Résumé : Pour Chevillard, l’écrivain est un « animal polymorphe » : il se lance dans une aventure monstrueuse consistant à explorer la part animale que le commun des mortels rejette. C’est dire que les fables animalières d’Éric Chevillard ne sont pas à prendre à la légère. Elles engagent à part entière un écrivain qui doit se situer par rapport à la faune littéraire, se faire un nom dans ce parc animalier qu’est le champ littéraire. Des figures à la posture de l’écrivain, tel est l’itinéraire de cet article sociogénétique.