Résumé : Cette contribution cherche à démontrer que l’abandon d’enfants dans le Daphnis and Chloe d’Angel Day (1587) permet d’étudier la frontière poreuse que la première modernité dressait entre les êtres humains et les animaux. En s’attardant sur des êtres non humains, Daphnis and Chloe se penche sur ce qui définit l’être humain et la famille humaine ; les divisions entre animaux et humains sont suffisamment brouillées pour que le comportement animal devienne étonnamment familier et source d’enseignements.