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Classiques Garnier

Glossaire

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Entretiens et lettres poétiques
  • Pages : 445 à 454
  • Collection : Bibliothèque du xviie siècle, n° 13
  • Série : Voix poétiques, n° 3
  • Thème CLIL : 3439 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moderne (<1799)
  • EAN : 9782812443510
  • ISBN : 978-2-8124-4351-0
  • ISSN : 2258-0158
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-4351-0.p.0445
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 09/10/2012
  • Langue : Français
445
GLOSSAIRE



Toutes les occurrences d'un terme sont citées où il porte le sens indiqué. Lorsque le vers du poème n'est pas cité, l'occurence figure dans la partie en prose. Pour les définitions, on a suivi autant que possible les dictionnaires de l'époque, surtout celui de Furetière  :les nuances de signification qu'ils indiquent sont souvent précieuses pour l'éclaircissement du texte de Le Moyne.
À la fin du glossaire sont énumérés tous les exemples où l'orthographe originale du texte n'a pas été modernisée, pour préserver la rime ou la métrique.



TABLEAU DES ABRÉVIATIONS EMPLOYÉES


Ac. 1694 Dictionnaire de l'Académie française (1694)
Ac. 1718 Dictionnaire de l'Académie française, deuxième édition (1718)
Fur. 1690 Antoine Furetière, Dictionnaire universel (1690)
Fur. 1727 Furetière, Dictionnaire universel (1727)
Littré Émile Littré, Dictionnaire de la langue française (1863-1872)
Ric. Pierre Richelet, Dictionnaire français (1680)
446 Abeille  :devise héraldique des Barberini. I.II, 1, 8, 449-452, 501-502.
Académie  :académie de jeu. « Académie, se dit abusivement du berlan, ou des lieux publics où l'on reçoit toutes sortes de personnes à jouer aux dés et aux cartes, ou à d'autres jeux défendus.  » (Fur. 1690). II.Ix, 205.
Aduste  : « Terme de Médecine, qui ne se dit que du sang et des humeurs, quand elles sont brûlées par une trop grande chaleur naturelle. La mélancolie est une bile noire, et adulte.  » (Fur. 1690). II v, 30.
Aigle  :constellation. I.I, 265.
Aigle symbole héraldique de l'Allemagne et du Saint Empire romain germanique. I.I, 295 ; I.II,
143,148 ; I.III, 25, 29, 176 ; I.IV, 208, 226 ; I vii, 353 ; I.x, 417 ; I.xIII, 252 ; I.xly, 310 ; III.I, 61; III.II, 179, 185.
Aigle  :devise héraldique. I.II, 478 (maison d'Este)  ; I vII, 540  ; II.I, 269 (maison de Coligny) ; II.x, 101 (maison de Coligny).
Aigle  :l'étendard de la république romaine. I.IV, 114.
Aigrette  : « Aigretre, est aussi la plume de ces oiseaux qu'on porte en panaches, ou qu'on met en bouquets sur les colonnes d'un lit.  » (Fur. 1690). II.I,
45.
Alcôve  : « C'est la partie d'une chambre qui est séparée par une estrade et quelques colonnes ou ornements d'Architecture, où on place d'ordinaire le lit, ou des sièges pour recevoir une compagnie.  » (Fur. 1690). I.XII, 124 ; I.xvI, 104 ; II.IV, 903.
Amadote  : « Sorte de poire trouvée premièrement en Bourgogne, et appellée par corruption amadote pour amoudote.  » (Ric.). I.xvl, 144.
Ambre  :peut signifier l'ambre gris aussi

bien que l'ambre jaune. I.II, 81 ; I.xIV, 340 ; II.I, 226 ; II.Ix, 259 («  l'ambre jaune et le gris  »), 362 ; III.I, 76 ;III. III, 38.
Ambrer  : parfumer à l'ambre gris. III. III, 55.
Appretador • « Ornement que les femmes mettent sur leurs têtes, fait d'une chaîne de diamants, d'un filet de perles ou autres choses semblables pour se coiffer, et serrer leurs cheveux.  » (Fur. 1690). II.IV, 628.
Ardent  : « Ardent est un certain météore, ou feu follet, qui se forme de quelques exhalaisons grasses qui s'élèvent et s'enflamment dans les lieux marécageux. [...] On les appelle en
divers lieux, Fuyrolles, Flammeroles, Flambarts, ou Follets.  » (Fur. 1690). I vII, 480, 481, 484.
Azur  :métonymie pour le Cordon bleu de l'Ordre du Saint Esprit. I.II, 198.
Bacha de la Porte  : « Porte, se dit aussi de la Cour de l'Empéreur d'Orient, du Grand Seigneur. [...] Les Bachas sont les Grands Seigneurs de la Porte.  » (Fur. 1690). I vII, 528 ; I vIII, 374.
Baladin  : « Danseur de profession sur les théâtres publics, qui danse à gages et pour de l'argent.  » (Fur. 1690). I.xI, 342.
Balance  :constellation. I.I, 263 ; I.x, 362. Balance  :symbole de la justice. I VII, 2,
13, 688.
Barre  : « On dit d'une chose précieuse

et de bon debit, que c'est de l'or en
barre.  » (Fur. 1690). I.XIII, 194.
Bélier  :signe du zodiaque, symbole du

renouveau du printemps. I.xI, 707.
Bile  :labile jaune, qui inspire la colère. I.uI,

137 ; I vII, 486 ; I vIII, 336 ; I.rx, 267. Bizarrerie  :caprice. I.III, 61; I.XII. Brignon  : le brugnon. « Quelques-uns
447 disent brugnon ;mais l'usage est pour brugnon.  » (Fur. 1727). I.xvl, 137.
Brouillas  :brouillard. « Brouillard, quelques-uns disent Brouillas.  » (Fur. 1690). I.I, 86 ; I vII, 158 ; I.x, 496 ; I.xI, 268, 755 ; I.xv, 96 ; II.II, 44 ; II.III, 184 ; II.IV, 683 ; II.vI, 34.
Bulletin  :certificat officiel. I.Ix, 155, 158,
176, 201, 257.
Bureau  :bureau d'adresse. « Bureau d'adresse, est un lieu où on va donner et prendre des avis pour les choses dont on a besoin. [...] Son premier établissement a été fait par Théophraste Renaudot Médecin par Lettres patentes. On appelle Bureau d'adresse, une femme qui sait beaucoup de nouvelles, et qui les va débiter ça et là.  » (Fur. 1690). I vII, 116.
Cabinet  : « Le lieu le plus retiré dans le plus bel appartement des Palais, des grandes maisons.  » (Fur. 1690). I vI, 16, 26 ; I.xI, 103 ; I.XII, 125, 167 ; II.I, 227 ; II.IV, 663.
Cabinet  : « signifie aussi, un petit lieu retiré dans les maisons ordinaires [...] c'est où l'on étudie, et où l'on serre ce qu'on a de plus précieux.  » (Fur. 1690). I.xv, 10.
Cabinet  : «  on dit aussi, qu'un homme tient Cabinet, pour dire, qu'il reçoit chez lui les honnêtes gens qui s'y veulent assembler pour faire une conversation savante et agréable.  » (Fur. 1690). Épître, p. 54.
Cabinet  : « est aussi un buffet où il y a plusieurs volets et tiroirs pour y enfermer les choses les plus précieuses, ou pour servir simplement d'ornement dans une chambre, dans une galerie.  » (Fur.1690). II.IV, 155, 298.
Calambour  : «  Calamba, ou Calambac. C'est la plus excellente sorte de bois
d'aloès, qui rend une odeur admirable lorsqu'on la remue seulement entre les mains, et qui n'est destinée que pour les Rois des Indes.  » (Fur. 1727). I.xv, 75 ; III.III, 66.
Canicule  :principale étoile de la constellation du Grand Chien, et symbole des grandes chaleurs de l'été. I.xI, 589 ; I.xIII,131,140 ; II.Ix,194.
Canon  : « Canon, est aussi un ornement de toile rond fort large, et souvent orné de dentelle qu'on attache au-dessous du genou, qui pend jusqu'à la moitié de la jambe pour la couvrir  : ce qui était il y a quelque temps fort à la mode, introduite par les cagneux.  » (Fur. 1690). LvII, 514, 518 ; II.rx, 362.
Cantonnière  : « Petit rideau qu'on tend des deux côtés des quenouilles d'un lit vers les pieds. Elle sert pour défendre l'entrée du vent qui pourrait venir par l'ouverture que laissent les grands rideaux.  » (Fur. 1690). I.XII, 138.
Carreau  :« C'est par comparaison qu'on appelle le carreau de la foudre, le trait ou la pierre qu'on croit être dans la foudre, qui blesse et qui tue.  » (Fur. 1690). I vIII, 382.
Carrière  :course d'un astre, ou champ d'action plus général. I.I, 50  ; I v, 47, 111; I VII, 309, 494, 592, 613 ; I.x, 74 ; I.xI, 526 ; II.I, 334 ; II.Ix, 118 ; III.III, 284, 286.
Carrière  :lieu d'où l'on extrait de la pierre. I vI. 18 ; I.Ix, 564 ; I.xly, 42 ; II.IV, 778.
Chagrin  :tristesse ; mais très souvent plus proche à l'époque du sens d' « inquiétude  ». Épître, p. 53  ;Préface, p. 56 ; I.I,163 ; I vII ; 32 ; I.Ix, 90,118, 304 ; I.x, 383 ; I.XII, 160 ; I.xly, 342 ; II.I,48;II.IV,913;IIv,29.
Chaîne du port  :l'entrée d'un port. I.x,
460.
448 Chanter  : célébrer. I vII, 122 ; I.xI, 760 ; II.IV, 222.
Chienne • la Canicule. I.I, 37.
Ciroine  : le ciroine était un emplâtre à base de cire. « Terme de Chirurgie. C'est une composition plus solide et plus dure que les onguents, et plus molle que les emplâtres.  » (Fur. 1690). II.IV, 743.
Clef  : la double clef, emblème de la papauté. I.II, 469 ; I.x, 406.
Clerc d'armes  : « Clerc, était autrefois un jeune Gentilhomme qui apprenait les exercices militaires, et qui était un Novice de Chevalerie. C'est en ce sens qu'on dit, Il en parle comme un Clerc d'armes, comme un homme qui n'est pas expérimenté au fait de la guerre.  » (Fur. 1690). I vII, 550.
Collier  : « Collier, est aussi un ornement particulier que portent les Chevaliers des Ordres Militaires, qui s'étend bien avant sur leur manteau, et dont ils mettent la figure autour de leurs armes.  » (Fur. 1690). I vII, 412, 619.
Comite « Officier de galère qui commande la chiourme, qui a le soin de faire ramer les forçats.  » (Fur. 1690). II.III, 254, 277 ; II.IV, 902.
Comptable  : « Celui qui a manié les deniers, ou les affaires d'autrui, et qui est tenu d'en rendre compte.  » (Fur. 1727). I.XII, 322.
Comptant  : «  Se dit du fonds qui se trouve en argent dans la caisse d'un Marchand, d'un Banquier, d'un Financier.  » (Fur. 1690). I.XII, 327.
Cordon  :marque de chevalerie. I.II, 199 ; I.xII, 151, 193 ; II.I, 39.
Corne  :corne d'abondance. I.II, 14  ; I.xI, 303 ; III v, 38.
Corne  :pointe d'un rocher. I.II, 52  ; I.IV, 136 ; I.x, 107.
Corne  :pointe de la lune croissante, I.II, 394 ; III.II, 126.
Corne  : «  La corne était aussi un symbole

de force et de courage.  » (Fur. 1727).
I.III, 153 ; I.xvI, 184 ; III.II, 47, 52.
Couronne  :constellation. I.I, 267 ; I.IV,

455.
Couronne  : la triple couronne, emblème

de la papauté. I.II, 469 ; I.x, 406. Croix  :marque de chevalerie. I.II, 199. Crosse  :marque de prélature. I.II, 199. Cruche  : un homme stupide. II.IV, 622.
Dais  : « Meuble précieux qui sert de

parade et de titre d'honneur chez les
Princes et les Ducs. Il est fait en forme
du haut d'un lit, composé de trois
pentes, d'un fonds et d'un dossier.
Il n'y a des dais que chez les Rois,
chez les Princes, et les Ducs.  » (Fur.
1690). I vI, 44 ; I vIII, 13 ; I.Ix, 234,
557 ; I.x, 95 ; II.I,158, 376 ; II.II, 236 ;
II.III, 331, 359 ; II.IV, 903 ; II v, 2, 7. Dauphin  :constellation. III.III, 43. Débonnaire  : « Doux et bienfaisant » (Ac.
1694). I.I, 61; I vIII, 323 ; III.III, 131. Discord  : « Désunion, dispute, querelle. Il
est vieux et hors d'usage.  » (Furetière,
1690). III.II, 98.
Duvet  :lit de duvet. I.I, 97 ; II.IV, 907.

Écorné  : défait. I vII, 351.
Embonpoint  :pleine santé. II v, 164. Éplan  :l'éperlan. I.xI, 125.
Estrade  : « Estrade, est aussi une élévation de plancher qui se fait dans une almve, ou dans la moitié d'une chambre avec des ais cloués sur des lambourdes, pour en faire un réduit distingué et plus paré, afin d'y recevoir les gens apparents et que l'on considère.  » (Fur. 1690). I.xvl, 104.
Fauteuil  : «  On présente le fauteuil aux personnes de qualité comme le siège le plus honorable.  » (Fur. 1690). II v, 8.
449 Faux  :outil symbolique de la Mort. II.I,
55, 122, 193.
Fermier  :celui qui avait acquis le droit de
percevoir des impôts. I.xv, 19.

Feuillée  : «  Un couvert d'arbres, soit qu'ils soient sur pied, soit qu'on les ait fraîchement coupés, pour orner ou couvrir quelque lieu de feuilles, et y servir de tapisserie ou d'ombrage.  » (Fur. 1690). I.xly, 270.
Fieffé «  On dit [...] par injure et exaggération, un coquin fieffé, une coquette fieffée, de ceux qui font profession d'être malhonnêtes gens, ou qui sont galantes de profession.  » (Fur. 1690). II v, 95.
Fièvre tierce et quarte  : «  La fièvre tierce, qui ne prend que de deux jours l'un. [...] La fièvre quarte, est celle qui vient de 4. jours en 4. jours.  » (Fur. 1690). II v, 77.
Flux  :terme de jeu de cartes. « Flus, se dit aussi en plusieurs jeux de cartes, quand il y en a plusieurs de suite de même couleur.  » (Fur. 1690). II.Ix,
187.
Fourrière  : «  Le Fourrier est aussi un oficier qui avec de la craie blanche marque les logis de ceux qui suivent la Cour lorsqu'elle voyage et qu'elle loge en quelque bourg ou ville.  » (Ric.). I.xly, 189 ; II.IV, 81.
Fredon terme de jeu de cartes. « Ce sont trois, ou quatre cartes ;par exemple, au jeu du hoc, trois valets, ou quatre valets font un frelon qu'on apelle frelon troisième, et quatrième.  » (Ric.). II.Ix,187.
Frontispice  : «  La face et principale entrée d'un grand bâtiment qui se présente de front aux yeux des spectateurs.  » (Fur. 1690). II.IV, 441.
choses spirituelles. On gagne l'esprit des hommes par la douceur.  » (Fur. 1690). III.III, 131.
Galant  :ruban noué. «  On appelle aussi Galants, des rubans noués qui servent pour orner les habits, ou la tête tant des hommes que des femmes.  » (Fur. 1690). I.XIII, 127.
Gémeaux  :constellation. II.Ix, 195. Gliron  : « Nom du loir dans quelques
provinces.  » (Littré). III v, 31. Grand'Chambre  : la chambre la plus
importante du Parlement de Paris.
Épître, p. 52.
Harnois  : « Vieux mot qui signifiait autrefois la cuirasse, le casque, et tout l'équipage des armes d'un Cavalier pesamment armé.  » (Fur. 1690). I vII, 536 ; I.Ix, 377.
Hôpital  : « Lieu pieux et charitable où on reçoit les pauvres pour les soulager en leurs nécessités.  » (Furetière, 1690). I.x, 96.
Hune  :terme de marine ancienne  :une plate-forme intermédiaire dans les mâts. I.IV, 52.
Hydropique  : «  Qui a les membres enflés par une abondance d'eaux, ou de vents.  » (Fur. 1690). I.Ix, 432.
Hymen, hyménée  : le mariage. I VI, 30 ; I VIII, 263 ; I.x, 266, 290 ; I.xIII,156 ; I.xly, 302 ; II.II, 264, 282 ; III.I, 8 ; III.III, 98.
Infidèle  :désigne les Ottomans, ou les musulmans en général. I.I, 296, 298 ; I.x, 262 ; II VIII, 78.
Iris  :l'arc-en-ciel. I.I,140  ; III.III, 140.
Janissaires  :les soldats d'élite de l'armée ottomane. I.I,300.
Gaignant  :gagnant, c'est à dire charmant, séduisant. «  se dit au figuré des
Laurier  :arbre d'Apollon et du Parnasse,

450 symbole de la victoire et de la gloire artistique et militaire. I.I, 307 ;
I.II,455 ; I.III, 3, 36, 42, 50,122 ; I.IV, 172, 184, 305 ; I v, 2, 13 ; I VII, 386, 448, 720, 730 ; I vIII, 22 ; I.Ix, 100, 101; I.x, 309 ; I.xIII, 29, 162, 174 ; I.xly, 63 ; I.xv, 22 ; II.I, 247, 271; II.II, 277, 279 ; II.x, 20 ; III.II, 3, 35, 173 ; III.III, 186 ; III.IV, 43, 45, 75 ; III v, 89, 90.
Lice  :arène, champ d'action. I.I, 101, 122, 171; I.II, 432 ; I VII, 551; I VIII, 186 ; I.x, 188 ; I.xIII, 267 ; I.xvI, 5.
Ligne  : « Ligne, en termes d'Astronomie et de Géographie, se dit par excellence de la Ligne Équinoctiale ou de l'Équateur.  » (Fur. 1690). I.I, 112  ; II vI, 228.
Ligueurs  :partisans de la Sainte Ligue catholique qui s'opposaient avec acharnement à Henri IV. IVII, 436.
Limonnier  : « Cheval qu'on met au limon d'une charrette.  » (Fur. 1690). I.x, 333 ; I.xI, 424.
Lion  :constellation. I.I, 259 ; I.XIII, 142.

Lion emblème héraldique de la Flandre, «  le Belgique Lion  ». I.II, 143, 148 ; I.III, 15, 176 ; I.IV, 226 ; IVII, 353 ; I.xly, 308-309 ; III.II, 61, 185.
Lion emblème héraldique de la
République de Venise. I.II, 478.

Lointain  : « Lointain, en termes de Peinture, est la partie du tableau qui est en perspective, qui n'est pas sur le devant, mais qui paraît éloignée, et en petit volume.  » (Fur. 1690). I.Ix,
332, 339.
Lyre  :constellation. I.IV, 456.
Lys  :emblème héraldique de la France
I.I, 303 ; I.II, 3-6, 507 ; I.III, 8, 175 ; I.IV, 208, 269 ; I vI, 23 ; I vii, 224, 352, 520, 533 ; I.xIII, 182 ; II.II, 259, 280, 295 ; II.III, 155 ; II vII, 29 ;III. II, 1, 158, 165 ; III.III, 7.
Maison  :famille, dynastie. Épître, p. 52 ; I VIII, 44, 140.
Maison du soleil  : «  On dit Poétiquement et ignoramment, que le Soleil a douze Maisons, on entend les douze Signes, quoi qu'en effet il n'ait que celle du Lion.  » (Fur. 1690). I.I,128, 232 ; I.II, 535 ; I.IV, 64 ; I vii, 307 ; II.II, 63 ; II.IV, 423 ; II v, 166.
Majeur  : « Majeur, se dit aussi, des anciens ou des ancêtres  » (Fur. 1690). I vIII,
64.
Marane  : « Terme injurieux dont les Français appellent les Espagnols, et qui signifie Mahométan ; et dont les Espagnols appellent les Juifs et les Maures convertis.  » (Fur. 1727). I.xI, 161.
Médiocrité  :qualité admirable, dans le sens classique de l'aurea mediocritar. « Qui n'a ni excès, ni défaut.  » (Fur. 1690). I.xvl, 109.
Méreau  : « Marque faite ordinairement de plomb, qu'on distribue aux Ecclésiastiques ou Chanoines pour témoigner leur assistance à l'Office, afin de compter au bout d'un certain temps les menues distributions qui leur sont dues.  » (Fur. 1690). I.Ix,
155, 157, 163.
Mitre  :marque de prélature. I.II, 199 ; I.XII, 151.
Mortier  :marque de la Robe. « Mortier, en termes de Palais, est une marque de dignité que portent les grands Présidents du Parlement.  » (Fur. 1690). L'édition de 1727 le décrit comme « une espèce de bonnet de velours noir, qui est bordé par en haut d'un large galon d'or  ». I.Ix, 664  ; LXII, 151; ILI, 99.
Mouillebouche  : « une espèce de poire qui a beaucoup de suc ou d'humidité.  » (Fur. 1690). I.xvl, 144.
451 Mouleur  : faussaire de monnaie. II.iv,164.
Moustache  : « Moustaches se dit aussi des
cheveux qu'on laisse croître et pendre
à côté des joues. Les hommes portaient
autrefois une longue moustache du
côté gauche.  » (Fur. 1690). I vii, 538.
Muscat  : «  se dit aussi de plusieurs poires  »
(Fur. 1727). Furetière (article « Poire »)
nomme le petit muscat, le gros
muscat, le petit muscat bâtard, et le
muscat à longue queue. Dans le texte
de Le Moyne il s'agit certainement de
poires plutôt que de raisins. I.xvi,

142.
Myrte  :arbrisseau consacré à Vénus. I v, 73 ; I.x, 315, 328, 339 ; I.xiv, 76, 87, 92 ; II v, 139 ; III.iv, 79.
Nocher  :pilote d'un bateau. I.ii, 51 ; Ivni, 12 ; I.x, 108 ; I.xii, 292 ; II viii, 71.
Noeud  : ornement à la mode. «  on a introduit des nceudr de chapeau, des nceudr d'épaule, des nceudr d'épée  ; et les femmes ont eu des nceudr de coiffure, des n~udr de manches, même des nceudr de diamants et de pierreries aux endroits où il ne fallait que de simples agrafes.  » (Fur. 1690). I.xv,
14.
Nompareille  :sorte de ruban. « Chez les Marchands, c'est le ruban le moins large. On fait des garnitures de nompareille.  » (Fur. 1690). I.xiii, 127.
Nulle  : « Sorte de mets, composé de jaunes d'ceufs, et de sucre.  » (Ric.). I.ix, 407.
Olivier, olive  :symbole de la paix. I.iv, 14, 15 ; I vii, 438.
Ordinaire  : « Gentilhomme ordinaire, chez le Roi, ou absolument Ordinaire, est un Gentilhomme qui sert par quartier, tant pour la table, que pour les ordres et commissions dont il est
chargé par le Roi.  » (Fur. 1690). I vii,

31.
Ours  :emblème héraldique de la famille Ursini. I.ii, 478.
Ourse  :constellation. I.i, 34.
Palme  :symbole de la victoire. I.iii, 36, 48 ; I.vii, 386 ; I.xi, 757 ; I.xiv, 71; II.i, 246 ; II.x, 98 ; III.iv, 75.
Pâquis  :pâturage. «  Ce mot ne se dit plus  » (Fur. 1727)  : le mot manque dans Fur. 1690. I.xi, 646.
Parquet  : le grand Parquet, le Jugement dernier. I.x, 482, 483.
Passe  :terme de jeu de cartes. « Passe, se dit absolument aux jeux de Berlan, de la Bête, de l'Hombre, &c. pour témoigner qu'on ne veut pas jouer ce coup-là, où qu'on veut voir venir les autres. [...] On dit aussi au Piquet, au Hoc, &c. Passe de point, quand on en a peu.  » (Fur. 1690). II.ix, 204.
Pastilles d'Espagne  :pastilles parfumées que l'on mangeait « pour se rendre l'haleine douce » (Fur. 1690). I.xiv,
349.
Pavie  : « Sorte de pêche qui ne quitte point le noyau ; et se dit tant du fruit, que de l'arbre qui le porte.  » (Fur. 1690). I.xvi, 139.
Petite oie  : « Petite oie, se dit figurément des rubans et garnitures qui servent d'ornement à un habit, à un chapeau, &c.  » (Fur. 1690). I.xiii, 24.
Pipée  : « Chasse aux oiseaux avec des pipeaux, et en contrefaisant leur cri. [...] On dit figurément, Attraper quelque chose à la pipée, pour dire, l'attraper adroitement.  » (Fur. 1690). I vii, 561.
Piper  :tromper, séduire. « Piper signifie au propre, Attraper des oiseaux à la pipée [...] auquel sens il est peu en usage  :mais au figuré il s'emploie
452 communément pour dire, Tromper, et particulièrement au jeu.  » (Fur. 1690) ;Fur. 1727 précise  : « Piper, signifie figurément, Tromper, séduire.  ». II.I, 212.
Piquet  :jeu de cartes, « le plus fameux des jeux de cartes, qui se joue entre deux personnes.  » (Fur. 1690). II v, 71.
Plaque  : « Plaque, se dit aussi d'une pièce d'argenterie ouvragée, au bas de laquelle il y a un chandelier qu'on met dans les chambres pour les parer et pour les éclairer. On avait autrefois des plaquer d'argent magnifiques, mais l'usage en est presque perdu. On fait à present de fort belles plaques avec des glaces de miroirs.  » (Fur. 1727). II.Ix, 420.
Plumard  : «  Houssoir de plume de
volailles.  » (Fur. 1727). III.III, 199.

Pomme royale  : la grenade (Ac. 1718). I.xly, 382.
Porcelaine  : la coquille Saint Jacques. «  La porcelaine est aussi une espèce de coquille qu'on appelle coquille de Vénus, cette coquille est belle et unie, un peu ovale, plate le long de la fente, blanche au-dedans et du reste fort dure.  » (Ric.). III.I, 71; III.III, 57.
Porte  : « Porte, se dit aussi de la Cour de l'Empéreur d'Orient, du Grand Seigneur. [...] Les Bachas sont les Grands Seigneurs de la Porte.  » (Fur. 1690). I vII, 528 ; LVIII, 374.
Portique  :lieu (le «  stoa  ») où enseignait Zénon de Citium, fondateur du stoïcisme. I.XII, 234.
Poulain  :emblème héraldique du royaume de Naples. III.II, 112.
Poulet  : « un petit billet amoureux qu'on envoie aux Dames galantes, ainsi nommé, parce qu'en le pliant on y faisait deux pointes qui représentaient les ailes d'un poulet.  » (Fur. 1690). I.xv,9;II.IV,611.
Pourpre  : «  se dit figurément pour marquer la dignité d'un Roi, d'un Cardinal, d'un Sénateur.  » (Fur. 1690). I.II, 3-6 ; I VII, 322, 413 ; LVIII, 63, 233, 379 ; I.Ix, 213, 664 ; I.XII, 194 ; II.I, 99 ; II.II, 246 ; II.Ix, 509 ; II.x, 89 ; III.v, 18.
Preux  :vaillant, hardi, courageux. I.IV, 169, 320 ; I vII, 520, 551; I.xvl, 116.
Prime  :jeu de cartes. « Prime, signifie aux cartes une espèce de jeu qui a eu grande vogue.  » (Fur. 1690). Fur. 1727 ajoute des détails  : «  ...une sorte de jeu où l'on ne donne que quatre cartes ; et on appelle avoir Prime, quand les quatre cartes sont de couleur différente.  » II v, 71.
Rade  : « Lieu d'ancrage à quelque distance de la côte à l'abri des vents, où les vaisseaux trouvent fond.  » (Fur. 1690). I.II, 186 ; I.x, 460.
Recamer  : « Enrichir un brocard d'or ou d'argent, d'un nouvel ouvrage en forme de broderie élevée de fleurs ou d'arabesques, [...] qui le relèvent et le rendent plus riche.  » (Fur. 1690). I.XIII, 150.
Réduit  :lieu de rencontre. « Réduit, se dit aussi d'un lieu où s'assemblent plusieurs personnes pour se divertir et s'entretenir. La ruelle de cette Dame, son alcôve est un agreable réduit, où beaucoup d'honnêtes gens se rendent.  » (Fur. 1690). II.I, 202.
Rideau  : rideau de lit. I.I, 97 ; I.XII, 138.

Rondache  : « Espèce de bouclier dont se servent encore les Espagnols qui courent la nuit.  »(Fur. 1690). II.III, 346.
Roue  :jeu de hasard comme la roulette. II.Ix, 2.
Ruelle  : « Ruelle, se dit aussi des alcôves, et des lieux parés où les Dames reçoivent leurs visites, soit dans le
453 lit, soit sur des sièges. Les galants se piquent d'être gens de ruelles, d'aller faire de belles visites.  » (Fur. 1690). I vii, 126 ; I.xii, 167 ; II.i, 201.
Sautoir  :terme de blason. « C'est une piece honorable de l'Écu faite en forme de croix de St. André  » (Fur. 1690). II.iv, 447.
Séquence  :terme de jeu. « Terme du jeu du Hoc, de l'Impériale, et autres jeux de cartes. C'est une suite de plusieurs cartes de même couleur.  » (Fur. 1690). II.ix, 187.
Sérail  : centre de l'administration ottomane. « C'est un Palais d'un Prince, d'un Grand Seigneur en Orient. On le dit par excellence du Palais où habite le Grand Seigneur à Constantinople, où il tient sa Cour, où logent ses Concubines.  » (Fur. 1690). I.vii, 168, 527.
Serpent  :emblème héraldique de
Lombardie. I.iii, 176 ; I vii, 349.
Signe  :signe astrologique. I.i, 130, 255 ;

I vii, 368 ; I.xi, 51; II.ix, 137-140.
Sophiste  : « Celui qui fait des surprises dans l'argumentation, qui a dessein de tromper ceux qu'il veut persuader. Ce mot qui est maintenant odieux, était autrefois honorable.  » (Fur. 1690). I viii, 71.
Tiare  : symbole de la papauté. I viii, 390, I.ix, 428.
Timbre  :terme de blason. « Timbre, en termes de Blason, se dit de tout ce qui se met sur l'Écu, qui distingue les degrés de Noblesse ou de dignité [...] et surtout les casques, que les Anciens ont appelé particulièrement timbres.  » (Fur. 1690). I vii, 619.
Tonne  :une tonnelle. III.iv, 18.
Vade  : « Terme de Jeu, et particulièrement de la Prime. Ce qu'on met au jeu d'abord.  » (Fur. 1690). II.ix, 204.
Verseau (« celui qui verse  »)  :constellation. Li, 39.
Vierge  :constellation. I.i, 261.
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ORTHOGRAPHE NON MODERNISÉE


adrote  :adroite. I.XIII, 60
aille  :ail. II.IV, 414
Anglois  :Anglais. I.II, 131, II.I, 71; II.III, 136
brignon  :brugnon. I.xvl, 137
Circe  :Circé. I.Ix, 42 traître  :croître. I. xI„ 617
déploira  : déploiera. I VII, 257
die  :dise. I.xly, 437 ; II.Ix, 281
draite, draits  :droite, droits. I.III, 145 ; II.IV, 652
éplan  :éperlan. I. xI, 125
fleaux  : fléaux. I vIII, 161; II.Ix, 339, 343, 346
François  :Français. I.II, 540 ; I.IV, 245, 274 ; I vII, 220 ; I.XIII, 201, 242 ; III.II, 2 ; III.III, 296
gaignant  :gagnant. III.III, 131
Hollandois  :Hollandais. I.xv, 100 horologe  :horloge. II.Ix, 48
l'Iser  :l'Isère. II.I, 147
joura, jouront  :jouera, joueront. II.Ix, 341, 343, 345, 357 ; III.III, 127 nayé, se naye  :noyé, se noie. I. xI, 524 ; II.Ix, 350
pairiez-vous  :paieriez-vous. II.Ix, 117
payment, paiment  :paiement. I.xv, 22 ; II.Ix, 120
Polonois  :Polonais. I.xly, 319 purifirez  :purifierez. II vII, 12
tillots  :tilleuls. I.xvl, 85
végétable  :végétal. I.x, 225 ; IIv, 125 veloux  : velours. I vII, 511; II v, 87