaine athdnien. Con- damné injustement à mort, prie pour ses juges, I, 17 et
ruiv.
DlorTxslus le père, tyran de Syra- cuse. Sa cruauté au siège de Rhège, I, 5. Comment il traita un Syracusain qui tenait ses
richesses cachées dans la terre,
65. Grand chef de guerre, vou- lut encore s'illustrer par la poésie, 73. Conseil qu'il reçut pour se mettre à l'abri des conjurations, 140. Comment il se moquait des grammairiens,
des musiciens et des orateurs
147. Sa poésie méprisée aux jeux Olympiques, 3Sz et ruiv.
707 INDEX 70I
Quelle fut la cause de sa mort, 3 S 3 • Pourquoi il condamna Philoxène aux carrières, et Pla- ton àêtre vendu comme es- clave, II, 354•
DIOSCORIDE, île de !a mer Rouge. Habitée par des chrétiens d'un genre tout particulier, I, 3 S 5
Dirp:rter mal condariter. Mauvais effets qu'elles produisent, II, 360. C'est l'ordre et la conduite qui donnent du prix à la dis- pute, 36z. Les disputes sont infinies parmi les hommes, et ne roulent la plupart que sur des. mots, Szr.
Dirrimulatiou. Inconvénients dont ce vice est accompagné, II, 49.
Diverrion. Consoler par diver- sion; de quelle utilité, II, z5o et ruiv. Cette voie utilement employée dans la guerre et les négociations, z5i et ruiv. Est une recette utile aux maladies de l'âme, z54; et en particulier contre l'amour, z56 et ruiv.
Divination. Son étrange origine, I, 4o et ruiv. Quelles sont les voies naturelles qui y con- duisent, 638.
Divorce. Si, par l'interdiction du divorce, on a resserréles noeuds du mariage, II, z 3.
Doctrine nouvelle. Pourquoi il est bon de s'en déher, selon Mon- taigne, I, 64o et ruiv.
Dogmatirter. A quoi se réduit leur .profession, I, 56z.
Dormir. Sommeil profond de
grands personnages dans leurs plus importantes affaires, I, 3oz- 304. Nations où les hommes dorment et veillent par demi- années, 304.
Douaire. Gros douaire est la ruine des familles, I, 43 G et ruiv.
Douleur. Le pire accident de notre être; comment elle peut être adoucie, I, 54 et ruiv. Plusieurs exemples de fermeté dans la douleur, 57 et ruiv. Opinion de la douleur sur quoi fondée, G8. N'est pas toujours à fuir, 547. Tient à la volupté par un bout, II, 77. Plaisant moyen de la divertir, zoG.
DREUX (batall/e de). Ses accidents les plus remarquables, I, 305 et ruiv.
Droguer médicinaler. Forfanterie employée dans leur choix et leurs doses, II, r97 et ruiv.
Droguer adoriféranter. Mêlées avec les viandes, I, 349.
DRusus (Liviur). Ce qu'il dit d'un architecte qui lui offrait de disposer sa maison de telle sorte que ses voisins n'y au- raient aucune vue, II, 226 et ruiv.
Duelr. C'est par lâcheté qu'on y a introduit des seconds; des tiers, etc., II, 99 et ruiv. His- toire d'un duel entre des Français à Rome, zoo.
DURA$ (Madame de). Fin de cha- pitre adressée à cette dame, II, Igg et ruiv.



Échecr. Quel jugement Montaigne Ce jeu peut nous aider à nous
faisait du jeu des échecs, I, 336. connaître nous-mêmes, ibid.
708 ~oz INDEX
Écrits obscurs. Trouvent toujours des interprètes qui leur font honneur, I, 659 et ruiv.
Écriture sainte. S'il faut la mettre entre les mains du petit peuple, I, 3S3 et suiv.; et la traduire en toutes sortes d'idiomes, 354•
Écrivains. Pourquoi les écrivains ineptes devraient être réprimés
{.pax les lois, II, 382 et ruiv.
L' DOUARD Iel, roi d'Angleterre. Pourquoi il veut que ses os soient portés dans l'armée de son fils, lorsqu'il marchera
{: contre les Écossais, I, 14.
L' DOUAAD III, rai d'Angleterre. Pourquoi, à la bataille de Crécy, il ne veut pas envoyer du secours au prince de Galles, I, 287. Ce qu'il disait de Charles V, roi de France, II, 81. Pourquoi, en faisant une paix générale avec la France, il ne voulut pas terminer le différend du duché de Bre- tagne, 87.
)~DOUARD, prince de Galler, fils du précédent. Comment sa co- lère fut apaisée en Guyenne par la valeur de trois gentils- hommes français, I, 1.
Éducation des enfants. Ouvrage tout plein de difficultés, I, 15 S et ruiv. Éducation des en- fants doit être conduite sans violence, 178 et ruiv. Effets d'une bonne éducation, II, 64. L'éducation fortifie les incli- nations naturelles, loin de les changer, 229.
~GINARD, chancelier de Charle- magne, I, 507.
EGMONT (Lamoral, comte d'), I 27 et ruiv.
Éguilletter ou aigrrilletter. D'où procède ce qu'on a nommé nouement d'aiguillettes, I, Io2.
Mal d'imagination, guéri par tut moyen fondé sur le même principe, ibid et ruiv.
ÉGYPTE. Serment des juges d'$- gypte, II, z14. Pourquoi l'on y ordonna, par une loi ex- presse, que les corps des belles et jeunes femmes seraient gar- dés trois jours, avant que d'être mis entreles main's de ceux qui devaient les embaumer, 31 r.
ÉGYPTIENS. Comment, au milieu de leurs festins, ils rappelaient aux conviés, l'idée de la mort, I, q1. Les Égyptiens offraient à leurs dieux des pourceaux en figure, 475. Adoraient dans les animaux quelque image des facultés divines, 478; et portaient le deuil à leur tré- pas, 479. Leur prudence im- pudente au sujet de leurs dieux, 57S•
Éléphants. Dressés à danser au son de 1a voix, I, 513. Subti- lité et pénétration de ces ani- maux, ibid. et ruiv. Si les élé- phants ont quelque sentiment de religion, 515. Éléphant.ri- val d'Aristophane le grammai- rien, 521. $léphant touché de repentir, 5 31,
Éloquence. Elle a plus contribué que les armes à l'avancement des grands personnages de Rome, I, 339. En quel temps elle y a le plus fleuri, ibid. Ce qui constitue la véritable élo- quence, II, 300.
EMMANUEL, rol de POYttl~al. Edlt qu'il fit publiercontre les Juifs; effet qui en résulte, I, 49 et ruiv.
EMPÉDOCLE. Pourquoi il refuse la royauté que lui offraient les Agrigentins, I, 144. Son opi- nion touchant la nature de Dieu, 57z.
709 INDEX 7~3
Empereurr romainr. Pourquoi les dépenses qu'ils faisaient pour les spectacles publics étaient
injustes, II, 33~•
Encenr. Son usage dans les églises, sux quoi fondé, I, ;49.
Éné de. Si ce poème et !'Orlando furioto peuvent être comparés, I. 450.
Enfantr. Le mensonge et l'opi-
niâtreté doivent être d'abord
réprimés en eux, 1, 33. Com- bien il importe de les corriger de bonne heure, xx4. Il n'est pas aisé de prévoir, par leurs premières actions, ce qu'ils seront un jour, xS9. Le succès de l'éducation d'un enfant dépend du choix que l'on fera de son gouverneur, xGo. Uti-
lité des voyages pour les en-
fants, x6;. Pourquoi ils ne
devraient point être élevés
auprès de leurs parents, x64.
Doivent être dressés à avoir
en compagnie les yeux ouverts sux tout ce qui s'y passe, x65
tt ruiv. I1 faut leur inspirer la
sincérité et une honnête curio- sité, x67. En quel temps ils
doivent être instruits dans les
sciences, x7o. A quoi on peut conixaîue qu'un enfant est bien ou mal né, x74. Un enfant est capable de recevoir les leçons de philosophie, x75 et ruiv. Les enfants ne doivent pas être en- gagés à l'étude par sévérité, x7G et ruiv. Doivent être cor- rigés de toute humeur étrange et pazticulièxe, x79; et formés à toute sorte de coutumes et même à pouvoir souffrir quel- ques excès, x80. C'est par leurs
actions qu'on doit juger des
progrès qu'ils font, r8z. Doi-
vent être plus soigneusement
instruits dans la connaissance des choses que dans celle des mots, r8z. Ne doivent pas s'embarrasser de débrouiller des subtilités sophistiques, r8z et ruiv. Socrate veut qu'on leur donne un beau nom, 307. D'où vient que leur affection envers leurs pères est moins grande que celle de leurs pères envers eux, 4z3. Violence dans leur éducation, condamnée, 4z5 et ruiv. Vrai moyen de se faire aimes de ses enfants, 4zG. L'appellation paternelle ne doit pas leur être interdite, 430• Ils doivent être admis à vivre familièrement avec leurs pères, lorsqu'ils sont d'âge pour cela, ibid. On a raison de les emp@- cher de contrefaire les défauts naturels, II, 93. Ne devraient pas être abandonnés indiscrè- tement au gouvernement de leurs parents, xx9. Patience
merveilleuse d'un enfant lacé-
démonien, xz8 et ruiv.
Enfant monrtrueux. Sa descrip-
tion, II, xx7 et ruiv.
Enfantement. Douleurs qui l'ac- compagnent, supportées sans peine, I, 57 Exemple remar- quable sur cela d'une dame
romaine, ibid.
Ennemi vaincu. S'il faut le pour- suivre àoutrance, I, 3xz, et ruiv.
Entbouriarme. $lève l'homme au-
dessus de lui-même, I, 38z. $reMxxoNnns. Sa fermeté dans
une accusation qui lui fut in-
tentée devant le peuple thé-
bain, I, 5• Mot excellent de lui, 80. Comment il qualifiait les deux victoires qu'il avait remportées contre les Lacédé- moniens, 44z. Pourquoi il re-
710 7~4 INDEX
fusa des richesses légitimes, 464. Fut, selon Montaigne, le plus excellent homme dont on ait connaissance, II, 166. Carac- tère de sa valeur, de son cou- rage et de son habileté dans la guerre, ibid. Son savoir,
ses mmurs, sa vertu pleine
partout et uniforme, 167. Sa résolution à demeurer cons- tamment attaché à la pauvreté ce qu'en jugeait Montaigne, ibid. Preuves palpables de sa bonté, de son équité et de son humanité, ibid. Sa douceur et
sa courtoisie dans le fort du
combat, 168. Jusqu'où il por-
tait la délicatesse sur l'article de la justice, ibid. et z19.
Épée. L'arme la plus sûre et la plus utile dans un combat, I,
3z3•
EPICHARLS. Accusé d'avoir trem- pédans une conspiration contre Néron : sa fermeté dans les tourments, II, 130.
~PICURE. Dispense son sage de
la prévoyance et du souci de
l'avenir, I, Iz. Ce qu'il pensait des richesses, 6z. Ne mettait aucune citation dans ses écrits, 156. Sa lettre à Meniceus, 176.
S'il n'aurait pas préféré ses ouvrages à des enfants nés de
lui, 44z. Ses dogmes irréli- gieux et délicats, sa vie dévo- tieuse et laborieuse, 470. Com- ment Épicure représentait les
dieux, 573. Opinion de ce
philosophe à l'égard des plai- sirs obscènes, 655. Conseillait de fuir la gloire, II, 17; et il n'y était pas insensible lui-méme, ibid. Lettre qu'il dicta un peu avant son dernier soupir, ibid. et suiv.
Épicurienr. Extravagance de leurs
principes de physique, I, 608 et suly. Pourquoi ils déchar- geaient la Divinité de toute sorte de soins, 637.
EPL:YiÉNIDE. Son sommeil durant cinquante-sept ans, I, 304.
Épingle. Femme guérie de l'ima- gination d'avoir avalé une épingle, I, Io8.
Éponge. Usage qu'en faisaient les anciens Romains, I, 331•
ÉQUICOLA, théologien, II, 302.
ESCALIN (Antoine). Moins connu par ce nom, qui était son vrai nom, que par celui de cap!- talne Pou!!n et du baron de La Garde, I, 311.
Ercares, poissons. Comment s'as- sistent les uns les autres, I,
517•
Esclave, récompensé et puni pour avoir trahi son maître, II, 215.
Escrime. Exercice qui n'a rien de noble, II, IOI et ssriv. Est inu- tile et dommageable dans les combats, Ioz. Il est malséant et pourquoi, ibid. et suiv.
Escvr (Le seigneur de l') au siège de Rhège, I, z3.
$soPE. Quel cas Montaigne fai- sait de ses fables, I, 451. A quelle occasion il lui donne le titre de grand homme, II, 576.
EsrncrroL. Fermeté d'un paysan espagnol mis à la torture la
plus violente, II, 651. ESPAGNOLS. Avec quelle barba- rie ils traitèrent les Améri-
cains, II, 344 et suly. Cruau- tés qu'ils exercèrent contre le dernier roi du Pérou, 345 et sulv.; et contre celui de Mexico, 346. Boucherie qu'ils firent de leurs prisonniers de guerre, 346 et suiv.
Espérance. Jusqu'où elle doit nous accompagner, I, 389•
711 INDEX 7~5
Erprit. Les hommes ne sont pas moins attachés aux produc- tions de leur esprit qu'à leurs enfants, I, 44o et ruiv. Pourquoi il est dangereux de commencer tard à faire imprimer les pro- ductions de son esprit, II, Sol et rrriv.
Erprit humain. Comment défini,
I, 6z7. Pourquoi il est inca- pable d'arriver à la connais- sance évidente des choses, 6z8. Jugements de l'esprit dépen- dant des altérations du corps, 631. Son infirmité malaisée à découvrir, 63z. Est grand ou- vrier de miracles, 644. Com- ment il se détermine à choisir entre deux choses indifférentes,
II, 18. La plupart des esprits ont besoin de matière étrangère pour s'exercer, z38. Il est oc- cupé ou détourné par très peu de chose, z58; et déterminé par de pures imaginations, par des objets chimériques, ibid. et rrriv. Il est trop étroitement uni au corps, z66. Vanité de ses recherches, qui paraît en ce qu'il s'attache souvent à dé- couvrir les causes d'un fait
avant que d'être assuré de ce fait, 473. I1 se forge des rai-
sons des choses les plus vaines,
48G.
Erpritr rimpler. Propres à devenir
bons chrétiens, I, 346. Esprits
médiocres, sujets à s'égarer,
ibid. Grands esprits, chrétiens les plus accomplis, ibid. Quels esprits sont les mieux disposés à se soumettre à la religion et aux lois politiques, SGz.
ESSÉNIENS. Comment ils se
maintenaient sans l'usage des
femmes, II, 306 et rrriv. ESTAMPES (tNadanle d'), I, 46z.
Esrrssec (Madame d'). Citée comme un exemple d'affection
maternelle, I, 4zz et ruiv.
ESTRÉES (Le teignent d'), I, z5o.
État. Rien n'est plus dangereux pour un État qu'un grand changement, II, 39G et ruiv. Exemple remarquable de la difi'iculté qui accompagne la réformation générale d'un État, 396 ei ruiv.
Étatrpolitiguer. Sujets aux mêmes accidents que le corps humain, II, 86 et ruiv. Ne laissent pas
de se soutenir, quoique fort
déréglés, II, 398. Une vertu naïve et sincère ne peut être employée à la conduite des États corrompus, 434 et ruiv.
Ètre à roi. Combien il importe
de savoir être à soi, I, z71 et r1flY.
Élude. Quel doit en être le fruit, I, IGz.
EUDAMIDAS, de Corinthe. Son tes- tament singulier, I, zo7.
EUDAMIDAS, de Lacédémone. Ce qu'il dit d'un philosophe qui discourait de la guerre, II, IZI.
EUDÉMONIDAS, ON piütat EUDA- MIDAS, frlr d'Archidamur et frère d'Agir. Mot de ce Lacédémo- nien sur Xénocrate, II, Io7.
Eunoxus, philorophe pythagoricien. A quel prix il souhaitait devoir le soleil de fort près, I, 568.
EuM>;NE. Sa belle réponse à An- tigone, lors du siège de Nora,
I, z3. Livré à Antigone par ses soldats, II, z I S.
Expérience. Si elle peut terminer l'incertitude philosophique, I,
603 et ruiv. Ce n'est pas assez
de compter les expériences, il faut les peser et les assortir,
II, 366. Pourquoi l'expérience n'est pas un sûr moyen pour
712 X06 INDEX
nous instruire de la vérité des ExQuEnl, II, z6. Voyez MoN-
C110SCS, jIG et JNIY. TAIGNE.

F

Fatalisme. Quel usage on a fait de cette doctrine, II, IIj.
FAVORINUS. Pourquoi il se laisse vaincre dans une dispute de grammaire par l'empereur Adrien, II, 354•
Femmes. Action généreuse des femmes de Weinsberg, I, 4. Qui s'ensevelissent ou qui se brûlent avec le corps de leurs maris, 43. Qui méprisent la douleur pour l'intérêt de leur beauté, 58 et Juiv. Femmes
jugées incapables d'une par-
faite amitié, zo1 et Juiv. Com- ment les femmes portaient le deuil anciennement et devraient le porter encore, à l'avis de Montaigne, 334• Qui ont pré- féré la conservation de leur honneur à la vie, I, 390 et Juiv. Qui se donnent la mort pour encourager leurs maris à les imiter, 391 et Juiv. Pourquoi les femmes ont du penchant à contrarier leurs maris, 433• Leur gros douaire est la ruine des familles, 436. Il est dange- reux de laisser aux femmes la
liberté de partager à leurs en- fants le bien de leurs pères,
438. Le temps de leur gros- sesse est indéterminé, 6z4. Pourquoi elles se masquent, et prennent des airs sévères et pleins de pudeur, II, II et Juiv. Différence qu'il y a entre l'honneur des femmes et leur devoir, 30. Exemple remar- quable d'une femme qui se
noie pour avoir été battue par son mari, III. Femmes in- diennes qui se brûlent ou s'en- terrent volontairement avec le corps mort de leurs maris, ibid. Femmes emportées, comment deviennent furieuses, Iz3 et Juiv. Femmes de Gascogne très obstinées, 131. Ce que Mon- taigne jugeait des femmes qui n'étalent leur affection pour leurs maris qu'après qu'ils sont morts, 15z. Exemple d'une femme sans nom et de basse naissance qui, par pure affec- tion pour son mari, attaqué d'un mal incurable, l'encou- rage à la mort et meurt avec
lui, 153 et ruiv. Si les femmes doivent être savantes, z42.
Quelles connaissances leur con- viennent, ibid. et Juiv. Du com- merce avec les femmes : sincé- rité qui doit l'accompagner, z44 et ruiv. Lois sévères im- posées aux femmes par les hommes, avant qu'elles y aient donné leur consentement, z78. Si ces lois ont rendu les femmes plus retenues, z85 et ruiv. Com- bien il leur est diflîcile de gar- der leur chasteté, z87. Ce qui doit les y engager, ibid. Com- bien les femmes sont tourmen- tées par la jalousie, et combien elles sont odieuses lozsqu'elles s'y abandonnent, z~1. Femmes scythes crevant les yeux à leurs esclaves, pour s'en servir plus secrètement, z9z. A quel psi$
713 INDEX 7oy
une femme faisait gloire, dans
les Indes orientales, d'aban-
donner son honneur, z95. Ja- lousie d'une femme funeste à son mari, s98. Pourquoi, en amour, les hommes ont tort de blâmer la légèreté et l'in- constance des femmes, 314 et ruiv. A quel âge les femmes doivent changer le titre de belles en celui de bonnes, 3z7. FERAULEZ. Bel exemple qu'il donne du mépris des richesses,
I, G6 et rzziv.
FILIN (Marrile), interpréte de Pla- ton, II, 545•
Fille. Changée en homme, I, IOI, et ruiv. Fille d'une vertu fort équivoque, qui se précipita, de peur d'être violée par un sol- dat, I, 368.
Fi11er. L'éducation qu'on leur dorme ne tend qu'à leur ins- pirer de l'amour, II, z8o et ruiv.; et c'est à cette passion
qu'elles sont portées naturel-
lement, z81.
Finerre contre un ennemi. Blâmée, et avec raison, I, i1 et rrziv. FIORAVANTI, médecin de Bologne,
II, 185.
FLORA. Quelle était l'humeur de
cette fameuse courtisane, II,
247•
FLORENTINS. Dénonçaient la guerre au son d'une cloche, I,
z3.
Foi. Le seul principe qui attache le chrétien à sa religion, II, 48z. Description d'une vraie et vive foi, 483 et .ruiv.
Fo1x (Diane de). Voy. GuxsoN. Folx (Franfoir de), duc de Cau- dale, I, I j ~.
Fo1x (Gorfou de), à la bataille de Ravenne, I, 313
Fo1x (Paul de). Regrets de sa
mort, II, 395• Voir aussi l'ap- pendice, II, 607.
Fortune. A beaucoup de part aux ouvrages de poésie, de pein-
ture, et aux entreprises mili- taires, I, I ~ 5. Elle corrige quel-
quefois nos desseins, z5z. Sur- passe les règlements de l'hu- maine prudence, ibid. Faveur singulière qu'elle fit à deux proscrits, z53. Les événements de la guerre dépendent d'elle pour la plupart, 318-319•
FovLQuss,, comte d'Anjou. Va se faire fouetter à Jérusalem, I, 60.
Fourmi. Exemple remarquable d'une espèce de communica- tion entre les fourmis, I, SIS• Prévoyance des fourmis, 521.
FRANçA1s (Ler). Hardiesse mer- veilleuse de trois gentilshom- mes français, I, 3. Les Fran- çais sont fort changeants dans leur manière de s'habiller, 3zq. Ils condamnent bientôt les modes qu'ils ont le plus admi- rées, ibid. Ne s'armaient, du temps de Montaigne, que sur le point d'une extrême néces- sité, 448. Leurs armes les in- commodaient plus par leur poids qu'elles ne contribuaient à leur défense, ibid.
FRANCE ANTARCTIQUE. PâY qui
découverte, I, z31.
FRANço1s Ier, rai de France. Com- ment il fit tomber en contra- diction un ambassadeur, I, 34 et ruiv. Pourquoi il aima mieux attendre Charles Quint sur ses propres terres que de l'aller attaquer chez lui, 317 et ruiv. Les mémoires de Du Bellay ne donnent qu'une connais- sance imparfaite du règae de ce prince, 461 et ruiv.
714 708 INDEX
FRArTçols, marquis de Saluces. Obligé au roi de France de son marquisat; pourquoi le trahit, I, 39-40.
FRAxçols, duc de Bretagne. Quelles connaissances il exigeait des femmes, I, 15 0.
FRANGET (Le seigneur de), I, 71. FREGOSSE (Octavien), I, 26. FROISSARD. Historien plus recom-
mandable pax sa candeur que
par son habileté, I, 458. Fronde, dont les anciens se ser-
vaient dans les combats :son
usage, I, 3z3.
Fuite. Noble usage qu'en ont fait des nations très belli- queuses, I, 43,
Fu1.vlus. Ayant découvert à sa femme un secret de l'empereur Auguste, qu'elle éventa aussi- tôt, veut se tuer :comment il est prévenu dans ce dessein par sa femme, I, 393-394•
Funérailles. Le trop grand soin que l'on prend d'avance à ce sujet est une vanité ridicule, I, 16. Ne doivent être ni mes- quines, ni trop pompeuses, 17.

G

GALBA, empereur. Son goût en amour, II, 3zG.
GALBA, simple particulier. Ce qu'il dit à un valet qui lui allait voler de l'argenterie, dans le temps qu'il faisait semblant de dormir pour favoriser une intrigue amoureuse entre sa femme et Mécène, II, 295.
GALLIO (Juniu.r). Pourquoi rap- pelé à Rome du lieu où il avait été exilé, I, zzg.
GALLUS Vlslus. Devint fou en tâchant de comprendre l'es- sence de la folie, I, zoo.
GASCONS. Admirés pour avoir des chevaux accoutumés à virer en courant, I, 324.
GAULOIS. Ne pouvaient souffrir d'être blessés par des flèches, I, 324. Regardaient l'accoin- tance avec les femmes comme préjudiciable au courage, 4z8. Description de leurs armes, 444•
Gêne. Ses inconvénients, I, 404 et
.ruiv. L'usage en est condamné par plusieurs nations et pour- quoi, 405.
Génération. Est la principale des actions naturelles :disposition qui y est le plus propre, I, 518. D'un homme privé des par- ties qui y sont nécessaires, II, 118. Pourquoi l'action qui nous met au monde est exclue des propos sérieux et réglés, 270.
Généraux d'armée. S'ils doivent se déguiser sur le point de la mêlée, I, 315.
Gentilhomme. Son devoir envers un grand qui va le visiter, I, 46. Doit être affectionné à son prince, sans s'attacher à lui par des emplois à la cour, 16G. Condition des gentilshommes en France du temps de Mon- taigne, 297. Mariage singulier d'un vieux gentilhomme, 364. Combien il lui est honteux d'être obligé de se dédire, II, 46G. Gentilhomme qui passait
715 INDEX 70~
un an entier sans boire, 536. GERMAIN (Marie), de fille deve- nue garçon, I, Io1.
GÉTA, empereur. Faisait servir les
mets à sa table, selon les pre-
mières lettres de leur norn, I,
307•
Ghrss. Comment ïls envoient des députés à leur dieu Zamol- xis, I, 58o et ruiv.
GIRALDI (Lillo Gregario), I, 254• Gladiateurs. Pourquoi donnés en spectacle au peuple romain
pour être égorgés en sa pré-
sence, II, 88 et srriv.
Gloire. La plus inutile, vaine et fausse monnaie qui soit à notre usage, I, z7z. Incompatible avec le repos, 277. Vanité de la passion que les hommes ont pour la gloire, 286 et .ruiv. Philosophes qui en ont prêché le mépris, II, 16. Pourquoi
elle peut être recherchée, 17.
Combien peu de gens qui ont droit à la gloire y ont part, 27. Ce que c'est que la gloire qui se conserve dans les livres, 28. Court moyen de parvenir à la gloire, 227 et ruiv.
GOBRIAS. Voulut mourir pour se venger, I, 625.
GOURNAY LE JARS (Marie de), fille d'alliance de Montaigne. Son éloge, II, 66.
Gouvernement. Chaque peuple est content de celui auquel il est accoutumé, I, I22. Quel est, suivant Anacharsis, le plus heu- reux, 299. A quoi se réduisent les disputes sus la meilleure forme de gouvernement, II, 394. Quel est le meilleur pour
chaque nation, 395. Si rien
peut autoriser les maux qu'on rzuse à son pays, sous pré-
texte de corriger les abus de son gouvernement, 491.
Gouverneur. d'un enfant. C'est du choix qu'on en fait que dépend le succès de l'éducation, I, 160. Qualités qu'il doit avoir, et règle qu'il doit suivre en ins- truisant son élève, ibid. et ruiv.
GOVEA (André), I, 1~1.
Grammairiens. Leur langage, I, 340
GRAMONT (Madame de), comiesre de Guiche. Hommage que lui faït Montaigne des sonnets de La Boétie, I, z22-213.
GRAMONT (M. de), comte de
Guiche, tué au siège de La Fère, II, 259 et ruiv.
Grandeur. Qui la connaît, la peut fuir sans beaucoup d'effort, II, 349 et ruiv.
Grands. Ne doivent point être loués pour des choses com-
munes I, 282. Pourquoi les grands doivent avoir plus de
soin de cacher leurs fautes que les petits, z96. Pourquoi les grands paraissent quelquefois plus sots qu'ils ne sont effecti- vement, II, 367. Le silence leur
est d'un merveilleux usage,
368. Combien leur rang nous impose, 371. Qu'il faut se dé- fier de l'habileté d'un homme qui occupe un grand poste,
ibid.
Gravelle. Son avantage sur bien d'autres maladies, II, 549 et .ruiv.
GRECS. Ne se piquaient pas d'une scrupuleuse bonne foi, I, 22. Leur nom était un terme de mépris chez les Romains, 141. Grecs fameux par leur retraite d'auprès de Babylone : com- bien ils souffrirent en passant par les montagnes d'Arménie,
716 710 INDEX
as8. Pourquoi, sur la fin du repas, les Grecs buvaient en plus grands verres qu'au com- mencement, 379.
GRÉGOIRE XIII, pape, II, 334,
456
GROUCHY (N{c0lar), I, Iôô.
GUÉRENTE (Guillaume), I, 188, 191.
Guerre. Dénoncée au son d'une cloche, I, z3. Parole des gens de guerre peu certaine, z¢. La passion pour la guerre, preuve d'imbécillité dans l'homme, se trouve dans quelques ani- maux, 516. Guerre étrangère, de quelle utilité, II, 87. Ca- ractère de la guerre que se firent César et Pompée, 459 et ruiv. Désordres causés pax la guerre civile en France, du temps de Montaigne, 490.
Guerrierr. Quels étaient les plus grands guerriers du temps de Montaigne à son avis, II, 6S.
GUESCLIN (Bertrand Du), conné- table de France. Honneurs qu'on
lui rend après sa mort, I, 14. Est nommé si différemment qu'on ne sait lequel de ses noms doit être honoré de ses victoires, 310.
GUEVARA. Ses lettres; ce qu'en pensait Montaigne, I, 3zs.
GUICCIARDIN. Quel jugement Montaigne faisait de cet his- torien, I, ¢6o et ruiv.
GUILLAUME, comte de Salrberi. Pris par l'évêque de Beauvais à la bataille de Bouvines, I, z88.
Gu1sE (Le duc de). Sa conduite à la bataille de Dreux, F, 3of. Mourut à Orléans, II, 6s.
GuxsoN (Diane de Foix, comterre de). Le chapitre De !'Inrtitu- tion der enfantr lui est dédié, I, 154.
GYLIPPUS, de Sparte, I, 316.
Gymnorophirter. Se brûlaient vo- lontairement après un certain âge, ou lorsqu'ils étaient me- nacés de quelque maladie, II, 113.
H

Habits. Bizarrerie de la coutume en ce qui les concerne, I, t z4. Tout homme de bon sens doit s'y conformer, Izs. Quand les habits de soie commencèrent à être méprisés en France, 300.
HANNIBAL. Sa réponse à Antio- chus, qui lui demanda si les Romains se contenteraient de son armée, I, 314-31j. A vécu la belle moitié de sa vie de la gloire acquise en sa jeunesse, 3Gz.
Fiordierre. Jusqu'od elle doit s'étendre, I, 137 et ruiv.
HARPASTÉ. Folle de la femme de
Sénèque devenue aveugle,
elle s'imagina que c'était la
maison où elle habitait qui
était devenue obscure, II, 93.
Sages réflexions de Sénèque
sur l'imagination de cette Folle,
ibid. et ruiv.

Harard. Pourquoi il peut tant sur nous, I, 371. Il a beaucoup de part aux actions humaines, II, 368.
HÉcésl.4s. Pensait que le sage ne doit rien faire que pour soi, I, 3i7. Ce qui portait ses dis-
717 INDEX 71I
ciples à se priver de la vie, II, z53.
HÉLIODORE, évêque. Aime mieux perdre son évêché que son roman, I, 440•
HÉLIOGABALE. Ot7 11 fut miS à mort, I, z5 o. Ses apprêts poux se faire mourir délicatement, II, 3.
HENRI IV, roi d'Angleterre. Défi fait à ce prince par Louis, duc d'Orléans, II, gg et ruiv.
HENRI VII, roi d'Angleterre. Sa perfidie à l'égard du duc de Suffolk, I, z7.
HENRI VIII, roi d'Angleterre. Comment il surprit en faute un ambassadeur, I, 35
HÉRACLIDE de Pont. Opinions indéterminées qu'il avait sur la nature de Dieu, I, 573 .
HÉRACLITE. Sa réponse aux Éphé- siens, qui lui reprochaient de passer son temps à jouer avec des enfants, I, 144. Héraclite et Démocrite; leur humeur opposée :pourquoi Montaigne donne la préférence à celle de Démocrite, 336 et ruiv. Héra- clite avoue que l'essence de l'âme nous est inconnue, Go7. Son opinion sur la formation du monde, sa destruction et sa renaissance, 643. Ce que Cratès jugeait de ses écrits, II, 520.
Hérirrox. Prévoit le vent qui doit souflier, I, 516.
HERMACHUS (Lettre d'Épicure d), II, 17.
HÉs1onE (Mort d'), I, SzS.
HIÉRON. Croit que les rois sont moins en état de goûter les plaisirs de la vie que de sim- ples particuliers, I, z9S. Ce qu'il trouvait incommode dans la royauté, zg6.
HILAIRE (Saint). Ses miracles dans Bouchet, I, Ig6. Demande à Dieu la mort de sa fille Abra et de sa femme, z49.
HIMBERCOURT (Le rieurd'). Com- ment il calma la furie des Lié- geois, II, z5z.
HIPPIA$, d'Élu. Pourquoi il avait appris à faire toutes les choses dont il avait besoin pour l'en- tretien et la commodité de la vie, II, 408.
HIPPOCRATE, le père de la méde- cine, II, I19, 184.
Histoire. S'il convient qu'elle soit écrite par un philosophe et un théologien, I, IIo. L'étude en est très utile aux jeunes gens, 167. Pourquoi Montaigne pré- férait la lecture de l'histoire à toute autre lecture, 457 et ruiv. Quelles sont les seules bonnes histoires, 458 et ruiv.
Hirtorienr. Combien il importe qu'un historien connaisse sa profession, I, 73, Qualités qu'il doit avoir, z33. Historiens simples, pax où estimables, 458• En quoi consiste le prix des historiens excellents, ibld. et ruiv. Quels sont les historiens méprisables, 458•
HOMÈRE. Reconnu pour maître de toutes sortes de gens; sur quél fondement, I, 460. Sa prééminence sur les plus grands génies, II, 161 et ruiv. A d'abord atteint la perfection de son art, 16z et rsriv. $loge qu'en fait Plutarque et qui ne convient qu'à lui seul, 163. Rien n'est si universellement connu que son nom et ses ouvrages, ibid et ruiv.
Homme. Sujet vain, divers et on- doyant, I, s. Trop occupé de l'avenir, II. En quoi consiste
718 712 INDEX
son devoir, ibid. et fuiv. Les hommes ont cru que les fa- veurs du ciel les accompa- gnaient dans le tombeau, x4. L'homme s'en prend à des choses inanimées pour amuser ses passions, x g. Ce qui rend un homme aisé ou indigent, 67. A combien de revers il peut être exposé avant sa mort, 78 et fuiv. C'est la mort des hom- rnes qui fait connaître leur vrai caractère, 80. Qui leur appren- drait àmourir leur apprendrait à vivre, Sx. Comment l'homme est acheminé naturellement à la mort, Sr et suiv. Pourquoi chacun est satisfait du lieu de sa naissance, riz, e. Ce qui constitue le vrai mérite de l'homme, et sa supériorité sur ceux de son espèce, z4x. Les bons ou mauvais succès ne prouvent ni son mérite ni son démérite, 246. L'homme est sujet à des passions opposées, 264 et fuiv. Il se passionne pour mille choses qui ne le concernent point, z66. Si un homme doit être loué pour des qualités qui ne conviennent point au rang qu'il tient dans le monde, z8x. L'homme doit être estimé par lui-même, non par ses atours, 288 et fuiv. Imperfection de l'homme dé- montrée par l'inconstance de ses désirs, 34z et fuiv. Quel est le cours naturel de la vie de l'homme, ;60. I,es lois ont accordé trop tard aux hommes le maniement de leurs affaires, 36x et fuiv. A vingt ans, l'homme fait voir ce qu'il est capable de faire, ;6z. Homme peu d'accord avec lui-même, 365. Inconstance de ses incli-
nations, ibid. et fuiv. Qu'il n'est pas sûr de juger de l'habileté et de la vertu des hommes par quelques actions exté- rieures, 367 et fuiv. L'homme le plus sage peut être dérangé par divers accidents, 369. L'hom- me est élevé quelquefois au- dessus de lui-même par une espèce d'enthousiasme, 380. Il est une bonne discipline àlui- même, 4x4. Hommes créés ca- pables de raison, à quelle fin, 4z4 et fuiv. Si l'homme a de grands avantages sur les autres créatures, 493 et ruiv. De quel droit il se donne la supériorité sur Ies animaux, 496 et fuiv. La nature l'a traité plus fa- vorablement qu'on ne l'ima- gine, 50o et tuiv. L'homme a des armes naturelles, 503. S'il est naturel à l'homme de par- ler, ibid. et fuiv. Homme et animaux, également soumis à l'ordre de la nature, 504 et fuie. Hommes esclaves des autres hommes, 506. Quel soin ils prennent de certaines bêtes, 507. Force de l'homme, infé- rieure àcelle de plusieurs ani- maux, 508. Hommes venus de pays éloignés en France; pourquoi tenus pour sauvages, 5 x.}. A l'égard de la beauté, les hommes n'ont point de privilège particulier au-dessus des bêtes, 534• L'homme a plus de raison de se couvrir qu'aucun autre animal, ibid. et fuiv. Il s'attribue des biens imaginaires, et laisse les réels aux animaux, 536 et fuiv. En quoi consiste l'excellence de l'homme sur la bête, 5 37. Vi- ces et passions de l'homme, ibid. L'homme fozt porté à
719 INDEX 713
s'imaginer que tout ce qui existe est fait poux lui, 594• I1 n'a que des idées confuses de soi-même, 601. Incertitude que chaque homme peut remar- quer dans ses jugements, 631. L'homme est inconstant dans ses désirs; preuve de sa fai- blesse, 64G. Confusion où se jettent les hommes sur le règle- ment de leurs moeurs, 651 et .rstiv. Peu d'hommes meurent avec une vraie fermeté d'âme, II, 1. Les hommes sont souvent réduits à se servir de mauvais moyens pour une bonne fin, 88. Hommes sanguinaires et meurtriers sont lâches et ti- mides, Io3. Leurs désirs de- vraient être amortis avec l'âge, Io7. Ils parviennent rarement à cet état, d'agir constamment selon les principes d'une vertu solide, Io9 et auiv. Hommes doubles; à quoi utiles, z1o. Pourquoi fuit-on à voir naître l'homme, tandis qu'on court à le voir mourir, 307. Hommes qui se cachent d'autres hom- mes, et sont ingénieux à se maltraiter eux-mêmes, ibid. et ruiv. Comment le vice d'un homme peut servir d'instruc- tion aux autres, 355. Moyen de juger de la capacité d'un homme dans la conversation, g7z et ruiv. Quel parti peut prendre un homme vertueux dans des temps fort déréglés, 437 et ruiv. Pourquoi l'homme n'aime pas à se connaître et à s'observer lui-même, 446. Sottise des hommes qui sans discrétion asservissent leur temps et leurs facultés à d'au- tres hommes, 448. L'homme qui connaît exactement ce
qu'il se doit àlui-même trouve par là ce qu'il doit aux autres, 451• Il doit savoir ce qui l'in- téresse proprement et essen- tiellement, 454• Il doit borner ses désirs, s'il veut être à cou- vert des insultes de la fortune, 456. Les hommes sont natu- rellement fort portés à faire valoir leurs opinions, 47S et ruiv. L'homme est incapable de modération, même à l'égard de la science, 486. L'expérience que chaque homme a de soi- même suffit pour le rendre sage, SzG. Quel est le vrai chef-d'aeuvre de l'homme, 568.
Honnête homme. Il n'est pas moins estimé pour être déshonoré par sa femme, II, zqG. L'hon- nête homme n'est point gâté par l'emploi qu'il exerce, 457•
Honneur. Les récompenses d'hon- neur doivent être dispensées avec beaucoup de discrétion, I, 417 et ruiv.
HORACE. Cas que Montaigne fai- sait de ce poète, I, 451. D'où vient que son expression est pleine d'énergie, II, 30o et ruiv.
HORN (Pbilrppe de Alontmorency- Nivel, comte de). Sa mort, I, i7.
HOSPITAL (Miche! de L'). Mis par Montaigne au rang des meilleurs poètes latins de son temps, II, 65. Voir aussi l'ap- pendice, II, 603.
HUNIADE (Jean Corvin), II, I 14 et ruiv.
HYPÉRIDE. Sa réponse aux Athé- niens, qui se plaignent de l'âpreté de ses discours, II zo7.,
Hyporpbagma. Sorte de maladie; sa description, I, 673.
720 714 INDEX

I

IcÉrws, Syracurain. Conspire con- tre Timoléon, I, zsz.
Icus. Chasteté de cet athlète, II, 4z8.
IGNATIII$ On mleu.7C EGNATIU$, pdre et ftlr. Tous deux pros- crits, terminent leur vie dans un même instant, I, z5 3
Ignorance et sagesse. Parviennent aux mêmes fins, I, 345 et ruiv. Deux sortes d'ignorance, 346. Pourquoi l'ignorance est re- commandée par la religion, 540. Ses effets sont préféra- bles àceux de la science, 54z. Ignorance et simplicité, leur utilité, 5 f 5. Tous les abus du monde viennent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre igno- rance, II, 477. Espèce d'igno- rance très estimable, 478.
Ignorants. Il y a parmi les igno- rants plus de véritable mérite que parmi les savants, I, S4o.
Ile. Découverte par les Carthagi- nois, ne peut être l'Amérique, I, z31 et ruiv.
Imagination. Ses effets, I, g8. L'imagination cause des extases et des défaillances extraordi- naires, Ioo. Met en crédit les visions et les enchantements, IOI. Plaisant conte d'un ma- lade soulagé par des clystères qu'il ne prenait point, IoB. Maladies causées par un pur effet d'imagination, Io8. Ses ef- fets sur le corps d'autrui, Io9 et ruiv.; et sur les femmes grosses, Iog. Imagination, faculté com- mune aux bêtes et aux hommes, ibid. et 5zg et ruiv.
Immodération verr le bien. Ce que c'est, I, zzg.
Immortalité. Pourquoi refusée pax Chiron, I, g8.
Imposture. Sur quoi elle s'exerce le plus communément, I, z45
Inclinations naturelles. Si elles sont extirpées par l'éducation, II, 2z8 et ruiv.
INDATHYRSES, roi der Scythes. Ré- ponse qu'il fait à Darius, qui lui reprochait de reculer à son approche, I, 43-44•
INDIENS. Se brillant tous dans leur ville, assiégée par Alexan- dre, I, 395•
Indolence et pesanteur d'esprit. Com- pagnes de la vigueur et de la santé, I, 545• Indolence par- faite, n'est ni possible, ni dé- sirable, 54G.
Industrie frivole. Récompensée se- lon son vrai mérite, I, 344 et ruiv.
Inuocentr. Reconnus poux tels, sacrifiés aux formes de la jus- tice, II, Szz. II n'est pas sizr à une personne innocente de se mettre entre les mains de la justice humaine, ibid. et .ruiv.
Intention. Juge de nos actions, I, z7. C'est par elle seule qu'on doit juger si une action est bonne ou mauvaise, 370.
IPHICRATE, d'Athènes, I, z82.
IPHIGÉNIE. Artifice dont Un peintre se servit dans la repré- sentation de son sacrifice, I, 8.
IRÉNÉE. Quel fut le genre de sa mort, I, z47.
IseBEAu, princesse d' Écorre, I, 15 0. ISABELLE, reine d'Angleterre, I, z S z. ISCHOLAS, capitaine lacédémonien.
721 INDEX 71s
Sacrifie sa vie pour le bien de son pays, I, z4z.
ITALIENS. Plaisante raison de leur manque de bravoure, I, 468. Tiennent leurs femmes dans une trop grande contrainte, II, 31z.
Ivrognerie. Vice grossier et dont les suites sont quelquefois très funestes, I, 373 et ruiv. N'a pas été fort décriée par les anciens, 37G. C'est un vice moins mali- cieux que les autres, ibid.
J

JAcoB. Complaisance de ses fem- mes, I, z43.
JACQUES DE BOURBON, ra! de Napier. Simplicité de sa per- sonne et luxe de son cortège, II, z48.
Jalousie. Action extraordinaire qu'occasionne cette passion, II, IIo, III. Son injustice, z89. Les plus sages ont été les moins sensibles à cette passion, ibid. Combien les femmes sont tourmentées par la jalousie, et combien elles deviennent odieuses lorsqu'elles s'y aban- donnent, z91. Jalousie d'une femme funeste à son mari, z98.
JARNAC (Bataille de), I, z46.
JAROPELC, duc de Atrrrie. Com- ment il punit un gentilhomme dont la trahison lui avait pro- curé le moyen de se venger d'un roi de Pologne, son grand ennemi, II, z14 et ruiv.
JASON, de Phèrer. Comment guéri d'un apostume, I, zsl.
JEAN hr, roi de Castille, I, Iqs. JEAN II, roi de Portugal, I, so et rariv.
JEAN SECOND, poète latin moderne. Ce que Montaigne pensait de ses Bairerr, I, 450.
JEANNE Ise, reine de Napier. Pourquoi elle fit étrangler An- dréosse, son premier mari, II,
315•
Jeu. Pour y réussir, il faut être modéré dans le gain et dans la perte, II, 453•
Jeune homme. Pourquoi il ne doit être ni délicat ni trop régulier dans sa manière de vivre, II, 5 37•
Jenner gens. II y en a de bonne famille qui s'adonnent au lar- cin; pourquoi, II, 4zs.
Jeux de main. Sont odieux, II, 37G•
Jeux et exercices publics. Sont utiles à la société, I, 19z.
Joie. Exemples divers de morts subites causées par la surprise d'un plaisir inespéré, I, Io et ruiv.
Joie constante. Marque de sagesse, I, 173.
Jo1xvILLE (Le rire de), I, sol.
Journal. Tenu par le père de Montaigne des choses les plus importantes qui concernent sa famille, I, zs4•
JUAN D'AUTRICHE (Don), vain- queur des Turcs, I, z47.
Jugement. Est un outil à tous sujets, et se m@le partout, I, 334• Apeine y a-t-il une seule heure en notre vie où notre jugement se trouve en son assiette, 634.
Juger. Serment que leur faisaient prêter les rois d'Égypte, II, z14. Juges de la Chine établis
722 716 INDEX
pour récompenser les bonnes actions aussi bien que pour punir les mauvaises, Sz4.
JuIFs. Les Portugais les mal- traitent pour les faire changer de religion, I, So et suiv. Par zèle pour la leur, se tuent et tuent leurs propres enfants, 51 et suiv.
JuI.Es II, pape, I, 35•
JuI.IEN, empereur. Différentes pei- nes qu'il infligea à de lâches soldats, I, 71. Pourquoi il n'é- tait point touché des louanges de ses courtisans, z38. Était ennemi de la religion chré- tienne, mais très grand homme et doué d'excellentes vertus, II, 73. Sa chasteté, sa justice, ibid. Réponse qu'il fit à un évêque qui osa l'appeler mé- chant et traftre b Christ, ibid. Sa sobriété, ibid. Son applica- tion au travail, son habileté dans l'art militaire, 74. Sa mort semblable à celle d'Épaminon- das, ibid. et suiv. Pourquoi on lui a donné le titre d'Apos- tat•, 75. Il fut fort entêté du culte des faux dieux, et extrê- mement superstitieux, ibid. S'il est vrai qu'il ait dit, quand il
se sentit blessé : « Tu as vaincu Nar_aréen », ibid. Il voulait ré- tablir le paganisme, ibid, et suiv. Pourquoi il accorda une tolérance générale aux diffé- rents partis qui divisaient les chrétiens, 76. Preuve sensible de son activité et de sa sobriété, 81, 8z.
Jument. Son lait fait les délices des Tartares, I, 3 z7.
JUSTE LIPSE. SOR éloge, I, 158.
Jurtice. Vendre la justice, cou- tume farouche, I, tz4. Ce que signifiait l'épée rouillée de Marseille, Izs. Les exécutions de la justice devraient être bornées à une mort simple, sans aucune marque de rigueur, 473 et suiv., et II, los. Justice malicieuse, qui, par fraude et fausses espérances de pardon, amène le criminel à découvrir son fait, aoG et suiv. Justice universelle, bien meilleure que la justice particulière et natio- Hale, zlz. La justice est pro- prement la vertu qui convient aux rois, 335• Il n'est pas sûr à l'innocent de se mettre entre les mains de la justice humaine, Saz.
K

KAPENTY (Ensortelér dt), II, II] KINGE, femme de Boleslas, roi de Pologne, consent au voeu
de chasteté de son mari, II, z14 et suiv.
L

LABIENUS. Ses écrits, les premiers qui aient été condamnés à être brûlés, I, 44o et ruiv. Il ne put survivre â cet affront, 44t.
LACÉDÉMONIENS. Vaine cérémo- nie qu'ils observaient à la mort de leurs roisi I, r3. Avec quelle constance leurs enfants sup-
723 INDEX 71~
portaient la douleur, 57. Com- ment ils instruisaient leurs en- fants, 151 et ruiv. En quoi cette instruction différait de celle que les Athéniens donnaient à leurs enfants, 15 3. Ce que les Lacédémoniens répondirent à Antipater, qui leur deman- dait cinquante enfants pour otages, ibid. Action d'un en- fant de Lacédémone, devenu esclave et traité indignement par son maître, 383-384• Ré- ponse généreuse des Lacédé- moniens àAntipater et à Phi- lippe, 384. Reproche fait à un soldat lacédémonien, 446. Ce que comprenait la prière pu- blique et particulière que les Lacédémoniens faisaient à la Divinité, 648. Si ce qu'a dit Plutarque d'un enfant lacédé- monien, qu'il se laissa déchirer !e ventre par un renardeau qu'il avait volé, est incroyable, II, 128 et srriv.
LADISLAS, roi de Naples. Com- ment il fut empoisonné, II, 13C et ruiv.
LAHONTAN (T/allée de), en Gas- cogne, II, 193 et ssriv.
LAIS. Ce qu'elle disait des phi-
losophes de son temps, II, 433• Langage gascon. Ce qu'en jugeait
Montaigne, II, 39, 40.
Langage humain. Plein de défauts,
I, 587 et ruiv. Pourquoi le lan- gage commun, si propre à tout
autre usage, devient obscur dans les contrats et les testa-
ments, II, 518 et ruiv.
Langues. Comment la langue est enrichie par de bons esprits,
II, 301 et ruiv. Ce que Mon- taigne jugeait de la langue française, ibid. et ruiv.
LANS.4C (M. de), maire de Bor-
deaux, II, 449. Voir aussi l'ap- pendice, II, 600.
LAODICE, Otl ph[tÔt LADICE. Belle Grecque mariée à Amasis, roi d'$gypte :pourquoi elle pro- met une statue à Vénus, I, Io4 et ruiv.
Larcin. Pourquoi permis par Ly- curgue, I, G5 3. Pourquoi moins hai que l'indigence, II, 230.
LAURENTINE, fameuse courtisane. Par quelle aventure, ayant cou- ché dans le temple d'Hercule, elle parvint aux honneurs di- vins après sa mort, I, 593•
LÉON, Hébreu, rabbin, II, 245.
LÉON, pape arien, nrccerreur de Fé- Ilx, Sa mort, I, 247.
LÉON X, pape. Sa mort, causée
par un excès de joie, I, Io. LÉONOR, fille de Montaigne, I, 4z7;
II, 281.
LEPIDUS (M. Æmiliur). Meurt du déplaisir que lui cause la mau- vaise conduite de sa femme,
II, 289.
Lettre. Si la lecture d'une lettre
doit être différée, I, 399 et ruiv.
Lettres. Si la connaissance des lettres est d'une absolue né- cessité, I, 15o et ruiv. Éloge excessif que Cicéron fait des lettres, 541. D'où vient que
les gens de lettres sont vains
et faibles d'entendement, II, G4.
LÈVE (Antoine de). Déconseille une expédition pour flatter adroitement son maître Charles Quint, I, z87.
Libéralité. Si elle sied bien à un roi, et jusqu'à quel point, II, 334 et ruiv, Exemple de libé- ralité d'un prince, pax où les autres peuvent apprendre à placer leurs dons, 337.
Liberté. En quoi consiste la vé-
ritable, I, 93.
724 71s INDEX
LIeQvEs (Le reigneur de), I, zSo.
LILIUS GREGORIU$ GIRALDU$,
ravant italîezz. Meurt de mi-
sère, I, z54.
Lion. Noble gratitude d'un lion,
I, Sz6 et ruiv. Lions attelés à un coche, II, 33z, 333•
Litr. Comment les femmes s'y couchaïent chez les Romains,
I, 333•
LIMA (La rignora). Ses caleçons,
I, 163.
LIME. Favorisait les amours de sor. mari Auguste, I, z43. Ce qu'elle dit après avoir vu par hasard des hommes nus, II,
2ô~.
Livrer. Quand on a commencé à Rome de brûler les livres qui déplaisaient aux empereurs,
I, 441. Avantages qu'on retire de leur commerce, II, z47 et ruiv. Inconvénients attachés aux plaisirs qu'ils procurent, zsa.
Loi très sage concernant les rois trépassés, I, Iz. Lois de l'hon- neur opposées à celles de la justice, I z4. S'il est utile de changer les lois qui sont éta- blies par un Tong usage, IzS. En quel cas les lois anciennes doivent faire place à de nou- veaux règlements, Izq et ruiv. Des lois somptuaires, z99 et ruiv. Les lois ont accordé trop tard aux hommes le manie- ment de Leurs affaires, 361. Lois fort nécessaires pour te- nir l'homme en règle, 6z6. Lois humaines sujettes à de continuels changements, 651. S'il y a des lois naturelles, c'est-à-dire reconnues univer- sellement et constamment, 65 z. Justice des lois, sur quoi fon- dée, ibid. et ruiv. Lois natu- relles perdues parmi les hom-
mes, 65 3. Les plus justes ont quelque mélange d'injustice,
II, 78. Multiplicité des Lois
funestes à un État, S 16 et ruiv. Il y a plus de lois en France que dans tout le reste du monde ensemble, Sil. Lois de la nature sont les meilleures, ibid. Ymperfection des lois qui
concernent les sujets d'un
état, Szz. Ce qui maintient en crédit les lois les plus dé- raisonnables, S z4 et ruiv.
LORRAINE (Cardinal de). Mis en comparaison avec Sénèque, II, 648 et ruiv.
LORRAINE (ReuÇ II, due tle~, I, z63.
Loves (.Saint). Avec quelle du- reté il se traitait par dévotion, I, 59. Pourquoi il détourne un roi tartare, qui s'était fait chré- tien, d'aller baiser les pieds du pape à Lyon, 484•
Loves XI, le plus défiant de nos rois, I, 137, 138•
LUCAIN. Condamné à mort, ren- dit l'esprit en prononçant quelques vers de sa Pharrale,
I, 441 • Pourquoi Montaigne le pratiquait volontiers, 451•
LvcR>:cE, poète épicrrriezt. S'il peut être comparé à Virgile, I, 451• Vive peinture qu'il a faite des amours de Vénus et de Mars,
II, zqq et ruiv.
LUTHER. Premiers progrès de sa réforme, I, 480.
Lutte. Condamnée par Philopa- men et par Platon, II, Ioz.
Luxe. Lois que fit Zeleucus pour le corriger, I, 300. En France, on prend poux règle la règle de la cour, 301.
LxcoN, philorophe. Ce qu'il pres- crivit au sujet de ses funérailles, I, 17.
725 INDEX 719
LYCURGUE. Pourquoi il défendait aux Lacédémoniens de dé- pouiller leurs ennemis vaincus, I, 3 z 5. Pourquoï il leur permit le larcin,65 3. Ce qu'il ordonna auxmariés de Lacédémone pour
tenir l'amour en haleine, II, 9.
LnacasrEs. S'ii fut réputé jus- tement coupable, parce qu'il n'avait pu réciter le discours qu'il avait médité pour sa défense, II, 401.
M

MACHIAVEL. Jugement porté sur cet écrivain, II, 5 8.
MACON (L'évêque de). Sa con- duite dans son ambassade à Rome, I, 73> 74•
MAHOMET• Pourquoi il a promis à ses sectateurs un paradis abondant en toutes sortes de voluptés sensibles, I, 575 et auiv.
MAHOMET II. Comment il traita celui dont il s'était servi pour faire périr son frère, II, z15.
Mains. Grand nombre d'actions qu'on exprime pax leur moyen, I> 498
Mal. Ce que c'est; et comment il vient à nous intéresser, I, 47 et auiv. N'en point avoir, c'est avoir le plus de bien qu'on puisse espérer, 546. Con- seil que donne la philosophie d'oublier nos maux passés, 547•
Malade. Combien il lui importe d'avoir de la confiance en son médecin, I, xo7 et auiv., et II, 183•
Maladie. Qui n'était qu'un pur effet d'imagination, I, xo7 et auiv. Maladies de corps et d'esprit, causées par l'agitation de notre âme, 544 et auiv. De diverses maladies contrefaites et devenues réelles, II, qz et auiv. Sentiments opposés des médecins sur la cause des ma-
ladies, 184 et auiv. Chaque ma- ladie avait son médecin parti- culier chez les $gyptiens, 188. Les maladies ont leurs périodes qu'il faut attendre tranquille- ment, 544•
Manger. Quelques personnes n'ai- ment pas qu'on les voie man- ger, II, 307.
MANLIUS TORQUATUS. Général ro- main qui condamna son fils à la mort; jugement qu'en porte Plutarque, I, 401..
MARCELLIN (Ammien). Histo- rien paien qui, témoin des ac- tions de Julien l'Apostat, le blâme d'avoir défendu aux chrétiens de tenir des écoles, II, 73•
MARGUERITE, reine de Navarre. En quoi elle faisait consister le devoir d'un gentilhomme en- vers un grand qui va le visiter, 3,45 et auiv. $frange idée qu'elle donne de la dévotion d'un jeune prince, 358. Éloge de son Heptamérou, 47z.
Mariage. Quelle sorte de marché, I, zol. Ce qu'implique cette liaison, zz7. Sa principale fin, ibid. Continence conjugale, zz 8. Quel âge y est le plus propre, 4z7 et auiv. Si on en a rendu le noeud plus ferme en étant le moyen de le dissoudre, II, 13. Les emportements de i'amour
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en sont bannis, et pourquoi, 273 et ruiv. Idée d'un bon ma- riage, 275. De quel prix est un bon mariage, ibid. Le mariage doit être exempt de haine et de mépris, z76. Différence qu'il y a entre le mariage et l'amour, 278. Pourquoi les hommes s'y abandonnent librement à l'a- mour qu'ils défendent rigou- reusement aux felnmes, ibid. et Juiv. Ce qui peut faire un bon marïage, 2q8. Loi établie par Platon pour décider de l'opportunité de tout mariage, 315• Dans le mariage, l'amitié est ranimée par l'absence, I16.
MARIE GERMAIN. VOy. GERMAIN.
MARIE STUART, reine d'ÉcoJJe, I, 79•
Mariér. Comment ils doivent se comporter en la couche- nup- tiale, I, IoS.
Maris. A quels maux ils s'expo- sent en tenant leurs femmes dans une trop grande con- trainte, II, 278.
MARIUS !e pére, plus délicat dans sa vïeillesse, II, 538•
MARIiJs !e jeune. S'endort après avoir donné le signal du com- bat, dans sa dernière journée contre Sylla, Z, 304.
MAROT, cité, I, 392•
MARSEILLE. On y gardait du poison aux dépens du public, pour ceux qui voudraient s'en servir, Z, 397•
MARTIAL. Ce que Montaigne pen- sait de ses épigrammes, I, 45 z, 453•
MARTIN (Le capitaine Saint-) un der frère) de Montaigne, I, 86.
MA$$INI$$A, roi. Sa vigueur jus- qu'à une extrême vieillesse, I, zSG.
MAssYI.IEN$, jieuple d'Afrique.
Comment ils gouvernadent leurs chevaux, I, 3z5•
MATECOLOM (I.e J{eur de), Nn
des frPreJ de Montaigne, II, zoo. MATIGNON, maréchal de France,
maire de Bordeaux, II, 449• MAXIMILIEN. Pudeur très parti-
culière de cet empereur, I, a5. MÉLÉNAS. Sa passion pour la
vie, II, 170.
Méchants. Combien leur société est funeste, I, 267.
MECHMET, empereur. Supplices barbares qu'il ordonnait, II, IoS.
Médecine. Méprisée par. Mon- taigne en maladie, et pourquoi, I, 134. Ses succès, sur quoi fondés, 135. L'expérience Iui semble peu favorable, II, 178. Quand elle commença d'être reçue parmi les Romains, 179. Fut chassée de Rome par l'en- tremise de Caton le Censeur, ibid. Quand et par qui mise en crédit, 184. Qu'il n'est pas sûr que, supposé que la médecine ne fait point de bien, elle ne fasse point de mal, 18G et ruiv. Ses promesses, la plupart in- croyables, 187 et Juiv. Faiblesse des raisons sur quoi est fondé cet art, 189. Son incertitude autorise presque toutes nos envies, 54z et ruiv.
Médecin). S'ils font plus de bien que de mal, et comment ils excusent le mauvais succès de leurs ordonnances, II, 179 at ruiv. Loi des Égyptiens qui les obligeait d'en répondre, 182. Le mystère leur est très nécessaire, ibid. Ils y ont re- noncé mal à propos, 183. Pour- quoi un médecin devrait être seul à traiter un malade, ibid. et Jceiv. Médecins qui, depuis
727 INDEX ~zi
Hippocrate, ont combattu les opinions et la pratique les
uns des autres, s'entraccusant
d'ignorance et de fourberie, 184 et ruiv. Les médecins sont
fort sujets à se méprendre,
18G et ruiv. Contes plaisants contre les médecins, 193 et ruiv. Sont dignes d'estime, et pourquoi, 1~6. lls ne font eux- mêmes que fort peu d'usage des drogues médicinales, ibid. D'où vient qu'on se livre com- munément aux médecins, ibid. Sur quoi est fondée la connais- sance qu'ils prétendent avoir de la bonté de leurs drogues, 197. Les jurisconsultes et les médecins sont nuisibles aux pays qu'ils habitent, 517, 518.
Mr:DES. Pesamment et malaisé- ment armés, I, 444.
MÉDICIS (Catherine de), reine dt France, II, 334•
MÉDICIS (Laurent de), duc d'Ur- bin, I, 44•
Méditer. Occupation importante,
II, 473•
MÉcesxzus. Comment il fut re- pris par Apelle, chez qui il
s'avisa de parler de peinture, II, 368.
MÉxArrDRE. Sa réponse au repro- che qu'on lui faisait de ne pas travailler à une comédie qu'il avait promise, I, 184. Son mat sur la rareté des amis, zo9.
Mensonge. Vice très odieux, Y, 33• Doit être soigneusement sup- primé dans les enfants, ibid.
D'où vient qu'aujourd'hui
nous sommes si sensibles au reproche qu'on nous fait de mentis, II, 71. Les Grecs et les Romains étaient moins dé- licats que nous sur ce point,
ibid. et tolu.
Menteurs. Doivent avoir bonne mémoire, I, 3z.
Mer. Si c'est la crainte qui fait soulever l'estomac à ceux qui voyagent sur mer, II, 3z9 et ruiv.
Mèrer. Il est juste de leur laisser la tutelle de leurs enfants, I, 436. Quel fond on peut faire sur leur affection naturelle pour eux, 438. Quelle est la plus utile et la plus honorable occupation d'une mère de fa- mille, II, 415
Merlinr. Espèce particulière d'en- fants chez les mahométans,
I, 593•
MERVEILLE. Ambassadeur secret
de François Ier, assassiné à Mi- lan par le duc de Sforce, I, 34
et ruiv.
METELLUS• Ses belles paroles sur
les difficultés qui doivent ac-
compagner la vertu, I, 4G4. Métemprycore. Reçue par plusieurs nations, I, 476.
MÉTROCL$S. A quelle occasion il fut attiré de la secte des péri- patéticiens àcelle des stoiciens, I, GSG.
Metr. Servis alphabétiquement, I, 307.
MEXICAINS. Dïstinguaient le monde en cinq âges, et se croyaient dans le dernier lors- que les Espagnols vinrent les exterminer, II, 348. Quel ser- ment ils faisaient faire à leurs rois, 371 et ruiv. La première leçon qu'ils donnent à leurs enfants, 544.
MExIQuE. I`Tombre prodigieux d'hommes que sacrifiait an- nuellement le roi de ce pays, I, z3o. Combien de fois il changeait d'habit par jour, z58.
728 722 INDEX
Cruauté des Espagnols envers le dernier roi du Mexique, II, 346 et ruiv.
Mlnws. Fut obligé de révoquer la prière qu'il avait faite aux dieux, I, 648. .Est déterminé par un songe à se tuer, II,
zG1.
Miracler, que saint Augustin té- moigne avoir vus, I, Ig6. Mi- racles faux, comment accré- dités dans le monde, II, 474 et rsriv. Ce qui fait qu'on a de
la peine à se désabuser d'un
faux miracle, 475. et ruiv. His- toire d'un faux miracle qui
£ut sur le point d'être accré-
dité, quoique bâti sur un fon- dement très faible, 476. Si des événements miraculeux racon- tés dans nos livres sacrés on n'en peut rien conclure en faveur de pareils événements modernes, 480.
Mode. Entêtement et inconstance des Français sur ce qu'ils ap- pellent la mode, I, 3z9.
Modération. Requise même à l'égard de la vertu, I, zz6.
Celle qu'on doit garder dans
les troubles civils, II, zoé, et entre des gens brouillés, z1o.
Modestie. Fort nécessaire aux jeunes gens, I, a65 et .ruiv.; et aux femmes, II, 3az, et ruiv.
Maurr.La science des moeurs doit être inculquée de bonne heure dans l'esprit des enfants, I, i67 et ruïv. Les moeurs du simple peuple plus réglées que celles des philosophes, II, 65.
MOLLEY-MOLUCH, rot de Fez. Prêt à mourir de maladie, il livre bataille aux Portugais, et expire victorieux, I, 603 et ruiv,
Moracolarooa (Bataïlle deJ, I,
z4G.
Monde. Fréquentation du monde, de quelle unité, I, 168. Le monde doit être le livre d'un jeune homme, ïbtd. ei rsriv. La pluralité des mondes crue autrefois, et encore à présent ce qu'on en peut conclure, selon Montaigne, Y, g83, 584.. Le monde est sujet à des changements continuels, G4z
et ruiv.
Monde (Nouveau-). Réflexions sur sa découverte, I, z3a. Conformité surprenante des coutumes, moeurs et croyances, entre le Nouveau-Monde et le nôtre, 644. Du Nouveau- Monde, et du génie de ses habitants quand on en fit la découverte, II, 341. Il fut subjugué par les ruses des Espagnols plutôt que par leur valeur, 34z. Avec quelle inhu- manité les habitants du Nou- veau-Monde furent traités par les Espagnols, 343 et ,ruiv.
Monrtrer. S'il y en a véritable- ment, II, 639•
MONTAIGI~E (Pïerre EYQUEM, ret- gneur de J, père de l'auteur der Essais. Soins qu'il prit pour l'éducation de son fils, I, a87
et ruiv. Un de ses projets, z53•
Son portrait, 378. Demande à son fils la traduction de la Théologie naturelle, 48o-48a. Ai- mait àbâtir, 388. Nouveaux détails sur la manière dont il éleva son fils, 5 5 8 et rsriv.
MorrraacrlE (Miche! EYQUEM, rei-
gneur de), auteur der Essais.
Pourquoi il s'est amusé à les écrire, I, 30. Se plaint de son peu de mémoire, ibïd. et ruiv.
729 INDEX 723
Avantages qui en résultent pour luï, 3 a. Ennemi des vaines cérémonies, 46. Com- ment il s'est comporté, par rapport aux commodités de la vie, en trois sortes d'état où il z vécu, 6z. Comment il rëglait sa dépense, 64. Com- ment ii profitait de la conver- satïon des hommes, 7z. Temps précis de sa naissance, 8 5. Pour- quoi il eut soin de se familia- riser de bonne heure avec la mort, 88. Pourquoï refuser d'écrire l'histoire de son temps, i1o. II fut instruit dès l'en- fance à ne m@ler aucune finesse de tromperie dans ses jeux, z15. Méprisait la médecine, et pourquoi, i35. A quoi se réduit la connaissance qu'il avait des sciences, 15 5. Ses livres favoris, ibid. Jugement qu'il porte de son ouvrage, 157. Quel style lui plaisait le plus, 187. Comment il apprit le latin, 187 et suiv.; et le grec, 188. On l'éveillait dans son enfance au son de quelque ins- trument, 189. Comment il prit du goût poux la lecture dès l'âge de huit ans, 190 et suiv, Ne lut jamais de romans, 190. A quel âge il jouait les pre- miers rôles dans des tragédies latines, Ig1. Sa liaison avec La Boétie (voyez ce nom). En dif- férents temps, son goût pour la poésie a été différent, z6z. Critique qu'il fait de Pline le Jeune et de Cicéron, z80. En quoi i1 fait consister le mérite de ses Ersais, z8z. Son génie pour le style épistolaire, z83. Ennemi des compliments outrés qu'on emploie dans les lettres, x84. Peu propre à faire
des lettres de recommandation, ibid, Ëaivait ses lettres avec beaucoup de rapidité et de né- gligence, z85. Ce qu'il dit de sa manière de travailler et d'envisager un sujet, 334 et suiv. Comment il juge du prix de son livre, 347. Portrait et caractère qu'il fait de son père,
378 et suiv. Montaigne était peu sensible au plaisir de boire,
379 et suiv. Histoire d'un acci- dent qui lui causa un long évanouissement, 408, 409. Dif- ficultésattachées à l'étude cons- tante qu'il fait de lui-même, 414 et suiv. S'iY est blâmable d'entretenir le monde de soi, 41G. Ce qui lui amis- en tête de se mêler d'écrire, 4zz. Ne souffrait pas volontiers près de lui les enfants nouveau-nés, 4z4. A quel âge il se marin, 417. De l'affection quit avait pour son livre, 44z. Pourquoi il a caché le nom des auteurs de qui il a emprunté des pen- sées, 448. Ce qu'il cherchait dans les livres, 449. Pourquoi il préféraït les anciens aux modernes, 460. Ce qu'iI pen- sait d'Ovide sur la fin de ses jours, ibid. Poètes Latins qu'il mettait au premier rang, 451 Quel usage il faisait de Sénèque et de Plutarque, 453• Pourquoi il se plaisait surtout à l'histoire, 457 et suiv. En quoi consistait la vertu de Montaigne, 468 et suiv. Il était moins réglé dans ses opinions que dans ses moeurs, 470. En quoi consis- tait sa bonté, 471. Il pouvait résister aux plus fortes im- pressions de la volupté, 47z, Il avait le naturel fort tendre, 473. Son humanité à l'égard
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des b@tes, 475. Quelle était sa devise, 588. La faiblesse et l'inconstance de son jugement, 6; 5. Pourquoi il ne prenait pas aisément de nouvelles opi- nions, 638-639. Comment il obtint l'ordre de Saint-Michel, G48. Comment il se trouva pré- servé dans une maison sans défense, durant les guerres ci- viles, II, r4. Geste pazticulier de Montaigne, marque appa- rente d'une sotte fierté, 3z. Il était porté à ravaler le prix des choses qu'il possédait, et à ne pas faire grand cas de lui- même, 33. De toutes les opi- nions concernant le prix des hommes, quelles il embellissait plus facilement, 34. Il était toujours fort peu satisfait des productions de son esprit, 35• Quelle idée il avait de ses ou- vrages, 37. Se croyait peu propre à entretenir les princes, 38. Caractère de son style, ibid. et .ruiv. Son français était cor- rompu par le langage du pays où il vivait, 39. Facilité qu'il avait eue à parler et à écrire en latin, 40. Qualités corpo- relles de Montaigne, 4t. I1 était d'une complexion délicate et nonchalant, 43 et suie. En- nemi de la fatigue de délibé- rer, 4G. Dégoûté de l'ambition par l'incertitude qui l'accom- pagtse, 47. Peu fait aux meurs de son siècle, 48. Il haîssait la dissimulation, 49. Était natu- rellement ouvert et libre avec les grands, Sz. Avait la mé- moire fort infidèle, Sz. Était ennemi de toute obligation et contrainte, ibid. et suiv. Nou- vèlles preuves de la défectuo- sité de sa mémoire, S4. Ca-
ractére de son esprit, ibid. et auiv. Son ignorance des choses les plus vulgaires, 5 5. Mon- taigne était naturellement irré- solu, 57. Peu favorable au changement dans les affaires publiques, Sg. Sur quoi était fondée l'estime qu'il faisait de lui-même, 60; et l'idée qu'il avait de la justesse de ses opi- nions, Gr. Il aimait à louer le mérite dans ses amis, et même dans ses ennemis, G3. ll était peu prévenu en faveur de son siècle, G4. Pourquoi il parle si souvent de lui-même dans son livre, 7t et ,ruiv. Soulagement que Montaigne trouve dans la vieillesse, io7. Caractère de son courroux dans les grandes et les petites affaires, tz5, rzG. Devenu sujet à la colique, il s'accoutume à souffrir patiem- ment ce mal, r7r. Quel usage il tire de cette douloureuse ma- ladie, ibid. Il croit qu'on doit se plaindre librement dans le fort de la douleur, ibid. et auiv. Il se possédait assez lui-méme dans ses accès de colique, i73. I1 pense tenir de son père le mal de la pierre à quoi il est sujet, i7S, et le mépris qu'il a pour la médecine, i7G. Sur quoi il fondé ce mépris, ibid. et suie. Il préfère l'estime pré- sente àcelle qui pourrait le suivre après sa mort, tqq et suie. Quels biens il met en ligne de compte, zoo. Pour- quoi il a parlé si librement contre la médecine, zor. En quel état il serait, s'il venait jamais à se livrer entre les mains des médecins, ibid. Que ce n'est pas un désir de gloire qui l'a porté à Écrire contre
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les médecins, zoz et ruiv. Était ennemi de toute tromperie, zo5. Délicatement conscien- cieux dans ses négociations avec les princes, zoz et ruiv. N'embrassait aucun parti avec trop d'ardeur, zoé. Sa conduite entre des personnes de diffé- rent parti, zzo. Il fuyait les emplois publics et toutes sortes d'artifices, ztz, zr;. Pourquoi et comment il entreprit de par- ler de lui dans ce livre, zz3. Jugeait mieux de lui-même par ses propres réflexions sur sa conduite que par les reproches ou les louanges de ses amis, zz 5. Prenait son jugement pour directeur ordinaire de ses ac- tions, z 3 z. Ne se repentait point de la manière dont il avait con- duit ses affaires, z; 3. Se servait rarement des avis d'autrui dans la conduite de ses affaires, et en donnait rarement aux au- tres, ibid. et ruiv. Pourquoi il ne s'aERigeait pas lorsque les éeé- nements ne répondaient pas à ses désirs, z34. Ce qu'il jugeait d'un repentir causé unique- ment par l'âge, ibid. En quoi il faisait consister son bonheur, z3S. Peu attentif aux conver- sations frivoles, z39. Se blâme d'être trop délicat dans le com- merce qu'il est obligé d'en- tretenir avec le commun des hommes, ibid. Passionné pour des amitiés exquises, peu pro- pre aux amitiés communes, zoo. Quelle était la solitude qu'il désirait, 243. De quelle sorte d'hommes il recherchait la familiarité, 244. De la dou- ceurqu'il trouvait dans le com- merce des femmes, ibid. et ruiv. Il voulait que ce commerce fût
accompagné de sincérité, z4S. En amour, il préférait les grâ- ces du corps à celles de l'es- prit, z46. Quel usage il tirait de son commerce avec les li- vres, z47. Ce qu'il dit de sa bibliothèque et de sa situation, z48 et rurv. Se délivrait d'une passion par le moyen d'une autre passion, z57. Ce qu'il pense de ceux qui condamne- ront la licence de ses écrits, zG7. Il aimait à dire tout ce qu'il osait faire, ibid. Pourquoi il aimait à rendre sa confession publique, ibrd. et ruiv. Quelle raison l'engagea à se marier, quoique assez mal disposé pour le mariage, a76. Ce qu'il jugeait de la langue française, 3oz. Pourquoi, excepté Plutarque, il aimait à se passer de livres en écrivant, 3oz, et à compo- ser chez lui, oil il n'était aidé de personne, ibid. et ruiv. II était fort sujet à imiter, 303. Produisait ordinairement ses plus profondes pensées à l'im- proviste, 304. N'aimait pas à être interrompu lorsqu'il par- lait, ibid. Son goût sur le cha- pitre de l'amour, 3z3. Fort libre dans ses paroles com- ment il excuse cette licence, 3t8. Avec combien de discré- tion et de bonne foi il se con- duisait dans ses amours, 3tg et ruiv. Croyait que l'amour était salutaire, pris avec mo- dération, 3z4. Nepouvait souf- frir ni coche, ni litière, ni ba- teau, 33 t. N'a jamais souhaité des postes fort élevés, 350. Il aurait préféré une vie tran- quille et délicieuse à celle d'un Regulus, 35t. N'aimait ni à maîtriser ni à être maîtrisé,
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ibid. Souffrait sans peine d'être contredit en conversation, 3 S 9• Pourquoi il se défiait de l'ha- bileté d'un homme lorsqu'il le voyait dans un grand poste, 372. Aimait à railler et à ctre raillé, 375 et ruiv. Comment il s'y prenait pour juger d'un ouvrage d'esprit dont l'auteur le voulait faire juge, 376. Com- ment il plaisante sur le dessein qu'il a pris d'enregistrer ses propres fantaisies, 38r. Il était plus sage et plus modéré dans la prospérité que dans l'ad- versité, 383. Pourquoi il se puisait à voyager, 384. Fuyait l'embarras des affaires domes- tiques, 386. Était peu sensible su plaisir de bâtir, et à d'autres plaisirs d'une vie retirée, 388. Aimait à se fier à ses domes- tiques, 390. $vitait de s'ins- truire de ses propres affaires, par pure négligence, 39r. Nul- lement enclin à thésauriser, il était assez habile à dépenser, 392• Ennemi des répétitions, 400. Se défiait de sa mémoire, lors même qu'il avait appris un discours par cæur, 4or. Faisait volontiers des additions à son livre, mais n'y corrigeait rien, 402. Fort exposé dans sa maison durant les guerres ci- viles; pourquoi il est fâché de n'être à couvert du pillage qu'à la faveur d'autrui, 405. Montaigne se tenait absolu- ment obligé par les engage- ments de la probité et de ses promesses, ibid. et ruiv. Il était si ennemi deu contrainte qu'il comptait pour un gain d'être dégagé de son attachement à certaines personnes par leur ingratitude, 406. Se félicitait
de ne devoir rien aux princes, et de vivre dans l'indépen- dance, 407. Sa tendresse pour Paris, 4i2. II regardait tous les hommes comme ses compa- triotes, 4r 3. Avantages qu'il trouvait à voyager, 4i4. Pour- quoi il aimerait mieux mourir ailleurs que chez lui, 4zq. Vou- drait être assisté d'un sage ami en sortant du monde, 4zo. Ce qu'il gagne à publier ses moeurs, 42t. Quels étaient ses préparatifs par rapport à la mort, 424. Sa manière de voya- ger, 425. De quel genre de mort il s'accommoderait le mieux, ibid. ei ruiv. Il se prêtait sans peine aux différents usages et aux manières de chaque pays, 427 et ruiv. Aurait aimé un compagnon de voyage avec qui il eût pu s'entretenir, 429• Raisons qui auraient pu dé- tourner Montaigne de u pas- sion de voyager, 430. Ce qu'il répond à ces raisons, 43i. Pourquoi il est obligé de se peindre tel qu'il est, 434• Il était peu propre au maniement
des affaires publiques, 43 S Pourquoi il aimait à faire aes digressions, 438. Son inclina- tion poux la ville de Rome, 44 i et ruiv. Pourquoi Mon- taigne ne comptait point pour un malheur de n'avoir point d'enfants qui pussent porter son nom, 443• Une des faveurs de la fortune qui lui plaisait le plus, ce fut d'avoir été fait bourgeois de Rome, 444 et ruiv. Se passionnait pour fort peu de choses, 447. Pourquoi il s'opposait aux affections qui l'attachaient à autre chose qu'à lui, ibid. et ruiv. $lu maire de
733 INDEX 727
Bordeaux, il fut obligé d'ac- cepter cette charge, qui lui fut continuée par seconde élection,
449. Portrait qu'il fit de lui- même àmessieurs deBordeaux,
450. Pourquoi il étendait ses
besoins au-delà de ce que la
sature exige nécessairement, 4S4 et ruiv. En épousant un parti, il n'épousait point les
injustices et les entêtements
ridicules de ce parti, 45 7. Avait soin de ae pas devenir esclave de ses affections, 459• ~m- ment, dans la conduite de ses affaires et de ses propres ac- tions, il évitait les inconvé- nients en les prévenant, ibid. et .ruiv. II s'opposait d'abord au progrès de ses passions, 460. A quel prix il a eu soin d'éviter les procès, 46z et ruiv. Juge- ment qu'on fit de la manière dont il s'était acquitté de sa mairie de Bordeaux, 467. En quelles sortes d'affaires Mon- taigne aurait pu être employé utilement, 468. Quel était le miracle le plus réel à ses yeux, 474 et .ruiv. Il était ennemi des décisions trop hardies, 478. Maltraité des deux partis du-
rantles désordres d'une guerre
civile, comment il souffrit cette
infortune, i93. A quelles ex-
trémités il fut réduit par la
peste qui le chassa de chez
lui, 497. 498• Dans quelle vue Montaigne a chargé son livre de citations, SoG, 507. Son air naïf lui a été d'un grand usage, et en particulier dans deus occasions très importantes, 5 r z et ,ruiv. La simplicité de son intention, qui paraissait dans
ses yeux et dans sa voix,
empêchait qu'on ne prît en
mauvaise part la liberté de ses discours, 5 t 5• ll s'étudiait lui- même plus qu'aucun sujet; ce qu'il apprenait par là, 525. Cette étude l'instruisait à juger
passablement des autres, Szg.
Il se serait cru propre à parler librement à son maître, et à
lui apprendre à se connaître
lui-même, 5;r et :ruiv. Pour- quoi il croit que son livre peut fournir des instructions utiles à la santé du corps, 53i et .ruiv. Malade, il conservait la même manière de vivre que lorsqu'il était en santé, S34• Fuyait la chaleur qui vient directement du feu, ibid. Usages auxquels il se trouvait asservi dans sa vieillesse, 538. I1 avait soin de se tenir le ventre libre, S4o. Sain et malade, ilsuivait volon- tiers ses appétits naturels, S41• Pourquoi le parler lui nuisait dans ses maladies, 543. Pour- quoi il évitait de consulter les médecins, 544• Il aimait à flat- ter son imagination dans ses maux, comme par exemple dans la gravelle, ibid. Il était grand dormeur, 5 S 3 • Il avait naturellement la constitution fort saine, dont il sentait les effets jusque dans la vieillesse, 5 S S• Son esprit peu troublé par les maux du corps, ibid. et ruiv. Ses songes plutôt ridi- cules que tristes, 5 5 6. Il était peu délicat à table, 557. Il fut
dressé, dès le berceau, à la
plus commune façon de vivre, 558• Fut tenu sur les fonts par des personnes de la plus basse naissance, ibid. Quel fut le fruit de cette éducation, ibid. et ruiv. Il n'aimait pas à être longtemps à table, S59•
734 ~z8 INDEX
Da quelle espèce d'abstinence il était capable, ibid. De son goût, qui a eu ses changements et ses révolutions, 56i. Il était friand de poisson, et n'aimait point à le mêler avec la chair, ibid. Jeûnait quelquefois, et pourquoi, ibid. et ruiv. Règles qu'il observait à l'égard de ses vêtements, 56z. Il préférait le dîner au souper :quelle mesure il observait dans son boire,
563. Son goût par rapport à l'air, 564. Il était plus incom- modé par un grand chaud que par un grand froid, ibid. Il avait la vue longue, mais ses yeux étaient aisément fatigués par l'exercice, ibid. Sa démar- che : il se tenait fort peu dans une même situation, ibid. et ruiv. Il mangeait avec trop d'avidité, 565. Ce qu'il jugeait des plaisirs de la table, ibid. Dans quel rang il mettait les plaisirs purs de l'imagination et les plaisirs corporels, 566 et ruio. Usage qu'il faisait de la vie, 57i. Il aimait à goûter les douceurs de son état, 57z. Ses discours s'accordaient avec ses moeurs, 573•
Moxr-DORÉ. Mis pax Montaigne au rang des meilleurs poètes latins de son temps, II, 65.
MoNraoar (Jean V, comte de), duc de Bretagne, I, z63 et ruiv.
MONTLUC (Blaire de), maréchal de France, I, 434-435•
MONTMORD (Le reigneur de), I, z3.
MoxrraoRsrres (Le conndtaFile de). Sa conduite au siège de Pavie, I, 6g. Sa mort est un des évé- nements les plus remarquables du temps, R, 65.
Morale. Leçons de morale, aussi
méprisées de celui qui les fait
que de celui à qui il les fait,
II, 43z.
Moxozo (Matteo di), complice des menées contre le duc d'Athènes, I, r4o.
ttifort. En quel sens elle nous acquitte de toutes nos obliga- tions, I, z7. Diversité d'opi- nions touchant la mort, 48. Plaisanteries dites à l'heure de
la mort, ibid. et ruse. Mort recherchée avec avidité, 49. Unique juge du bonheur des
hommes, 79. Mépris de la mort, un des principaux bien- faits de la vertu, 83. Plusieurs exemples de morts extraordi- naires et soudaines, 85, 86. Combien il importe d'être pré- paré d'avance à la mort, et de se familiariser avec elle, 88. Quelles sont les morts les plus saines, qo. Ive pas craindre la mort nous procure une vraie liberté, 93. Motifs d'en user ainsi, ibid. La mort fait partie de l'ordre de l'univers, 96. Pourquoi elle est mëlée d'amer- tume, q8. Pourquoi elle nous paraît autre à la guerre que dans nos maisons, 99. Mort, recette à tous maux, 384. Elle dépend de la volonté de l'homme, ibid. Raisons contre une mort volontaire, 385. Raisons qui peuvent porter l'homme à se donner la mort, 387. Morts funestes, pour avoir été pré- cipitées, 389, 390. Mort pré- férée à l'esclavage, 390; et à une vie malheureuse, 39z. Mort désirée pour l'espérance d'un plus grand bien, 396. On ne la peut essayer qu'une fois, et nous sommes tous apprentis quand nous y venons, 406.
735 INDE' 729
Comment on peut se familia- riser avec la mort, 407. Si les défaillances, dans l'agonie de la mort, sont fort douloureuses,
410. La mort s'interprète par
la vie, 46G. Ce qu'on doit ju- ger de la fermeté de bien des gens qui se sont donné la mort, II, 4. La mort la plus dési- rable, ibid. L'envie de mourir utilement est très louable, mais l'exécution n'en est pas en notre puissance, 8z. Si ceux qui, prêts à recevoir la mort
sur un échafaud, se livrent à
de grands transports de dévo- lion doivent être loués de fer- meté, z54. Si, lorsqu'en meurt dans une bataille ou dans un combat singulier, on pense beaucoup à la mort, ibid. Diffé- rentes considérations qui nous
empêchent de penser directe-
ment à la mort, z g g. A quoi sert la préparation à la mort, go1. La mort fait partie de notre être, et est très utile à la nature, gog et ruiv.
Mvclus Sc~vol.A. Sa fermeté à souffrir la douleur, I, g8.
MULEASSES, au mieux MUI.EY- HAçAx, roi de Tunir. Ce qu'il blâmait dans la conduite de son père, I, 4z8.
Muter et muletr. Monture hono- rable et déshonorable en diffé- rents pays, I, ;zg. Exemple d'une subtilité malicieuse dans un mulet, gz1.
Multitude. Combien son juge- ment est méprisable, II, zz.
Muxar (Marc-Antoine). Mis par Montaigne au rang des meil- leurs orateurs de son temps,
I, 188. Ses tragédies latines représentées au collège de
Guyenne, Ig1.
MusA, mldecin d'Arrgurte, II, 41 z. Muscs. Sont le jouet et le passe-
temps de l'esprit, II, zgo. Sont
en grande liaison avec Vénus,
z71.
MUSSIDAN (Siège da), I, 24. MYSON, un der reps Sager. Sa ré-
ponse àcelui qui lui demanda
de quoi i1 riait liant rein, II, ;64.
N

Nacre. Quelle liaison elle entre- tient avec le pinnothère, I, gzg.
NANSAUT Ou NASSAU (I.e comte de), I, z;.
Nationr. S'il y en a qui dorment
et veillent sis mois de suite,
I, ;04. Nations qui ont eu un chien pour leur roi, 497. Qui
ne s'expriment que par gestes,
499•
Nature. Elle est supérieure à l'art,
I, z3g> 499• Ce que Montaigne conclut de là en faveur des bêtes contre l'homme, goo.
L'étude de la nature est une pâture pour l'esprit humain, g 67, g 68. Aller relon !a nature ce que c'est, selon nous, g86. Se conformer à la naturt, pré- cepte de grande importance, même par rapport à l'extérieur, II, g I1. La nature a rendu agréables à l'homme les actions qu'il doit faire nécessairement,
g67•
Naturel ranguisaire à l'lgard der
bêler. Ce qu'il dénote, I, 476. NAUSIPHANFS, dirciple de Pyrrhon.
736 73~ INDEX
Croyait tout incertain, I, 58G. Nécessité. Est une violente maî-
tresse d'école, I, 314. Nécerrltét naturelles. Leurs limites,
I, z74.
Neige. Les anciens s'en servaient
pour rafraîchir leur vin, I, 33z• NÉORITES. Comment ils traitent
les corps morts, II, 498• NÉRON. Magnanimité de deux
soldats interrogés par ce prince
I, 13. Ce qu'il sentit en quit- tant sa mère, dont il avait or- donné la mort, 265. Acte d'hu- manité qu'il fait paraître en signant la sentence d'un cri- minel, 365.
Neutralité. N'est ni belle ni hon- nête dans les guerres civiles,
II, zoé.
NICÉTAS, ON plutBt HICÉTAS, Sy- racusain. Aété un des premiers 3 soutenir le mouvement de la terre, I, 640.
NICIAS. Comment il perd l'avan- tage qu'il avait nettement ga- gné sur les Corinthiens, I, 14.
NINACHHTUEN, seigneur iudiex. Se jette dans le feu pour ne pas
survivre à son déshonneur,
I, 393•
NIgBÉ. Pourquoi les poètes ont feint qu'elle fût convertie en rocher, I, 8.
Nobles. Distribués en un festin en différentes tables, suivant la ressemblance de leurs noms,
I, 307. A quel rang sont élevés dans le royaume de Calecut,
II, z74.
Noblerre. Noms fiers et magni- fiques de l'ancienne noblesse,
I, 3oG et ruiv. Ce qui la consti- tue essentiellement en France, 4z1. La noblesse n'est point jointe nécessairement à la vertu
II, z74.
Noms. Pris en mauvaise part, I, 306. Noms plus ordinaires dans les généalogies de quel- ques princes, ibid. et suie. Il est bon d'avoir un nom facile à prononcer, 307. Prendre le nom de ses terres :confusion que produit cet usage, 309 et ruiv. Changements de noms contribuent à falsifier les fa- milles les plus obscures, ibid. Noms et surnoms diversement changés, 310. Noms communs à plusieurs personnes, 311.
NOUE (Le sieurde LaJ. Son éloge, II, z77.
Nouveautés. Introduites dans les lois, sont toujours funestes, I, Iz6 et ruiv. Le meilleur pré- texte enest très dangereux, I zg. Dans les habits, les danses, etc., sont funestes à la jeunesse, 3o1-3oz.
Nu. La coutume d'aller nu n'a rien de contraire à la nature, I, z55 et ruiv. L'homme est le seul animal abandonné nu sur la terre, 500.
NUMA, roi de Nome, I, 5 ~ I.
NUMIDES. Pourquoi, montés â cheval dans le combat, ils me- naient unsecond cheval, I, 319•
0

Obéissance purt. Première loi que Dieu a imposée aux hommes,
I, 539•
OCTAVIUS (Sagitta). A quelle action barbare ïl fut cntra?né par sa jalousie, YI, zg1.
737 INDEX 731
Oiseaux. Prédictions qui se tirent de leur vol, I, 517. Oiseaux passagers prévoient le change- ment des saisons, ibid.
OrrrvetE Ses dangereux effets, I, 28 et ruiv.
OLIVIER (Le chancelier). Mot qu'on lui attribue, II, 48.
Opiniâtreté. Doit être d'abord ré- primée dans les enfants, I, 33• De celle des femmes, II, 131. Est sæur de la constance, au moins en vigueur et fermeté, 132. Opiniâtreté et affirmation sont signes exprès de bêtise,
52G.
Opinions. $pousées aux dépens de la vie, I, 49. Donnent du prix à bien des choses, 61, 62. De la liberté des opinions phi- losophiques, 65 5
Oracles. Quand ils ont commencé
à perdre leur crédit, I, 38. ORANGE (Guillaume de Nassau,
prince d'), II, 636.
Orateur. Il est attendri par un
rôle feint qu'il joue lui-même, II, 259.
Ordrer de chevalerie. Institution louable et d'un grand usage, I, 418. L'ordre deSaint-Michel, d'abord très estimé, comment est venu à tomber dans le mé- pris, ibid, et ruiv. Il est diffi- cile de mettre en crédit un nouvel ordre de chevalerie, 420.
Orgueil. Ses funestes effets, I, S 5 2.
ORIGÈNE. Pourquoi il s'aban- donna àl'idolâtrie, II, 268 et ruiv.
OsroRlus. Avec quelle fermeté il se donna la mort, II, 4.
OTANES. A quelle occasion il renonça au droit qu'il avait de prétendre au royaume de
Perse, II, 351•
OrxoN. S'endormit un peu avant que de se tuer, I, 302 et ruiv. Ce qu'il eut de commun avec Caton, 303 et ruiv.
OVIDE. A quel âge IViontaigne commença de s'en dégoilter, I> 450.

P

PALUEL ~LE~, danseur, I, 163.
PALUS MÉOTIDES. Combien les gelées y sont âpres, I, 258.
PANETIUS. Sage réponse de ce philosophe à un jeune homme qui lui demandait s'il siérait bien au sage d'être amoureux, II, 22I et JlllD.
PARACELSE, médecin alchimrrte, I, 641 et II, 185.
PARIS. Ce que pense Montaigne de cette ville, I, 349•
Parlementer. Voyez Place arriégée. Pardeurr. De deux espèces, les uns
propres à être prêcheurs, et les autres avocats, I, 35, 36.
PARMÉNIDE. CC qu'il prenait pour Dieu, I, 572. Son opinion sur la nature de notre âme, 606.
Parole. La plus parfaite est sus- ceptible de divers sens, I, GS~.
PARTHE$. Presque tou)011rS à che-
val, I, 32I. Description de leurs armes, iGid., 446. 447•
PASICLÉS. Impudence de ce phi- losophe cynique, I, 331.
Parrionr. Celles qui se laissent goûter et digérer ne sont que
738 73 z INDEX
médiocres, I, Io. On s'en prend à des choses inanimées pour les amuser, 19 et suie. Les pre- miers mouvements des pas- sions permis au sage par les stoiciens, 45. Passions déré- glées animent et accompagnent les plus éminentes vertus, G37. puels effets doit produire leur diversité, 638. On peut se dé- gagér d'une passion par le moyen d'une autre, II, z56. Comment les passions sont dis- sipées parle temps, z57. ]rsem- ples de passions très violentes excitées par des causes frivoles, 464•
Patanetre. Prière que les chrétiens devraient constamment e:n- ployer, I, 350.
PAIJLINA, f male dC Saturninus. Matrone de grande réputation à Rome, qui pensait coucher avec le dieu Sérapis, I, 593.
PAL'LINU3, évêque de Nole. Ce qu'il dit après le sac de cette vilie, étant dëpouillé de tous ses biens et prisonnier, I, z71.
PAU$11NIA$ le Lacddémonien. Sup- plice qui lui fat infligé, et dont sa mêre dorme la première idée, I, zzs.
PAUSANIAS le Macédonien. Cité comme exemple des inconvé- nients d'une profonde ivresse, I, 375•
PAVIE (Siège de), I, 6g.
PAXEA, femme romaine. Pourquoi elle se donne la mort, I, 393•
Payr. Petit pays otY régnaient la pais et la santé, parce qu'il n'y avait ni gens de loi ni mé- decins; comment il fut enfin exposé aux procès et â une légion de maladies, II, 193 et suiv.
Paysans et phioosophes. Hotlnêtes gens, I, i46, 347•
Pédants. Méprisés en tout temps des plus galants hommes, I, 141 et ruiv. Extrême différence entre les anciens philosophes et nos pédants, 14z et suiv. Carac- tère d'un parfait pédant, 148.
PÉGU (Royaume du). Tous les habitants y vont les pieds nus en tout temps, I, z57.
Peina. I`lait avec le péché, I, 4oz. Peines dans une autre vie, sur quoi fondées, 574•
PÉLAGIE (Sainte). Mort de cette vierge, I, 391.
PELLETIER, médecin ei mathémati- cien, I, Io4• II, z1.
PPrer. flnt plus d'affection pour leurs enfants que les enfants n'en ont pour leurs pères, I, 4z3. Comment cette affection devrait être réglée, 4z4. En quel temps les pères doivent admettre leurs enfants au par±age de leurs biens, 4z5. Jeunes gens poussés au larcin par l'avazice de leurs pères, ihid. et suiv. Mauvaise excuse des pères qui thésaurisent pour sc faire respecter de leurs en- fants, 4z6. Par oti: ils doivent se rendre respectables, 4z7. Un père sur l'âge doit laisser l'usage de ses biens 3 ses en- fants, mais avec la liberté de les reprendre s'ils abusaient de cette bonté, 4x8 et suiv. Un père doit se familiariser avec ses enfants qui le méritent exemple remarquable sur ce su- jet, 431 et suiv. Dureté de cer- tains pères qui privent leurs enfants du fruit de leuzs biens, même après leur mort, 43z• Indiscrétion des pères qui châ- tient leurs enfants dans de vio-
739 INDEX 733
lents aces de colère, II, 119. Ressemblances qui passent des pères, aieux ou bisaieux, aua enfants, 174 et 175.
PÉRIANDER, médecin grec. Repro- che que lui faisait Archidamus de quitter la gloire de bon médecin pour acquérir celle de mauvais poète, I, 72.
PÉRIANDER, tysau de COrlutbe. JUS-
qu'o>7 il porta l'amour qu'il avait pour sa femme, II, 311.
PÉRou. Le dernier roi du Pérou, comment traité par les Espa- gnols, II, 345. Pompe et ma- gnificence des ouvrages du Pé- rou, 348 et ruiv.
PERROZET, habile cartier, II, 51G. PERSE. Jusqu'à quel temps les
rois de Perse retenaient leurs
femmes dans leurs festins, I,
227.
PERSES. Enseignaient la vertu à leurs enfants, au lieu des lettres,
I, 151. Traitaient de leurs prin- cipales affaixesaprès boire, 376.
PERSÉUS, auditeur de Zéron. A quoi il dit qu'on a attaché le nom de Dieu, I, 573.
PERSÉUS, roi de tLlacédoine. Prison- nier àRome, mourut par la privation du sommeil, I, 668. Son caractère, qui est à peu près celui de tous les hommes,
II, 530
PESCAIRE (I.e marquir deJ, I, 26.
Perte. Description d'une pesta
qui survint dans le pays où
était 14Sontaigne, II, 497 et ruiv. Fermeté du peuple dans ce désastre générai, 498.
PÉTRARQUE, I, 62G.
PÉTRONIUS (Granita), guetteur dans l'armée de Cérat. Sa réponse à Scipion qui, l'ayant fait pri- sonnier, lui offrait ]a vie, II,
ISI.
PÉTRONIUS, favori da Néron. Avec quelle mollesse il mourut, II,
426.
Petr, qu'un homme avait à com- mandement; histoire sur ce sujet, rapportée pax saint Au- gustin, I, Io6. Pets organisés, selon Vivès, ibid.
Peupler, qui n'attaquent jamais leurs ennemis qu'ils ne leur
aient déclaré la guerre, I, 22. Chaque peuple content du
gouvernement auquel il est accoutumé, 122. Peuples chez qui les enfants mangent leurs
pères trépassés; autres qui les
brnlent, ibid. Qu'il faut au peuple une religion palpable, 571. Qu'il est besoin qu'il
ignore beaucoup de choses
vraies, et qu'il en croie beau- coup de fausses, 597. Peuples chez qui le fils mangeait son père, et pourquoi, 653. Si le peuple a raison d'être choqué
des dépenses extravagantes du
prince, II, 334. Comment les politiques l'amusent dans le temps qu'ils le maltraitent le plus, 383. Avec quelle indis- crétion les peuples se laissent mener par les chefs de paru,
459•
Peur. ~trallges effets de cette pas- sion, I, 75 et ruiv. Effets oppo- sés qu'elle produit, 76 et ruiv. Pousse quelquefois à des ac- tions valeureuses, 77. Suspend toute autre passion, ibid. et ruiv. E4ême effet produit parla peur
et par une extrcme ardeur de
courage, 345•
Pbalarica. Espèce d'arme; sa des- cription et son usage, I, 323•
PHARAX. Empêche d'autorité un roi de Lacédémone de pour- suivre uncorps de troupes qui
740 734 INDEX
venaient d'échapper à une dé- route, I, 314•
Pxfx~crD$s. Lettre qu'il écrivit à Thalès, comme il expirait, I,
555•
PxILlrrs. Sa lettre à Alexandre, où il .le reprend de ce qu'il tâchait de gagner les Macédo- niens par des présents, II, 337• Comment Philippe satisfit à l'équité et aux formes judi- ciaires, après avoir prononcé un jugement dont il reconnut l'injustice, sz3.
PHILIPPIDHS. Sage réponse qu'il fit au roi Lysimachus, II, z1o.
PxILlsrus, chef de l'armée de rner du jeune Denys. Comment il se trouva réduit dans un combat à se donner lui-même la mort, II, 38z, b.
PiIILOP~MEN. De quoi loué par Plutarque, I, 130. Sa conduite dans une bataille contre les Lacédémoniens, 305 et ruiv.
Philoropher. Ce que c'est, I, 81 et ruiv.
Philoropher. S'il convient à un philosophe d'écrire l'histoire, I, IIo, III. Philosophes, pour- quoi méprisés, Iqz et ruiv. Extrême différence qu'il y a entre eux et nos pédants, 144 et ruiv. Ils renoncent malaisé- ment au désir de la gloire, z86. Sectes entières de philosophes qui ont méprisé les disciplines libérales, 561, 56z. Leur con- duite àl'égard de la religion et des lois, 568 et ruiv. S'ils ont parlé sérieusement de la hiérarchie de leurs dieux et de la condition des hommes dans une autre vie, 579. S'ils ont traité la science sérieusement,
610. Opinions licencieuses
qu'ils ont débitées concernant
le vice et la vertu, et les lois communément établies, 655 et ruiv. Philosophes qui ont pr@- ché le mépris de la gloire, II,
I G.
Philorophee. Vanité des recherches philosophiques, I, sz et ruiv. Philosophie pleine d'incerti- tudes et d'extravagances, 56. En quoi consiste la vraie, au jugement de Platon, 16z. Pour- quoi la philosophie est mépri- sée par les gens sensés, 17z. La philosophie, formatrice des meurs, s'ingère partout, 177. La philosophie et la théologie se mêlent de régler toutes les actions des hommes, zz6. La philosophie nous renvoie à l'ignorance pour nous mettre à couvert des maux qui nous pressent, z33. Elle nous con- seille ridiculement d'oublier nos maux passés, z34. Recette qu'elle ordonne à toutes sottes de nécessités, qui est de mettre fin à la vie que nous ne pou-
vons endurer, z36. La philo-
sophie est une poésie sophisti- quée, z83. Reproche qu'on peut faire à quiconque se mêle de philosophie, ibid. Comment les faibles, au dire de Socrate, corrompent la dignité de la philosophie, II, 367.
PHILOxENUS• Comment il témoi- gna son dépit contre celui qui lisait mal ses ouvrages, I, G68.
Pxxsx~, fameure courtirane. Com- ment elle gagna ses juges, II,
So9•
Phyrionomie avantageuse. N'est pas fondée directement sur les beaux traits du visage, II, SIo. Si l'on peut faire quelque fond sur la physionomie, ibid.
PxrroN, gouvernera de I~bège. Avec
741 INDEX 735
quelle constance il souffre les traitements barbares de Denys le Tyran, I, 5.
PIBRAC. Son éloge, II, 395•
Pie. Comment une pie vint à imiter le son de la trompette, I, Sxz.
Piedr. Façonnés au service que rendent les mains, I, x x s.
Pigeorrr. Dressés à rapporter ré- ponse, II, 85.
Plsorr, général romain. A quel excès d'injustice il fut entraîné par colère et par la dureté de son tempérament, II, xzz et ruiv.
Pitié. Comment elle dissipe l'ini- mitié, I, 3. En quoi elle paraît vicieuse aux stoiques, 4.
Plrrecus. Quel était le plus grand mal qu'il eût à souffrir dans la vie, II, z58.
Place arriégée. Si le gouverneur doit en sortir pour parlemen- ter, I, zx et rsriv. Places sur- prises dans le temps qu'on par- lementait, z3 et ruiv. Défense trop opiniâtre d'une place, pourquoi punie, G9. Gouver- neurs de place, comment punis de leur lâcheté, ibid. et ru1v.
Place corrrrrlaire. A table était plus accessible, et pourquoi, I, 400.
Plairir. C'est le but et le fruit de la vertu des hommes, I, 8x, 8z. L'esprit et le corps doivent s'aider mutuellement dans son usage, II, 3zz et ruiv.
PLATON. Beau précepte qu'il al- lègue souvent dans ses écrits, I, xx. Comment il rangeait les biens corporels, 65. Comment il tança un enfant qui jouait aux noix, xx4. $loge de ses lois sur l'éducation de la jeu- nesse, x77 et ruiv. Combien de serviteurs il avait, 34z. Or-
donne une sépulture ignomi- nieuse pour les suicidés, 387. Dialogues de Platon; ce qu'en jugeait Montaigne, 455. Im- pression que fit sur plusieurs de ses disciples son discours sur l'immortalité de l'âme, 487. Ne voulait pas qu'on parlât aux hommes d'enfer et de Tar- tare, 488. Quels ont été ses véritables sentiments, 565. A combien de sectes il a donné naissance, ibid. Pourquoi il a choisi de philosopher par dia- logues, 566. Opinion peu dé- terminée qu'il avait sur la na- ture de Dieu, 569 et 572. Sur les plaisirs qu'il promet à l'homme en l'autre vie, 375 et ruiv. Conte qu'on a fait sur sa naissance, 593• Si Platon a dit que la nature est une poésie énigmatique, 599. Cotxxment Timon l'appelait par injure, ibid. Ce qu'il disait de la nature de notre âme, 606. Définition ridicule de l'homme, faite par Platon, Go8. Pourquoi ce phi- losophe refusa une robe par- fumée, 654. Sa retenue dans un accès de colère, II, xzz. Par qui surnommé !'Homère des philosophes, x63. Beau mot de lui au sujet de ceux qui en médisaient, z88. Sa loi pour décider de l'opportunité de tout mariage, 3 t 5. Quelles qua- lités il exige d'un homme qui prétend examiner l'âme d'un autre homme, 53x. Ce qu'il exige de celui qui veut entre- prendre de guérir les maladies des hommes, S 3 3
Pxaurrz:. Goût de ceux qui l'éga- lent àTérence, I, 4S x.
PLxxs k Jeuxe. Dans quelle vue il conseillait la solitude, I, z75.
742 73G INDEX
I.e peu de solidité de ce conseil, ibid. et auiv. A quelle fin il a publié des lettres qu'il avait écrites à ses amis, z78.
PLUrARQUE. Éloge qu'en fait Montaigne, I, IG7. Ce qu'il
juge de Brutus et de Torqua-
tus, qui condamnèrent leurs enfants à la mort, 381. Plu-
tarque et Sénèque comparés, 454• Plutarque croit qu'après la mort les gens vertueux de-
viennent enfin de vrais dieux, 6z3. Sa douceur, son équité, II, Iz1. II est justifié par Mon- taigne du reproche que lui fait Jean Bodin d'avoir éait des choses incroyables, Iz8 et .fuie. Si Plutarque a manqué d'équité dans le choix qu'il a fait des Romains pour les mettre en parallèle avec les Grecs, 13 z. Il est moins tendu, et pat consé- quent plus persuasif que Sé-
nèque, 488.
Poérie. Celle qui est excellente est au-dessus des règles, I, z6z. Poésies d'un goût bizarre, 344. Poésie populaire, comparable à la meilleure, 347. Poésie mé- diocre insupportable, ihid.
Poc~te. Ses saillies dépendent beau- coup de la fortune, I, 135. Est de tous ouvriers le plus amou-
reux de son ouvrage, 44z et
ruiv. Poètes latins et français du temps de Montaigne, II, 65.
Poison. Gardé et préparé aux dé- pens du public, pour ceux qui voudraient s'en servir, I, 397•
Poisson. On le faisait voir nageant dans les salles basses des an- ciens, I, 33z. Petit poisson qui arréte les navires en pleine mer, SIG. Assistance que se pr@tent entre eux les poissons, Sz8 rt tXJD.
POITIERS. Fondation de Notre- Dame - la -Grande dans cette ville; son origine, I, 307 et ruiv.
PoL (Pierre), docteur en théologie. Comment il se promenait dans Paris sur sa mule, I, 3z4.
POLÉMON, philosophe. Pourquoi appelé en justice par sa femme, II, z80.
Police humaine. Pleine d'imperfec- tions, abesoin du vice pour se soutenir, II, zoG.
Politiquer. Comment ils amusent le peuple dans le temps qu'ils
le maltraitent le plus, II, 383.
POLLTO. Voyez ASIIVIUS POLLIO.
POLONAIS. Se blessent pour auto- riser leur parole, I, Sg.
Poltronnerie. Si elle doit @rte pu- nie de mort, I, 7o et ruiv. Com- ment on la punit ordinaire- ment, 71. Est mère de la cruauté, II, 9G.
POMPÉE.. Pardonne à toute une
ville, en considération de la générosité d'un citoyen, I, 5-G. Blâmé de n'avoir pas bien su profiter de l'avantage qu'il eut une fois suz César, 313 ; et d'avoir ordonné à ses troupes d'attendre l'ennemi, au lieu
d'aller fondre sur lui, 316 et
raiv. $tait bon homme de che- val, 3zo. Déclarait ses ennemis tous ceux qui ne l'accompa- gnaient pas à la guerre, 45G.
POMPÉE, danseur du temps de Mon- taigne, I, 163.
POMPEIA PAITLTNA, femme de Sé- xègue. Résolue de mourir avec son mari, se fait ouvrir les veines des bras, II, G77 et ruiv. Néron emp@cha l'exécution de
ce dessein, G79 et ruiv.
PoarucAls. Chassés par des mou- ches àmiel de devant une ville
743 INDEX 737
qu'ils assiégeaient, I, Sz4 et ruàv.
PO$IDONIu$, pbàlo.ropbe rtotcun. De quelle manière il triomphe de )a douleur, Y, 53•
Porte. Chevaux de poste, établis par Cyrus, II, 84. La même chose pratiquée par les Ro- mains, ibàd. Comment on cou- rait la poste au Pérou, 85.
Posrvallvs, dictateur. Pourquoi il fit mourir son fils, I, xx5.
Poncer. Coutume de contracter alliance en se blessant, s'entre- suçant les pouces, II, 94• ~t5'- mologie du mot pouce, ibàd. Comment nommés en langue grecque, ibid. Pouces baissés, marque de faveur; et haussés, marque du contraire, 95. Com- ment étaient punis autrefois chez les Romains ceux qui se coupaient les pouces, ibid. Pouces coupés à des ennemis vaincus, ibàd.
Poulpe. Sorte de poisson qui change de couleur quand il veut, I, 516.
PoYsr (Le chevalàer), I, 36. PRAXITÉLE. Effet que produisit
sa statue de Vénus sur un jeune
homme, II, 31I.
Prédicateurs. Comparés aux avo- cats, I, 3G. Sont persuadés par leur propre passion, I, 636.
Prédictàonr. Qui se tiraient du vol des oiseaux; de quel poids, I,
S 17•
Préromptiax. Maladie naturelle à l'homme, I, 496. Son unique partage, 54o et ruiv. Ce que c'est que la présomption, II, 3x. La crainte d'y tomber ne doit pas nous empêcher de nous connaître tels que nous sommes, ibàd.
Pràèra b Dieu. Celle que les chré- tiens devraient constamment employer, I, 350. C'est la seule dont se servait Montaigne, ibid. Ce qu'on doit juger des prières de ceux qui persistent de dessein délibéré dans de mauvaises habitudes, 3 5 I. Abus qu'on fait des prières, 359•
Prince. Loi qui ordonne d'exa- miner la conduite des princes après leur mort, I, Ix. Céré- monie ordinaire à leur entre- vue, 46. Triste état d'un prince trop défiant, 137. Si un prince fait mieux d'attendre son en- nemi sur ses propres terres que d'aller l'attaquer chez lui, 317. Exemples qui établissent sur cela le pour et le contre, àbàd. et ruàv. Combien il importe aux princes de fuir la fourberie, II, 5o et ruiv. Un prince doit mou- rir debout, 79; et commander ses armées en personne, 79, 80. Quelles devraient étxe l'activité et la sobriété des princes, 80. Leur secret est une importune garde à qui n'en a que faire, z1o. En quel cas un prince est excusable de manquer à sa parole, xIG, x17. Excellent ca- ractère d'un prince qui était supérieur aux accidents de la fortune, 453•
Prnnciper. Diversité d'opinions sur le sujet des principes na- turels, I, 601 et ruiv. En rece- vant des principes sans exa- men, on s'expose à toutes sortes d'égarements, box et ruàv.
Procdr. Il n'en est point de si clair auquel les avis ne se trouvent divers, I, 655.
Profit. Divers exemples qui mon- trent que le profit de l'un est
744 738 INDEX
le dommage de l'autre, I, I I I et II2.
Promerre. Le seul cas oIY un par- ticulier est autorisé à manquer à sa promesse, II, 451•
Proxorticationr de diffdrextr gexrer• Quand elles ont été abolies, I, 3 8 et ruiv.
Prophèter der rauvager de l'Amé- rique. Leur morale; comment ils sont traités si leurs pro- phéties se trouvent fausses, I, z38 et ruiv.
PROTAGORAs. N'avait aucune opi- nion sur l'existence, la non- existence et la nature de Dieu, I, 57z.
PROTOGÉN$S. Comment il acheva par hasard une peiliture qu'il allait effacer, I, z51 et zsz.
Praumer de David. Comment et pat qui ils doivent être chan- tés, I, 353•
Purgation. Si l'utilité des purga- tions procurées par la méde- cine est bien avérée, II, 179 et ruiv.
PYRRHON. Comment dépeint, I, 561. Essaya vainement de faire
répondre sa vie à sa doctrine, II, log et ruiv.
Pyrrhoxiexr. Ce qu'ils professaient I, 557 et ruiv. Ce qu'ils ga- gnaient par là, 559. Langage qui leur est ordinaire, 560. Leur conduite dans la vie com- mune, 5 61. Ils sont embarrassés à trouver des expressions qui puissent représenter leur opi- nion, 587. Ce que c'est que leur ataraxie, 650.
PYRRHUS. Sa vaine ambition, I, z99. I1 pensa perdre une ba- taille pour s'être déguisé dans le combat, 316.
PYTI-IAGORH. Ce qu'll répOndlt à un prince qui lui demanda de quelle science il faisait profes- sion(c'est àtort que la réponse a été attribuée par Montaigne à Héraclide de Pont), I, 181. Pythagore calme l'emporte- ment d'une troupe de jeunes gens par la musique, 3o8.Ache- tait des bëtes en vie pour leur redonner la liberté, 476. Quelle idée il croyait que l'homme peut avoir de Dieu, 571. Ce que c'est que Dieu selon ce philosophe, 57z.
QUARTILLA. N'avait point mé- moire de son fillage, II, 54z•
Quereller. Délibération qui doit les précéder, II, 464. Com- bien sont honteuses la plupart des réconciliations qui les sui- vent, 466.
QUIN7ILIFN. POUIClu01 il n'ap- prouve point qu'aux écoles on fouette les jeunes gens, I, 179.
Qolro. Chemin magnifique de Quito à Cusco, II, 348 et ruiv.
745 INDEX 739

R

RABELAIS. M1S par Dontaigne au rang des livres simplement
plaisants, I, 450.
RAI$CIAC, seigneur allemand. Sa
mort subite causée par la tris- tesse, I, q.
Rairon humaine. Si elle peut juger de ce qui la regarde immédia- tement, I, 605. L'assoupisse- ment de notre raison, voie na-
turelle pour entrer au cabinet
des dieux, 63 ~. Glaive double et dangereux, II, 5 8.
Rang. Combien le rang nous im- pose, II, 371.
RANcoN (Le comte Gry de), I, z3. RAVENNE (Victoire de), I, 313. RAZIAS ou RASIAS. Sa mort, ac- compagnée d'une fermeté ex-
traordinaire, I, 391.
Aécompenrer. Dans une autre vie; sur quoi fondées, I, 576 et ruiv.
Régeutr de collège. Plaisamment
caractérisés, I, 182.
REcvl.us. Sa parcimonie, I, 341. A montré plus de fermeté que Caton, 425•
Religion. N'a point de fondement humain plus assuré que le mé- pris de la vie, I, 94. Les hommes ne s'en servent com- munément que comme d'un moyen pour satisfaire leurs
plus injustes passions, 484,
485• Quelle est la plus vrai- semblable des opinions hu- maines touchant la religion, 570. Il faut une religion pal- pable pour le peuple, 571. Zèle de religion souvent exces- sif, par conséquent injuste, II, 72. A porté les chrétiens à
détruire les livres des paietls et à diffamer l'empereur Ju-
lien, ibid. et ruiv.
Remora. Petit poisson que les Latins prétendaient avoir la propriété d'arrêter les navires, I, 516.
Renard. Raisonne très sensible- ment, I, So6.
RENÉ (Le roi). Son portrait pré- senté àFrançois II, II, 5 ~.
RENSE (Le capitaine), I, z51.
Repentance der hommer. Pleine de corruption pour l'ordinaire, II, z3o. Qùel doit être l'effet d'une vraie repentance, z32. On ne peut se repentir de sa forme universelle, selon Montaigne, ibid. Du repentir causé unique- ment par l'âge, z34 et ruiv.
Repor et gloire. Choses incompa- tibles, I, 278.
Réputation. Est mise à trop haut prix, II, 24.
Rérolution. De quel usage, I, 4. Résolution extraordinaire, 139• Rerremblance. fasse des pères, des
aïeux et des bisaïeux, aux en-
fants, II, 174 et 175.
Retraite. Quels tempéraments y sont les plus propres, I, z7z, z73. Dans quelle vue Pline et Cicéron la conseillaient, 275, 276. Peu de solidité qu'il y a dans ce conseil, z76. Voyez Solitude.
Révélation. C'est d'elle que nous vient l'assurance de l'immor- talité de l'àme, I, 6zo.
Rhétorigue. Art trompeur, pire que le fard des femmes, I, 338• Quel est son véritable usage, 338 et ruiv.
746 74o INDEX
Kiche.r.re. Moyens d'éviter les em- barras qui l'accompagnent, I, GG.
Rossxr, roi de France, I, 251. ROBERT Iel, rai d'Écoate, I, 14. ROCHEFOUCAULD (Le L01!!t8 de
La), I, 182.
Roir. Nous leur devons l'obéis- sance, mais l'estime et l'affec- tion ne sont dues qu'à leurs vertus, I, I2. Vanité imper- tinente d'un roi, 20. De quoi ils doivent se glorifier, z8z. Ils sont sujets aux mêmes passions et aux mêmes acci- dents que les autres hommes, 292. Sont moins en état de goûter les plaisirs que de sim- ples particuliers, z95. Sont pri- sonniers dans les limites de leur pays, zg6. Comment un
roi peut inspirer à ses sujets
le mépris de l'or, de la soie et des vaines dépenses, 299 et ,rreiv. L'âme d'un roi et celle d'un savetier sont jetées au même moule, 525. Les rois doivent mourir debout, II, ~~; et commander leurs armées en personne, ibid. Si la libéralité sied bien à un roi, et jusqu'à quel point, 334• Quelle est la vertu qui convient proprement
aux rois, 335. I1 n'est pas en
leur pouvoir de contenter l'avi- dité de leurs sujets, i36. Les rois sont excusables, parce que leur métier est un des plus difficiles, 3 51. Pourquoi ils sont exclus de l'honneur qui vient des exercices du corps et de l'esprit, ibid. La seule chose
que les enfants des rois ap-
prennent comme il faut, 353• Défauts des rois, comment ca- chés àleurs yeux, ibid. et .ruiv.
Les rois donnent les plus
grandes charges au hasard,
368. Quel respect leur est dû,
371. Les rois auraient besoin
d'un officier chargé de leur parler librement, et de leur apprendre à se connaître, 531,
53z•
ROMAINS. Pourquoi ils étaient aux peuples nouvellement con- quis leurs armes et leurs che- vaux, I, 3zI. Combattaient à
l'épée et à la cape, 330. Pre-
naient des bains tous les jours avant le repas, ibid. Se parfu- maient tout le corps, et se faisaient pinceter tout le poil, ibid. Aimaient à se coucher mollement, et mangeaient sur des lits, ibid. Comment ils té- moignaient leurs respects aux grands, 331. A quel usage ils mettaient l'éponge, ibid. Com- ment ils rafraîchissaient leur
vin, 332. Avaient des cuisines
portatives, ibid. Avaient des poissons dans leurs salles bas- ses, ibid. Quelle était chez eux
la place d'honneur à table,
ibid. S'ils se nommaient avant ou après ceux à qui ils parlaient ou écrivaient, ibid. Leurs fem- mes se baignaient avec les hommes, 333. Ils payaient le batelier en entrant dans le ba- teau, ibid. De quelle couleur
étaient les habits de deuil des
dames romaines, 334. Les Ro- mains portaient même accou- trement les jours de deuil et les jours de fête, 345• Armes d'un piéton romain, 445• Pour quelle raison les Romains se maintenaient continuellement en guerre, II, 86 et suie. De la grandeur romaine, 90. Pour- quoiils rendaient aux rois leurs royaumes après les avoir con-
747 I~~TDEX 741
quis, 91. Pourquoi les Romains ont refusé le triomphe à des généraux qui avaient remporté de grandes victoires, 369.
ROME. Était plus vaillante avant qu'elle fût savante, I, 154, 5 39• Inclination particulière que Montaigne avait pour cette ville, II, 441. Considérée comme la métropole de toutes les nations chrétiennes, 44z.
ROMMERO (Julien), gouverneur d'Ivoy, I, z6.
RONSARD. Excellent poète fran-
çais, au jugement de Montai- gne, II, G5.
Rorrignolr. Instruisent leurs petits à chanter, I, SII.
Rurzrdeguerre. Condamnées chez
les anciens, I, z3, z4. Autori-
sées chez nous, z4.
Rusrlcus. Pourquoi loué par
Plutarque et par Montaigne,
I, 399, 400.
RUTILIUS (PnbliuS), II, IO2.

S

Sacrlfrcer bumainr. En usage dans presque toutes les religions, I, zz9. Comment pratiqués dans le Nouveau-Monde, ibid. Cons- tance de ceux qu'on y sacri- fiait, z3o. Combien cet usage étais farouche et insensé, 580, 581.
Sage. En quoi il diffère du fou par rapport aux passions, I, 45• Dans la conduite de la vie, le
sage est déterminé par les ap-
parences, 559 et ruiv.
Sagerre. Quelles en sont les mar- ques, I, 173. Quel est son but, ibid. Son caractère, selon Mon- taigne, II, z66 et ruiv.
Sagerre et ignorance. Parviennent
aux mêmes fins, I, 346. SALLUSSE (Franfoir, marquis deJ,
I, 39•
SALONS. Succès étonnant que
ses habitants, réduits à l'extré- mité, eurent sur ceux qui les tenaient assiégés, II, 15a et ruiv.
SALSBERI (Guillaume, comte de), I, 288.
SANCHO, douzième soi de Na-
varie, surnommé le Tremblant, I, 345•
Satirfaction. Après la mort, de nul poids, I, z8.
SATURNINUS. Ce qu'il dit aux soldats qui l'avaient élu géné- ral, II, 436.
Sauvager de l'Amérique. Leur cons- tance lorsqu'ils sont faits pri- sonniers, I, z43. Chanson guer- rière d'un prisonnier sauvage, ibid. Chanson amoureuse d'un sauvage d'Amérique, z44. Du langage de ces sauvages, ibid. Sauvages venus en France : ce qu'ils jugèrent de nos mæurs, ibid. et ruiv. Réponse qu'un de ces sauvages fit à Montaigne,
245. v0y@Z AMÉRIQUE.
Savantr. Méprisables, parce qu'ils sont malappris, I, 143 et ruiv. Ne s'appliquent qu'à remplir la mémoire, 145. Ne songent qu'à faire une vaine montre de leur science, ibid. et ruiv. Sottise d'un Romain qui se croyait savant, parce qu'il avait des savants à ses gages, 146. Ca-
748 742 INDEX
ractère des faux savants, 147.
Surnommés lettreferitr en Pé- rigord; signification de ce mot,
148. Savants qui recherchent
la vérité, comparés aux épis de blé, S 5 5 • S'ils peuvent préten- dre àquelque recommandation par leurs écrits, 556 et ruiv. Le principal savoir de notre siècle est de savoir entendre les sa- vants, II, 5 zo. D'un savant homme qui aimait à étudier au milieu d'un grand bruit, 536.
Sc~v.9, centurion de l'armée de Cérur..Combien de coups il zeçut sur son bouclier en sou- tenant une attaque, I, 434•
SCANDER-sEc. Comment il fut apaisé pax un soldat qui l'avait irrité, I, 3. Ce qui suffisait, se- lon lui, à un chef de guerre pour garantir sa réputation mi- litaire, 532.
Science. Nous ne sommes savants
que de la science présente, I,
145. Doit être accompagnée de jugement, 146. Est dange-
reuse pour qui n'en sait pas faire usage, 150. Quelle est
la plus difficile et la plus in1- portante, 158. De quelle uti- lité est la science, 159. Si elle exempte l'homme des incom- modités humaines, II, 174 et ruiv. Les sciences traitent les choses avec trop d'art, II, 3oz. Étrange abus qu'on fait de la science, 358 et .ruiv. C'est un bien dont l'acquisition est dan-
gereuse, 486 et ruiv. Si, dans
les maux de la vie, nous tirons de grands secours des instruc- tions de la science, 499 et ruiv.
Science de gueule. Plaisamment tournée en ridicule, I, 339 et ruiv.
SCIPION l'Africain. Son intrépi-
dité, I, 137. A vécu la belle moitié de sa vie de la gloire acquise en sa jeunesse, 36s. Accusé devant le peuple, dé- daigne fièrement de se justifier, 403 et ruiv.
ScIrloNlejeune. Ce qu'il répondit à un jeune homme qui lui fai- sait montre d'un beau bou- clier, I, 445. Comment il faisait manger ses soldats, 446.
Sc1r1oN, beau père de Pompée. Ac- quit beaucoup de gloire par sa mort, I, 80.
SCRIBONIA, dame romaine. Pour- quoi elle conseille à son neveu de se tuer, I, 391•
ScYrar:s. Comment ils excusèrent leur fuite à Darius, qui lcs poursuivait, I, 43 et rsriv. Les Scythes s'abreuvaient du sang de leurs chevaux, 326. Pax combien de meurtres ils hono- raient leurs rois morts, 425.
SÉsnsxlE,r, roi de Portugal, II, 82.
SEsoxn (Kaymond). Apologie de sa Théologie naturelle, I, 479 et rasiv. Montaigne le traduisit de l'espagnol en français, 480. Objection qu'on faisait contre ce livre; et réponse, 48z et ruiv. Autre objection contre la faiblesse de ses arguments, ré- futée par Montaigne, 491 et
ruiv.
SÉCHEL (Georges). Avec quelle
horrible férocité il fut traité,
après avoir été vaincu et pris, par le voïvode de Transylva- nie, II, 106.
SEDAN. Pourquoi sa fille fut for- cée par le bourreau avant qu'il l'étranglât, II, z16.
SÉLEUCUS, roi. Le peu de cas qu'il faisait de la royauté, I, 294. SEtus1 Ie1. Ce qu'il pensait des
749 INDEX 743
victoires gagnées en l'absence
du ma?tre, II, 81.
Semence. Par quel moyen elle de- vient prolifique, II, z73.
SÉNÈQUE. Conseil fort extraordi- naire qu'il donne à un de ses amis, I, 248 et ruiv. Comparé
avec Plutarque, 454• Sénèque
prétend ne devoir sa vertu qu'à lui-même, 54z. Comment il élève Lesage au-dessus de Dieu, ibid. Pensée de Sénèque criti- quée avec raison, 681. Sénèque comparé avec le cardinal de Lorraine, II, Iz7. Portrait in- juste que l'historien Dion a fait de ce philosophe, ibid. et sui v. Sénèque prêt à mourir par l'ordre de Néron ce qu'il dit à ses amis et à sa femme, 156. Preuve singulière de l'af- fection que Sénèque avait pour sa femme, 157. Grands efforts qu'il fit pour se préparer contre la mort, 488. Il s'accoutuma, pendant un an, à ne rien man-
ger qui eût eu vie, 536> 537•
Sens. Si l'expérience des sens peut mettre fin à l'incertitude philosophique, I, 604 et strie. Les sens sont le commence- ment et la fin de nos connais- sances, 661. Il y a lieu de dou- ter si l'homme est pourvu de tous les sens naturels, 66z. Les sens ne trompent jamais, selon Épicure, 665. L'expérience dé- montre l'erreur de l'opération des sens, 667. Les sens im- posent quelquefois à notre rai- son, 66q. Ils sont altérés par les passions de l'âme, 67z. Consi-
dération sur les sens des ani-
maux, 673. Différence extrême entre les effets de leurs sens et les effets des n6tres, ibid. Com- bien !e jugement de l'opéra-
tion des sens est incertain,
674 et ruiv. On ne peut juger définitivement d'une chose par
les apparences qu'on en reçoit
par les sens, 677.
Serrteurr étrangères. A bon droit suspectes, I, 348•
Sépulture des morts. Superstition cruelle et puérile des Athé- niens à ce sujet, I, 17. Com- ment punie, 18.
SERTORIUS. Comment il débus- qua ses ennemis d'un. poste
inaccessible, I, 4z4.
SERVITUDB VOLONTAIRE. Tltre
d'un ouvrage de La Boétie, l'ami de Montaigne, I, 168.
SERVIU$, le grammairien. Com- ment il se délivra de la goutte, I, 385.
SEVERUS. T/0)~e.~ CASSIUS. SHXTILIA 011 SHxTITIA, dame ro-
maine. Pourquoi elle se donne
la mort, I, 393•
SFOACE (Ludovic-Marie), dixième duc de Milan. Sa captivité et sa mort, I, 7~.
SFORCE (FranFois III), fils du précédent, I, 34•
Silence. Est d'un merveilleux usage aux grands, II, 368.
Sincérité. Doit @txe inspirée de bonne heure aux enfants, I, 165 et ruiv.
Singer d'une grandeur extraor- dinaire qu'Alexandre rencon- tra dans les Indes; comment ils furent attrapés, II, 303 et
ruiv.
Société. Ceux qui se dérobent aux offices communs de la société prennent le parti le plus com- mode, II, 141 et ruiv.
SOCRATE. Ce que c'était que son Démon, I, 4z. Comment il se joue d'un sophiste qui n'avait rien gagné à Sparte, 15 3 et ruiv.
750 744 INDEX
Réflexions sur ce qu'il répondit à celui qui lui demanda d'od
i! était, x68. Son opinion sur ce que doivent faire les jeunes gens, les hommes faits et les vieillards, z73. Pourquoi il fut estimé le seul sage, 4x7. Comment il s'essayait à la vertu, 464. Pourquoi la vertu lui devint aisée, ibid. et suiv. La gaieté qui accompagna sa mort la met au-dessus de celle de' Caton, 467. Ce qui lui fit donner le nom de Sage, 55z. Réponse de Socrate à ceux qui lui demandaient ce qu'il savait,
S 5 5 • Il ne faisait cas que de la science des moeurs, 565. Pour- quoi il se comparait aux sages- femmes, ibid. Ses idées confuses de la Divinité, 57z. Ce qu'il demandait aux dieux, 648. No- ble constance dont sa mort fut accompagnée, II, 5. Il était de beaucoup supérieur à Alexan- dre, zz8. Pourquoi il ne s'op- posa que mollement au dessein que ses ennemis avaient de le faire mourir, z37. Ce qu'il dit en voyant quantité de joyaux et de meubles de prix, 454• Comment il conseillait qu'on se défendit contre l'amour, 46z. Admirable par la simpli- cité de ses discours et de sa conduite, 485. Son caractère qui nous a été transmis par des témoins très fidèles et très éclairés, ibid. Discours plein de simplicité qu'il fit à ses juges, Soi et ruiv. En quoi consistent la noblesse et l'excellence de ce discouzs, So4 et suiv. Por- trait abrégé de la noblesse et de la simplicité de lame de Socrate, 569 et suiv.
Soi Combien il importe de savoir
étre à soi, I, z7z. C'est une chose louable que d'étre juste estimateur de soi-m@me, 425. S'occuper de soi n'est pas se plaire en soi, 226. Que chacun doit se faire juge de soi-m@me, II, zzz et suie.
Soie (Habits de). Quand les hom- mes commenc8rent à en mé- priser l'usage en France, I, z99> 300.
Soldat. Venant à guérir d'une maladie qui lui rendait la vie odieuse, perdit toute sa valeur,
I, 368. Autre soldat qui n'est vaillant que pour regagner ce qu'il avait perdu, ibid.
Soldats. Comment leur lâcheté doit @tre punie, I, 7x. S'ils doivent étre richement armés, 324. S'il leur faut permettre d'insulter l'ennemi, 325. La vie de soldat est agréable et très noble, II, 5 5 3 et suiv.
Soleil. Son adoration, culte le plus excusable, I, 572.
SOLIMaN II, empereur dsr Turcs,
II, 5 2.
Solitude. L'ambition nous en donne le goût, I, z67, But qu'on s'y propose, ibid. Elle ae nous dégage point de nos vices, z69. En quoi consiste la vraie solitude, z7o. A qui elle convient le mieux, z79 et suie. Quelle occupation il faut choisir à une telle vie, z75. Solitude recherchée par dévo- tion; ce qu'on en doit juger, z76. Le vrai usage de la soli- tude, z79. Voyez Retraite.
So2.oN. Réflexions sur le mot de ce philosophe, que nul homme ne peut être dit heureux avant sa mort, I, x 3 et 79. Ce qu'il ré- pondit àceux qui l'exhortaient à ne pas répandre pour son
751 INDE~1' 745
fils mort des larmes inutiles, 654. Il permit aux femmes de se prostituer poux gagner leur vie, II, z95.
Sommeàl. Ce n'est pas sans raison qu'on lui trouve de la ressem- blance avec la mort, I, 407.
SorxocLE. Mourut de joie, I, ro. Censuré pour avoir loué un beau garçon, zz8. Jugement en sa faveur; s'il était bien fondé, 37z.
SOPrrRONIE (Saio:te). Mort de cette vierge, I, 391 et srriv.
Sorciers. Raisons qui obligeaient b'lontaigne à ne rien décider sur le chapitre des sorciers, et à traiter de chimères la plupart des contes qu'on en fait, II, 48o et ruiv. Il est porté à croire que ceux qu'on traite de sor- ciers ont l'imagination blessée, 481 et ruiv.
Sot. Il est impossible de traiter de bonne foi avec un sot, II, 360. Comment un sot dit quel- quefois une chose sensée, 373• Ce qu'il y a de plus déplaisant dans le sot, c'est qu'il admire tout ce qu'il dit, 374•
Sotiàse. L'extérieur grave et la
fortune de celui qui parle
donnent souvent du poids aux sottises qu'il dit, II, 36G.
Soumàssion. Adoucit un coeur ir- rité, I, 3.
Sourds naturels. Pourquoi ils ne parlent point, I, 404.
SPARTIATES. Pourquoi ils refu- sèrent le prix de la valeur à un de leurs citoyens qui s'était le plus distingué dans un com- bat, I, z6o.
Spectacles publics. Combien utiles dans les grandes villes, I, rgz. Quelques mots sur ceux que
les empereurs romains don- naient au peuple, II, 337• SPEUSIPPUS, philosophe. Faussetra- dition sur sa mort, I, 86. Il mit fin lui-même à sa vie, 385• Son opinion sur la nature de Dieu, 57z.
SPURINA, jeune Toscan doué d'une beauté sàngulière. Pourquoi se défigure tout le visage, II, 141, 14z. En quoi son action était digne de blâme, 14z. SrATILIvs. Pourquoi il refusa d'entrer dans la conspiration contre César, I, 337.
STILPON, philosophe. Sa censtance après l'embrasement de sa pa- trie, où il avait tout perdu, I, z7o. Comment il hâta sa mort, 380. Il devait sa tempérance à
ses soins, 471.
StoFciens. Appellent misérables Gt four tous les hommes, excepté leur sage, I, 385. Pourquoi le fou, selon eux, ne doit point renoncer à la vie, ibid. Ils ne
pensent pas que des amours
saintement réglées soientinter- dites au sage, 65 5
STRATON, philosophe. Ne recon- naissait pour Dieu que le mé- canisme d'une nature insen- sible, I, S73 et Sgo. Où il loge l'âme, Go7.
STRATONICE, femme de Dejotarur.
Vertu de cette princesse, I,z43• Srxozzr, maréchal de France II,
65, r4z et 459•
S[TBRIVS FLAVIUS. Sa constance sur le point d'être mis à mort,
II, z54•
SuccPs. N'est pas une preuve d'habileté, II, 368 et 36g. SUFPOLK (DuC de). Périt vio- time de la mauvaise foi de Henri VII, roi d'Angleterre, I, z7 et ruiv.
752 74G INDEX
Suicide. Sépulture ignominieuse ordonnée par les lois de Pla- ton pour ceux qui s'étaient tués, I, 387. Quelles sont les raisons les plus justes de se donner la mort, 388.
Sujetr. S'il leur est permis de se
rebeller et armer contre leur
prince pour la défense de la religion, I, 485 et ruiv.
SULMONE (Le prince de), I, 3z8.
Supérieur. Ce qu'il doit surtout attendre de ses sujets, I, 74.
Srmlomr illurtrer. Donnés mal à propos à des esprits médiocres, I> 34x.
SYLLA. Sc montre inexorable à
Pérouse, I, 6. Comment il ré- compense et punit un esclave pour avoir trahi son maâtre, II, zls.
SYLVIUS ou Sxx.vxus, médecin célèbre du tempr de Montaigne. Conseil-
lait de s'enivrer une fais tous
les mois, I, 376.
T

Table. Quelle était la place d'hon-
neur àtable chez les anciens
Romains, I, 33z. Plaisirs de la table, comment ménagés pax les Grecs et par les Romains, II, 559•
TACITE. Son génie et son carac- tère, selon Montaigne, II, 377 et ruiv. Il a jugé de Pompée avec trop de sévérité, 378 et ruiv. S'il a Uien jugé d'un mot de Tibère, écrivant au sénat, 379• Blâmé pour s'être excusé d'avoir parlé de soi dans son Histoire, 380. Tacite et tous dés historiens sont louables de rapporter des faits extraordi- naires et des bruits populaires, ibid.
TAGÈS. Auteur de l'art de deviner
parmi les Toscans, I, 4o et 4x. TALVA• Meurt de joie, I, Io. TAMBURLAN Ou TAMERLAN, I, 154
et 3z7• II, 4oç.
TAssE (LeJ, le célèbre poète. De- vient fou quelque temps avant sa mort, I, 545•
TAxrn.EA JuItELLIU$. Sa mort gé- néreuse, I, 394, 395•
TAVERNA (Francirque), ambarsa-
deur de Fr. Sforce, duc de Milan,
I, 34~ 35•
TÉRENCE. S'il est l'auteur des comédies publiées sous son nom, I, z8o et zBI. En quoi Montaigne le trouve admirable, 45x. Pourquoi il doit être placé fort au-dessus de Plaute, ibid. Son éloge, ibid.
TÉRÈS, rai de Thrace. Sa passion pour la guerre, I, 6x.
TERNATE, la principale île der Mo- luguer. On n'y entreprend ja- mais la guerre qu'après l'avoir
déclarée d'une manière fort
particulière, I, zz.
Terreurr paniquer. Ce qu'on en- tend par là, I, 78.
TFIALÈS. Pourquoi il ne voulait pas se marier, I, 6x. Ce qu'il fit pour répondre à ceux qui lui reprochaient de ne mépriser les richesses que parce qu'il ignorait l'art de s'enrichir, x44. Mot de lui à ce sujet, 4z7, 4z8. Son opinion sur la nature de
Dieu, S7z. Reproche que lui
fit une Milésienne, et qui peut
753 INDEX 747
s'appliquer à quiconque se mêle de philosophie, 60o et suiv. Ce qu'il disait de la nature de notre âme, Go6; et de la difficulté pour l'homme de se connaître, 6z5.
TFIALESTRIS, reine des Amagones. Pourquoi elle alla trouver Alexandre, II, 314.
TaÉANo, femme de Pythagore (Mon- taigne s'est trompé en disant la'bru de Pythagore). Ce qu'elle disait d'une femme couchée avec son mari, I, Ios.
THÉBAINS. Adoucis par la fer- meté d'$paminondas, I, 4 et 5. Cruautés exercées contre eue par Alexandre, 6 et 7.
THÉMISTITAN. Sacrifices sanglants offerts à cette divinité, I, 580.
TxsoDoxus. Ce qu'il répondit à Lysimachus qui menaçait de le tuer, I, 48. Ne voulait pas que le sage se hasardât pour le bien de son pays, 573. Niaït ouvertement qu'il y eût des dieux, ibid.
Théologie et p/~ilosopliie. Se mêlent de réglez toutes les actions des hommes, I, zz6. La théologie ne doit avoir rien à démêler
avec les autres sciences, 356.
THÉON, le philosophe. Se prome- nait en songeant tout endormi, II, 557•
TIIÉOPIiILE, empereur. Forcé par un de ses chefs à se sauver par la fuite, après la déroute de son armée, I, 76 et 77.
THÉOPi1RASTE. lndéterminé dans ses opinions sur la nature de Dieu, I, 573.
THÉOPOMPE, roi de Sparte. Refuse un éloge pour le donner à son peuple, I, z88.
THOMAS (Simon), médecin, I, zoo. Thons. Semblent avoir quelque
teinture de mathématique, I,
S z9•
THRACE. Ses habitants tiraient des flèches contre le ciel quand il tonnait, I, zI. En quoi les rois de Thrace se distinguaient de leur peuple, zg1.
THRASONIDES, jeune homme grec. Pourquoi il refuse de jouir de sa maîtresse, II, 310.
THURIENS. Ce que leur législa- teur ordonna contre ceux qui proposeraient ou l'abolition ou l'introduction d'une nou- velle loi, I, Izs.
TIBÉRE. Refuse son consente- ment à un acte perfide qui aurait tourné à son avantage, II, 435•
TIGILLIN. Sa mort pleine de mollesse, I, 86; II, 4z(i.
Tigre. Exemple de générosité de cet animal, I, 5 zg. Tigres atte- lés à un coche, II, 333•
TIMOLÉON. Comment sauvé d'un assassinat, I, zsz, 253. Pour- quoi il pleure son frère à qui il venait de donner la mort, z67. A quelles conditions il fut déchargé de ce meurtre par
le sénat de Corinthe, II, 449•
TSMON, surnommé le Misanthrope. Moins mordant que Diogène, I, 337•
Trahiron utile. Préférée à l'honnê- teté hasardeuse, II, z13. Com- bien la trahison est funeste à qui se charge de l'exécuter, ibid. En quel cas la trahison est excusable, z14. Trahisons punies par ceux qui les avaient commandées, ibid. et suiv.
Traftres. Tenus pour maudits par ceux mêmes qui les récom- pensent, II, z16.
TRAPEZONCE, c'est-à-dire Georger de Trébizonde, dialecticien, I, SIo.
754 74g INDEX
TRIPOLI (iiaymoxd, comte de), II, IIG.
Trirterre. Passion méprisable, I, ~. Ses effets, ibid. Lorsqu'elle est extrême, ne se peut expri- mer, 8. Exemple mémorable d'une mort subite occasionnée par la tristesse, q. Autres effets de cette passion, ibid. et ruiv.
TRIvuI.eE (Alexandre). Sa mort,
T, s3.
TRIwLCE (Théodore). Mots re- marquables qu'il dit au sujet de Barthélemy d'Alviane, I, 14.
TULLIU$ MARCELLIA'I1$, jeune Ro-
main. Avec quelle fermeté il se résout à mourir, II, 6.
Turcs. Comment ils se nourris- sent dans leurs armées, I, 32G. Fondement le plus commun de leur courage, II, T 14. Turcs
fanatiques se font honneur de ravaler leur propre nature,
307•
TURNEEUS (Adrianur). Son ca- ractère, I, 148 et 149. Son éloge, 650. Mis par Montaigne au rang des meilleurs poètes latins de son temps, II, 65.
Tyran. Tyrans ingénieux à pro- longer les tourments de ceux qu'ils font mourir, II, los.

U
URGULANIA, aieule de Plautiarr Silanur, II, 4.

V
Vaillance. A ses limites comme les autres vertus, I, G9. Est la première de toutes parmi les Français, 4zo et ruio. Ce qui doit l'avoir mise en crédit parmi les hommes, 4z1. Vertu populaize en France du temps de Montaigne, II, 66.
Vaincur martr. Pleurés gaz leurs vainqueurs, I, s63.
VALACHT, Ceurrierr du Grand-Sei- gneur. Ce qui fait qu'ils vont avec une extrême diligence, II,
85.
VALENTINOIS. Voyez BORGIA.
VARRON. Le plus subtil et le plus
savant auteur latin, au juge-
ment de Montaigne, I, 593• Comment il excusait les absur- dités de la religion romaine, 597. Quelles qualités il de- mande dans des convives pour rendre un festin agréable, II,
565•
VAux (Henri de), chevalier cbam- penoir, I, s4.
VELLY (Le reignerrr du), ambar- radeur de France d home, I, 73.
Verageance. Celle qui nous porte jusqu'à tuer notre ennemi de- vient pax cela même inutile, II, q~. Moyen de dissiper un violent désir de vengeance,
sSG.
VENISE (Jugement rur), I, 349.
755 INDEX 749
VEACINGÉTORIX, r01 deJ ArverneJ, II, 149.
Vérité. D'où nous vient sa con- naissance, I, 5 5 S • S'il est au pouvoir de l'homme de la trouver, ibid. Sa recherche, occupation très agréable, 567.
Vertu. Comment la volupté en est le but et le fruit, I, 8z. Le mépris de la mort est un de ses principaux bienfaits, 83. Est le but de la sagesse, 173. Son vrai portrait, ibid. Comment doit être représentée aux jeunes gens, 174. Est facile à acqué- rir; est la source des vrais plaisirs, ibid. Son véritable em- ploi, ibid. Si elle peut être re- cherchée avec trop d'ardeur, zz5. Motifs vicieux détruisent son essence, z6o. Se contente de soi, z71. Veut être recher- che uniquement pour elle- même, 371. La vertu est supé- rieure à ce qu'on appelle bonté naturelle, 46z. Doit être accom- pagnée de difficultés, 464. Com- tnent elle devient aisée dans les âmes nobles comme étaient celles de Socrate et de Caton, ibid. et ruiv. La vertu a diffé- rents degrés, 467 et ruiv. Elle est désirable, indépendamment de la gloire qui peut l'accom- pagner, 6gg. Serait une chose frivole, si elle tirait sa recom- mandation de la gloire, 700. A son lustre indépendant de l'approbation des hommes, 7o z et ruiv. Une vertu naive et sin- cère ne peut être employée à la conduite d'un État cor- rompu, II, 434> 435•
VERVINS (Le seigneur de), con- damné àmort, I, 70.
Vêtements. De l'usage de se vê- tir, I, z55 et Juiv.
Veuve. Qui se trouve grosse sans savoir à quelle occasion elle l'était devenue, I, 375.On doit laisser aux veuves de quoi maintenir leur état, 436.
Viandes. Farcies de drogues odo- riférantes, I, 349•
VrsIUS VIRILS, sénateur de Capoue. Comment lui et vingt-sept sé- nateurs de Capoue se donnent la mort, I, 394 et ruiv.
Vices. Prennent pied dès la plus tendre enfance, et devraient être corrigés au plus t8t, I, 113 et ruiv. Ne sont pas tous également énormes, 373> 374• Un vice n'entraîne pas tous les vices à sa suite, 471. Vices déguisés sous le nom de vertus, II, zog. Douleur qui accom- pagne le vice, zz4.
Victoire. N'était point acquise, chez les Grecs, à celui qui de- mandait àl'ennemi un corps pour l'inhumer, I, 14. En quoi elle consiste réellement, z41. Est le but principal d'un capi- taine et de chaque soldat, 305. Celle qui se gagne sans le maître n'est pas complète, I, ôI.
Vie. Le mépris qu'on en fait, fondement le plus assuré de notre religion, I, 94. N'a qu'une er_trée, et cent mille issues, 374• Mépris de la vie mal fondé, 378. Vie de l'hommecomparée avec raison à un songe, 67z. Une vie exquise est celle qui est réglée intérieurement et en son particulier, II, zz5 et ruiv. Par quels objets frivoles le désir de la vie est entretenu, z59• Quel est le vrai but de la vie, 5oz.
Vieillards. Exemple d'un vieillard qui, voulant se faire craindre
756 750 INDEX
dans sa famille, y était mé- prisé, T, 43 z. Vieillards trom- pés par leurs domestiques, 433• D'autres par leurs femmes, ibid. Les aieillards ont besoin de s'égayer l'esprit, II, z6z.
Doivent assister aux jeux et aux exercices des jeunes gens, z63; et profiter de toutes les
occasions de jouir de quelque plaisir, z64.
Vieiller gens. Ce que c'est que leur sagesse, II, z34•
Vieillerie. Mourir de vieillesse, chose singulière et extraordi- naire, I, 361. Quelle étude convient à la vieillesse, II, Ioz. Si la vieillesse doit nous em- pêchez de voyager, 418.
Vierge. Ne pouvait être mise à mort chez les Romains, II, z16.
VILLEGAIGNON (1VtC. D!lrand de), chevalier de Malte, I, z31.
Vin. Gelé et distribué par mor- ceaux, I, z 5 7, z 5 8. La délica- tesse au vin est à fuir, et pour-
quoi, 377. Jusqu'à quel âge
Platon le défendait aux enfants, 379• Restrictions requises dans l'usage du vin, ibid. Vin pur, contraire à la vieillesse, 380.
VIRGILE. Cas que Montaigne fai- sait de ses Géorgiquer, et du cinquième livre de L'Énéide,
I, 451. Si l'on peut lui com- paxex Lucrèce ou l'Arioste, ibid. Ce qu'il doit à Homère,
II, 161.
VISCIiA (jean). Voir Zlscxe. Virionr et enchantemtntr. N'ont de
crédit que par la puissance de
l'imagination, I, Ioz.
Vlv~s, cité par Montaigne, I, Io6.
Voix. Qualifiée par Zénon fleur de la beauté, I, 668. Comment il faut régler sa voix en con- versant avec les hommes, II,
543•
VOLiJMNIII$ (LtlCiNJ), I, 370.
Volupté. Sujette à plus d'incom- modités et de traverses que la vertu, I, 8z. Cherche à s'ir- riter par la douleur, II, Io. Une volupté constante et uni- verselle serait insupportable à l'homme, 78. La volupté cor- porelle ason prix, quoiqu'elle
soit inférieure à celle de l'es-
prit, 579•
Voyager. De quelle utilité ils sont à un jeune homme, I, 163. A quel âge un jeune homme de-
vrait commencer ses voyages,
ibid. Si la vieillesse doit nous emp@cher de voyager, II, 418. Vue. Comment elle en impose à l'esprit, I, 668, 66~.
W ICLEF, l'hérétique, I, 15. WITOLDE, prince de Lithuanie. Pourquoi il ordonna que les
criminels condamnés à mort se défissent eux-mêmes de leurs propres mains, II, z16.
757
INDDEX
.ls.

Iii
XANTHIENS. Ne purent être dé- tournés de courir volontaire- rnent à la mort, I, s o.
XÉNOCRATE. Établit huit dieux, I, 573. Comment il maintint sa continence, II, 3.
XÉNOPFIANE. Le seul philosophe théiste qui ait rejeté toute sorte de divination, I, 4i, 4z. Son opinion sur la nature de Dieu, 573• Quelle forme les animaux donnent à Dieu, selon ce phi- losophe, 594•
XÉNorxox. Pourquoi il a écrit sa propre histoire, I, z80. Opi- nionpeu déterminée qu'il avait sur la nature de Dieu, 57z.
XERXÈS• Fouette l'Hellespont, et envoie un cartel au mont Athos, I, zo. Pouzquoi frappé d'un sentiment de joie et de tristesse à la vue de ses troupes innombrables, z66. Propose un prix pour qui inventerait un nouveau plaisir, II, SGG.

Y
Yvor. Surprise de cette ville par la faute de Julien Rommero, I, z 6 .


Z

ZABSOLXIS, divinité des Gètes, I,
580.
ZÉLEUCLi S. LO1S qu'il fit pour
corriger le luxe, I, 300. 7.ÉNOBIE. Rare exemple de conti-
nence conjugale, I, zz7. ZÉNON d'Élée. Opinion qu'on lui
attribue, I, 573. Comment il ~j définissait la voix, 668.
LÉNON de Citium. Avait deux
sortes de disciples d'un génie
fort différent, I, i87. Ne recon-
naissait pour Dieu que la loi naturelle, I, 573. Comment il définissait la nature, 597. Fai- blesse de ses arguments, 609 et .ruiy. Sa chasteté, II, 307.
ZEUXIDAbIus. Réponse de ce roi de Sparte, I, i8z.
ZISCHA Oü VISCHA (Jean). Or- donne qu'on fasse un tambour de sa peau après sa mort, I, r 5.
ZOROASTRE. Opinion sur l'épo- que où il vécut, I, 643.