« Tout faire et tout se dire » dans Les Stations de l’amour d’Adolphe BelotLibre-échange ou nouvelles frontières à la carte de Tendre ? Éros entre extra-territorialité et re-territorialisation
Résumé : On attribue à Adolphe Belot le roman érotique épistolaire Les Stations de l’amour. Deux jeunes époux, séparés par un voyage, se jurent de « tout faire » et de « tout se dire » de leurs aventures. Ce défi les pousse à transgresser une série de frontières morales, sociales, physiques, ethniques ; mais il répond aussi à la volonté de savoir, car la liberté des partenaires est soumise à un contrat qui institue la violation d’intimité et redéfinit les contours du territoire d’Éros à l’époque moderne.