Résumé : La présence des discours dans les premières histoires de la Révolution est d’abord le résultat d’un intérêt partagé par les orateurs, les auteurs d’histoires, les libraires et le pouvoir. Les choix d’écriture révèlent des tensions entre différentes conceptions de l’histoire comme genre. Les histoires montrent la conflictualité, par un procédé d’écriture qui est un équivalent incarné et en action de la confrontation des sources. La Révolution a ainsi été un court moment de démocratisation de l’éloquence et de l’historiographie, suivi d’une réaction fondée sur des exigences poétiques et politiques.