Résumé : Dans le monde elliptique des « romans de romans » de Chevillard, dont la plupart des personnages sont des figures d’écrivains, rien n’est plus tentant que de proposer une lecture métatextuelle des romans de l’auteur de Mourir m’enrhume. C’est à cette hypothèse que cet article se consacre, en défendant la thèse que, plus que celle d’aucun autre auteur contemporain peut-être, l’œuvre de Chevillard ne parle que de sa propre possibilité, de sa propre fonction, de son propre objet, de sa propre signification.