Résumé : Les enfants perdus inspirent un champ métaphorique dans les « romances » de la Renaissance anglaise. La popularisation subversive des textes (avec la progression de l’alphabétisation) et des corps (suite à divers bouleversements sociaux) se concentre en la figure de la fille perdue et retrouvée. Dans des œuvres de fiction comme Urania, de Mary Wroth, ou de théâtre comme Périclès, de Shakespeare et Wilkins, la fille retrouvée ouvre des perspectives de filiation dynastique et générique, tout en tissant de nouvelles œuvres.