Résumé : Cette contribution montre que Jean Paulhan constitue une de ces figures de « passeur », qui ont jalonné la réception de la littérature érotique au cours du siècle, et grâce auquel celle-ci a conquis sa place au sein de la littérature dite légitime. Dans cette opération de « légitimation » de la littérature érotique, l’article s’interroge sur le rôle joué par La NNRF, dirigée par Paulhan depuis 1953 aux côtés d’Arland.