Résumé : À l’encontre de nos attentes, les réformés ne voyaient guère leur foi en termes d’identité. D’une part, conformément à l’esprit de l’époque, ils revendiquaient une affiliation collective, plutôt qu’une identité individuelle. De l’autre, « étrangers dans un pays étrange », ils exprimaient leur foi en termes d’aliénation spirituelle plutôt qu’en termes d’appartenance sociale.