Résumé : Parler de l’érotisme chez Pierre Jean Jouve relève presque aujourd’hui d’une lapalissade, tant les forces sensuelles et sexuelles tiennent dans son œuvre une place centrale. En confrontant les notes quasi pornographiques des Beaux Masques à l’œuvre officielle, cette étude tend à prouver que l’érotisme, loin d’être une fantaisie mineure, devient un acte hautement poétique, conciliateur du mythe et de l’incarnation, de la trivialité et du sublime.