Résumé : Les deux satires érasmiennes que sont les Troys resolutions et sentences de Jean Thenaud et le Cymbalum mundi proposent la même combinatoire : lucianisme, évangélisme, scepticisme, mais selon un équilibre différent. Thenaud met le modèle lucianesque au service d’une profession de foi paulinienne. Le Cymbalum mundi reprend au contraire à l’Éloge ses propositions les plus transgressives, en s’essayant à une sorte d’érasmisme sans Érasme.