Résumé : Le rapport qu’un remanieur entretient aux sources de l’œuvre qu’il réécrit est un puissant révélateur du discours qu’il veut construire. L’auteur de la version Z de l’Ovide moralisé inscrit ainsi son interprétation des fables ovidiennes dans le sillage de la querelle autour du Roman de la Rose. Son traitement du mythe de Pygmalion, pour lequel le premier auteur emprunte à Jean de Meun, lui offre notamment l’occasion de défendre l’amour conjugal contre l’avis de l’auteur du Roman de la Rose.