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Classiques Garnier

« Grand Angle » avec Jean-Baptiste de Foucauld

  • Type de publication : Article de revue
  • Revue : Entreprise & Société
    2019 – 1, n° 5
    . varia
  • Auteurs : Zimnovitch (Henri), Foucauld (Jean-Baptiste de)
  • Pages : 23 à 31
  • Revue : Entreprise & Société
  • Thème CLIL : 3312 -- SCIENCES ÉCONOMIQUES -- Économie publique, économie du travail et inégalités
  • EAN : 9782406101789
  • ISBN : 978-2-406-10178-9
  • ISSN : 2554-9626
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-10178-9.p.0023
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 29/04/2020
  • Périodicité : Semestrielle
  • Langue : Français
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« GRAND ANGLE »
AVEC JEAN-BAPTISTE DE FOUCAULD

Henri Zimnovitch

Ancien élève de lÉcole Nationale dAdministration, inspecteur général des finances, Jean-Baptiste de Foucauld sinscrit dans la mouvance des idées de Jacques Delors dont il a été membre du cabinet ministériel. Parallèlement à ses responsabilités de haut fonctionnaire, il a été notamment Commissaire au Plan, il a été lauteur de nombreux rapports. Il a derrière lui une riche production intellectuelle qui articule une réflexion philosophique et politique. On lui doit, entre autres, la direction de La révolution du temps choisi (Albin Michel, 1980), ouvrage collectif du club Échanges et projets ; Labondance frugale, pour une nouvelle solidarité (Odile Jacob, 2010). Son engagement dans la cité a pris de nombreuses formes. Il a créé en 1985 lassociation « Solidarités nouvelles face au chômage », dont il est resté le président jusquen 2009. Il est aujourdhui le porte-parole du Pacte civique qui a été lancé par des organisations de la société civile en 2011.

Henri Zimnovitch : La loi Pacte qui vient dêtre votée accorde-t-elle, selon vous, une place suffisante au problème de la transition écologique ?

Jean-Baptiste de Foucauld : La question de la transition écologique est immense, et on ne peut espérer la résoudre par un seul bout. Il faut la mettre partout. La modification de larticle 1833 du Code civil qui stipule que « la société est gérée dans son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité » va dans le bon sens. Elle est de nature à prolonger ce qui était contenu dans la loi sur les nouvelles régulations économiques de 2001 (NRE) 24qui, certes, demandait aux entreprises de prendre en compte dans leurs rapports annuels les conséquences sociales et environnementales de leur activité mais ne touchait pas à lobjet même de lentreprise et laissait la plus grande part aux actionnaires. Reste de nombreux points à éclairer : ainsi, sur le dialogue avec les syndicats et plus généralement avec les différentes parties prenantes, il faut rendre les articulations plus claires, donner davantage de cohérence à lensemble. Cela mériterait dêtre approfondi dans un travail avec des intellectuels, avec France Stratégie…Tout dépendra ensuite de la volonté des entreprises de se doter dune « raison dêtre », de la part réservée à lécologie dans les différentes raisons dêtre qui seront proposées et acceptées par les actionnaires, du débat qui devrait se nouer sur ces sujets si importants, du rôle que les managers et salariés devenus actionnaires grâce à la participation sauront jouer, de manière autonome ou en liaison avec leurs syndicats respectifs1.

H.Z. : Vous considérez quaprès une période au cours de laquelle le rapport de force était en faveur des salariés et des managers, on est entré depuis 40 ans dans une situation inverse où ceux-ci sont dominés, maltraités par les actionnaires et les actionnaires.

J.-B.d.F. : Cest plus compliqué que cela. Comme tout système dynamique, le capitalisme est en permanence déséquilibré, ce qui rend dautant plus nécessaire de le civiliser : à cet effet, il convient dexaminer les rapports de force, et comment ils évoluent, afin de les corriger. Pendant les trente glorieuses, les managers et les salariés ont dominé les financiers, obligataires et actionnaires, quils rémunéraient à la portion congrue, ainsi que les consommateurs, auxquels ils infligeaient des taux dinflation élevés. Cette situation sest retournée : aujourdhui, les consommateurs et les actionnaires sont en quelque sorte ligués contre les managers et les salariés auxquels ils imposent des taux de rentabilité élevés et des prix bas pour des produits de qualité. Cette inversion du rapport de force au profit des actionnaires et des consommateurs est la conséquence 25de la concurrence mondiale et dun appétit gourmand des actionnaires, qui ont été encouragés. En tous cas, la période des trente glorieuses avec une forte productivité alimentant des hausses de salaire dans un monde qui ne souvrait que timidement à la concurrence est révolue. Il convient de trouver de nouvelles régulations qui limitent les excès de rentabilité et les distorsions de concurrence. Il faut quapparaissent de nouveaux acteurs qui impulsent un investissement socialement et écologiquement responsable, ainsi quune consommation sobre se dotant du même sens des responsabilités

Il y aurait sans doute à nuancer le propos pour ce qui est des managers, car beaucoup, notamment parmi les cadres dirigeants, ont été rangés du côté des gagnants notamment par le mécanisme des stock-options ou par des formules équivalentes où lon ne peut que gagner sans jamais perdre et regarder les cours de bourse plus que lévolution humaine de lentreprise. Là aussi, il y a des régulations à inventer : Je regrette à cet égard que le rapport que javais fait avec Jean-Pierre Balligand, en 2000, sur lépargne salariale nait pas convaincu quil fallait conditionner la distribution de stock-options à un accord dintéressement étendu à lensemble des salariés. Mais le reste de lencadrement fait face à une injonction paradoxale de remplir les objectifs de rentabilité tout en ayant à faire face concrètement aux difficultés des salariés, ce qui rend leur position très inconfortable, et cela sans pour autant échapper à linsécurité demploi qui menace aujourdhui le monde du travail non public.

H.Z. : Vous souhaitez que le capitalisme actionnarial évolue vers un capitalisme partenarial. Considérez-vous que le capitalisme à la française, dans lequel lÉtat joue un rôle central dans la tradition colbertiste, est dépassé ?

J.-B.d.F. : Le capitalisme français fonctionne de manière paradoxale, car il ne fonctionne ni à langlo-saxonne, ni selon le modèle de léconomie sociale de marché ou de sa version plus avancée de social-démocratie. Des trois ingrédients de base de cette économie, un seul est présent. En effet, il ny a pas chez nous de véritable compromis entre État et marché, et pas non plus de compromis capital/travail comme il sen est construit en Suède, en Allemagne : la relation État/marché nest pas inscrite dans la confiance : les entreprises naiment pas lÉtat et celui-ci se méfie des entreprises, tandis que, parallèlement, le monde du social 26se méfie voire naime pas léconomie, sans lequel pourtant il ne peut pas vivre. Doù une multiplication de procédures qui replacent un vrai dialogue, fût-il conflictuel. Il ne reste, au total, quun seul ingrédient dans le triptyque qui caractérise une social-démocratie ou une économie sociale du marché, cest lÉtat-providence, qui sefforce de répondre à une forte demande sociale, mais qui na sans doute pas les bases économiques de son ambition.

Les réformateurs qui se sont succédé ne sont pas parvenus à constituer un climat favorable à de vraies négociations globales ; on est donc resté dans une logique réglementaire où cest lÉtat qui décide en définitive dans beaucoup de domaines, comme on peut le voir sur les questions de retraite et, plus récemment, dassurance chômage, pour lesquelles la négociation joue un rôle finalement faible.

Jestime quune grande occasion a été perdue avec la baisse des charges sur les bas salaires qui a été accordée sans contreparties aux entreprises : on aurait dû la conditionner à des accords de branches professionnelles voire dentreprises. Il faudrait en France davantage de présence syndicale dans les entreprises et sans doute moins dans la fonction publique, où le risque dimmobilisme est réel.

H.Z. : Vous notez quune des conditions du développement des entreprises sociale et solidaire, pour laquelle vous avez une tendresse, réside dans léthique de ceux qui les animent. Mais nest-ce pas la raison qui cantonne ces structures à ne jouer quun rôle minoritaire ?

J.-B.d.F. : Le secteur est très divers. Il comprend à la fois de grandes banques mutualistes et de petites entreprises dinsertion. On peut sans doute pointer çà et là dans les grandes organisations des exemples de dérives corporatistes. Tant il est vrai que lon nest pas vertueux par statut ! Mais dans lensemble on retrouvera, notamment dans les fédérations régionales, un esprit mutualiste qui diffère des entreprises classiques. Il est clair que la gestion de telles entreprises, qui privilégient le lien au bien, suppose des responsables dotés dune capacité éthique en décalage avec lutilitarisme ambiant. Cela implique une générosité en contradiction avec une réussite simplement financière, comme le revendique dailleurs le Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves).

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Bien sûr on pourrait craindre que cela restreigne le mouvement et quil demeure étroitement minoritaire. Mais il est des raisons despérer pour que le secteur des ESS « passe de la marge au centre » selon la formule dHelena Lasida2. Pour cela, il convient de prendre conscience de lampleur des problèmes qui sont devant nous, en France, mais pas seulement : comment résorber simultanément nos trois dettes fondamentales, la dette financière, la dette sociale (celle du chômage et du déficit des régimes sociaux) et la dette écologique, dont on mesure mieux chaque jour lampleur ? Cela va demander des efforts considérables auxquels nos sociétés à la fois hédonistes et excluantes sont peu préparées. Cest là que le secteur de lESS peut offrir une alternative, non dans une perspective hégémonique mais dans une logique dhybridation, en portant haut les valeurs de créativité, de sobriété, de fraternité et de justice. Ce sont ces valeurs mêmes que les militants du Pacte civique proposent de cultiver à tous les étages, nos comportements individuels, le fonctionnement des organisations, le mode de construction et de mise en œuvre des politiques publiques3. Sans ce travail culturel de sociétés sur elles-mêmes, il y a peu de chances de venir à bout des défis que lhumanité affronte désormais au niveau mondial.

H.Z. : Vous renvoyez le travail à son étymologie de tripallium, instrument de torture et vous dites que « le travail fournit un lien social », certes ; mais vous ajoutez quil « permet à lhomme dexercer un pouvoir sur les choses, de produire une œuvre, de laisser une trace derrière [lui] » dans cette acception, le travail ne se rapproche-t-il pas de lotium, une noble oisiveté qui nétait réservée quà quelques privilégiés. Nen sommes-nous pas toujours là aujourdhui ? Nest-ce pas entretenir une illusion que de croire que le travail serait là pour rendre heureux, le manager devenant un chief happiness officer ?

J.-B.d.F. : Le travail est une dimension essentielle de la personne, il donne déjà le moyen de vivre, il permet laccès à la promotion, il offre lopportunité de travailler sur soi et en relation à autrui. Ce nest quand même pas rien ! À lautre extrémité, attention à ce quil ne devienne pas tout ! Si certains peuvent trouver leur équilibre en sinvestissant 28pleinement dans leur activité professionnelle, il nest évidemment pas souhaitable que cela devienne le chemin pour tous, que cela ouvre à une compétition effrénée entre les salariés dans une surenchère qui conduirait à de la souffrance au travail, au burn-out.

La « Révolution du temps choisi4 » à cet égard ouvre des possibilités. Lidée de base est de permettre à chacun de prendre des périodes de temps libre non rémunéré, à temps partiel ou à temps plein, pour mieux se développer, pour vivre davantage dans la relation et moins dans la production. Il sagit donc de mettre en place une sorte de droit au travail à temps partiel aux formes multiples, sans précarité ni pénalité de carrière, qui sadresserait autant aux hommes quaux femmes, elles-mêmes trop souvent soumises à un travail à temps partiel subi et non choisi. Cest un vrai changement culturel, qui aurait dû être entrepris depuis longtemps, et légitimé par les élites, qui auraient intérêt à prendre davantage, de temps à autre, des périodes sabbatiques. Un travail mieux réparti, réduisant le clivage qui sest créé entre celles et ceux qui travaillent trop et celles ou ceux qui ne travaillent pas assez, un modèle de consommation plus frugal mais plus égalitaire, voilà qui serait à la fois plus social et plus écologique.

J.-B.d.F. : Pour parvenir à ce nouvel équilibre, cela suppose de penser lautre versant du travail, celui de la consommation. Léquation à résoudre nest plus seulement de travailler moins pour « partager le travail », quitte à gagner moins pour ne pas déséquilibrer la production, ce qui était lhorizon des années 1970, mais de travailler plus collectivement, quitte à gagner moins : Les investissements de réparation écologique, devenus essentiels aujourdhui, vont nécessairement peser dune manière ou dune autre sur notre niveau de vie tel que mesuré monétairement de la manière classique. Cela bien sûr au bénéfice dune meilleure qualité de vie, qui passe donc nécessairement par la mise en avant du principe de sobriété. Ce qui ne veut pas être interprété comme une privation punitive mais plutôt comme une option pour « labondance frugale » : redistribuer dune façon ou dune autre le superflu pour permettre à chacun daccéder à lessentiel, poser la légitimité du besoin de chacun voire de saccorder certains luxes « essentiels », mais pas tous les luxes dans une course à lillimité.

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Cest donc un nouveau mode développement que nous devons inventer. Ce nest plus seulement une option pour une meilleure société, comme dans les années 1990, cest devenu une question de survie en raison du péril climatique.

Ce modèle doit renouer avec le plein emploi et ne pas tomber dans lillusion séduisante du revenu dexistence car on a plus que jamais besoin du travail à temps choisi de tous5.Cela suppose que les différents acteurs en cause sentendent pour « faire de lemploi de qualité pour toutes et pour tous et à temps choisi une priorité nationale réelle et partagée6 ». Léquilibre nest pas seulement à rechercher dans la relation de Janus entre salarié et consommateur mais également dans celle entre employeur et salarié. Il est demandé à ce dernier de se montrer flexible, de se maintenir employable. Il serait juste que lon réfléchisse de façon symétrique aux efforts que doit faire de son côté lentreprise : dans le rapport Borello, qui a créé le groupe SOS il y a une trentaine dannées, est avancé le terme « employeur-abilité » qui renvoie au fait que « chacun doit traverser la rue de son côté ». Cela implique pour lentreprise de faire leffort de recruter des personnes qui ne soient pas exactement conformes aux profils traditionnels ; de bien mettre en pratiques les mécanismes de formation, de gestion des compétences, qui existent, etc. Comme on ne peut concevoir lentreprise sans la capacité dadaptation, ce qui peut la conduire à se séparer de salariés, il convient de progresser dans les conditions de cette rupture et de mieux accompagner les personnes concernées.

Cette notion daccompagnement, dont jai pu mesurer limportance dans laction concrète menée par Solidarités nouvelles face au chômage7 est mieux comprise actuellement, mais il reste beaucoup à faire pour quelle soit effectivement mise en œuvre pour toutes les personnes qui en ont besoin.

H.Z. : Parmi vos engagements personnels, il y a en effet celui daider les chômeurs. Pensez-vous quen France, les mesures qui sont prises en faveur des employeurs pour libérer le marché du travail vont dans le bon sens ? 

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J.-B.d.F. : Je suis daccord avec lidée que cest au niveau de lentreprise que doit se nouer le dialogue global entre compétitivité, salaire direct et indirect, temps de travail, formation et emploi qui sont en interaction systémiques les uns avec les autres. Pour ce qui concerne lemploi et la lutte contre le chômage, particulièrement le chômage de longue durée, le problème est den avoir vraiment le désir et la capacité de mettre en œuvre les efforts nécessaires pour y parvenir après en avoir discuté. Car le nombre de personnes au RSA socle, environ 1,7 million, est un vrai scandale, qui mobilise peu. Cest ce travail collectif autour dobjectifs clairs qui nous a manqué et que dautres pays ont su faire mieux que nous au sein de la zone euro. De ce point de vue, lexpérience « Territoires zéros chômeurs de longue durée », dont le pacte civique est lun des fondateurs-promoteurs me parait constituer un véritable exemple à suivre et à généraliser.

H.Z. : La crise de 2008 est-elle derrière nous ? Un nouveau Krach est-il probable ? Au niveau des banques et des entreprises, y a-t-il des mesures qui devraient être prises pour léviter ? Que pensez-vous du niveau de régulation des banques ? Du développement considérable du rachat des actions par les sociétés cotées ?

J.-B.d.F. : Nous ne sommes plus dans le contexte euphorique des années 1990-2000, il nexiste pas de signe clair dun phénomène type supbrime. Bien sûr la situation des taux, historiquement bas, pose la question des risques de leur remontée et entame la rentabilité des banques. Mais le credo selon lequel le système pouvait se réguler lui-même avec les conséquences que lon sait est passé. On en est à un système beaucoup plus réglementé avec des obligations pour les banques de constituer des fonds propres robustes. Certes le shadow banking échappe largement au regard mais je ne crois pas à limminence dune crise. Je me préoccupe davantage des problèmes de financement à long terme. Dun côté, il serait nécessaire dengager de vastes investissements pour accompagner la transition écologique, de lautre se pose la question de leur rentabilité qui conditionne la capacité de remboursement. Il faut en tous cas éviter de fabriquer des subprimes verts ! Derrière cela se pose la question du prix qui doit dégager une marge suffisante et, en même temps, rester acceptable sur le plan social. Le marché sera-t-il en mesure dassurer 31une coordination satisfaisante ? Ne faudra-t-il pas recourir à des mesures de rationnement individuel, notamment quant à lémission de CO2, ce qui serait plus juste socialement, mais beaucoup plus contraignant ? Des questions qui peuvent militer pour le retour dune de nouvelles formes de planification, à long terme cette fois, faisant la synthèse des instruments qui ont été mis en place dans des domaines séparés (climat, retraites, démographie). Un bel enjeu pour laction publique de demain…

1 Il est à noter que le Pacte du pouvoir de vivre, lancé en mars dernier par 19 organisations dont la CFDT et la Fondation Nicolas Hulot, préconise daller plus loin et, dans ses propositions 63 et 64 dinstaurer une représentation pour moitié des salariés dans les conseils dadministration et les conseils de surveillance et de rendre obligatoire la négociation dans les entreprises sur leur « raison dêtre » (finalités économiques, sociales, environnementales, sociétales).

2 Héléna Lasida, Le goût de lautre, Paris, Albin Michel, 2011.

3 Voir https://pactecivique.wordpress.com/mediatheque/ (consulté le 29/11/2019)

4 Échange et Projets, Paris, Albin Michel, 1980 ; voir également J.-B. de Foucauld, LAbondance frugale. Pour une nouvelle solidarité, notamment le chapitre 8, Paris, Odile Jacob, 2011.

5 Voir J.-B. de Foucauld, (2019), « Le revenu universel dexistence, un saut anthropologique téméraire », in : É. Bourdu-Szwedek, M. Lallement, P. Veltz, Th. Weil (dir.), Le travail en mouvement, les colloques de Cerisy, Paris, Presse des mines, p. 373-381.

6 Cest lengagement 24 du Pacte civique lancé en 2011, qui en comporte 32.

7 www.snc.asso.fr