Résumé : Zola et Mirbeau se sont fait les défenseurs de l’impressionnisme à deux décennies d’écart. L’étude de leurs écrits critiques révèle autant de points de convergence que de divergence. Si ce mouvement pictural forme et transforme le regard de ces deux écrivains, il ne semble pas avoir la même influence sur leur poétique romanesque. Zola tend à fortement intégrer cette esthétique à la cohérence romanesque, tandis que chez Mirbeau elle devient un facteur de dissolution de la diégèse naturaliste.