Résumé :La Servitude volontaire de La Boétie pose une distinction problématique entre « tous unis » et « tous uns ». Cette distinction est éclaircie grâce à deux études parues à la même époque, Lyric in the Renaissance (2015) d’Ullrich Langer et La Communauté politique des tous uns (2014) de Miguel Abensour. Nous démontrons qu’à partir de ce qui est apparemment une anomalie lexicale, La Boétie oriente ses lecteurs vers le renouvellement de la politique communautaire.