Résumé : Entre la réforme catholique et les Lumières, les représentations dans le discours des auteurs intéressés par la question des abandonnés ont-elles changé ? Les mots employés révèlent que ces enfants sont qualifiés selon les circonstances dans lesquelles on s’est chargé d’eux (exposés, trouvés…). Les auteurs font aussi valoir leur état de victime de l’immoralité au xviie puis de la mortalité au xviiie. Enfin, ces abandonnés étant sans attaches, on se demande s’ils sont enfants de Dieu ou de l’Etat.