Résumé : Il semblerait y avoir peu de chaleur dans les liens entre Érasme et les poètes du sodalitium Lugdunense. Mais à l’exception notoire de Dolet, ces épigrammatistes lyonnais qui publient leurs vers dans les années 1530-1540 savent reconnaître en Érasme l’exceptionnel passeur de textes antiques. Fort peu cicéroniens, ils entendent puiser comme lui à des sources multiples. Et quant à leurs convictions religieuses, elles rejoignent son christocentrisme.