Résumé : Cet article analyse le fonctionnement pragmatique des principales configurations énonciatives propres aux romans d’Éric Chevillard (commentaires métadiscursifs, métalepses, ruptures de tons et de chaînes référentielles, pastiches, ironie, « hétérophonie », etc.), en prenant pour corpus d’étude privilégié Palafox. S’y déploie une défense et une illustration paradoxales de la littérature dans son pouvoir mi-éthique, mi-esthétique de dégagement de toute forme de figement langagier et mental.