Résumé : Dans l’univers romanesque de Mirbeau, l’hystérie apparaît tour à tour comme directement rattachée aux théories de la Salpêtrière et, au contraire, extrêmement dépendante des fantasmes charriés à son sujet. La question dès lors est de savoir quel rôle joue cette maladie, en particulier dans L’Abbé Jules, du dépassement des clichés lié au diagnostic d’une hystérie masculine très charcotienne au déploiement d’une esthétique de la modernité faisant la part belle aux dissonances et au clair-obscur.