Résumé : Cet article conteste l’idée tenace selon laquelle l’œuvre du Rotterdamois témoignerait d’une quelconque gallophobie. La France, certes, n’est pas épargnée par Érasme. Mais la Hollande, l’Italie, ni aucun autre pays ne le sont davantage. Et si ses plus farouches adversaires se sont trouvés être français, ce qui explique sans doute certaines de ses critiques, Érasme mêle de manière tout à fait subjective blâmes et compliments selon les circonstances.