Résumé : À partir de la question de la phrase longue, considérée dans l’œuvre d’Éric Chevillard, cet article se propose de mettre au jour les déterminations formelles et historiques d’une telle pratique stylistique, pour tenter d’esquisser, plus largement (mais d’une manière nécessairement hypothétique), les linéaments d’une « histoire formelle » (comme le voulait Barthes) de la prose française contemporaine, qui devrait permettre d’éprouver la validité, aujourd’hui encore, de l’idée de langue littéraire.