Résumé : L’avènement de la parole délibérante dans les assemblées de la Révolution fut porteur d’une ambivalence difficile à appréhender : l’éloquence politique offre-t-elle une alternative aux discordes civiles – Cedant arma togae, écrivait Cicéron – ou bien ne fait-elle que les attiser ? La parole est une arme : ce topos circule dans une bonne partie de la littérature. L’examen de la question met ici à contribution quelques acteurs de l’événement, comme le constituant Adrien Duquesnoy, le Montagnard Lequinio.