Résumé : Le roman selon Chevillard est connu pour sa propension à la digression. Mais sur quel fond ? Dans cet article, deux procédés techniques manifestant cette propension seront observés : la liste et le cliché. C’est finalement dans la liste de clichés que l’on observe, à la fois, l’exemple le plus extrême de diversion, de refus du « bon vieux roman », et de réinvestissement, via la participation du lecteur, de (non-)valeurs romanesques qui constituent un fond posssible de l’esthétique chevillardienne.