Résumé : La période de l’après-guerre est parmi les plus paradoxales pour ce qui est du livre érotique ; jamais peut-être les serviteurs de l’écriture de charme n’ont été plus talentueux et jamais peut-être, depuis le xixe siècle, l’État ne s’est montré plus empressé de vouloir sévir. Il en aura fallu plus pour décourager les glorieux éditeurs d’Histoire d’O ou d’Emmanuelle… Comment ont-ils réussi à travailler dans cette ambiance de puritanisme tracassier ? Comment l’étau s’est-il ensuite desserré ?