Résumé : Quand triomphe le roman d’analyse, Mirbeau s’appuie sur l’œuvre de Bourget pour définir sa propre poétique : il apprécie le refus du réductionnisme physiologique de l’auteur des Essais de Psychologie contemporaine, mais lui reproche ses prétentions pseudo-scientifiques et sa dérive moralisante. Si ses romans se présentent toujours comme des « romans d’âme », Mirbeau abandonne le seul esprit d’analyse au profit d’une quête qui n’est plus exclusivement celle de l’intime mais celle de la justice.