Résumé : Cette contribution met en lumière les évolutions du recrutement des universitaires dans l’appareil d’État des Lusignan et dans l’Église latine chypriote. L’examen de la formation des élites insulaires montre le rôle prépondérant occupé par les universitaires passés par Bologne, Montpellier, Paris, Toulouse puis Padoue après 1393. L’obtention d’un grade, gage d’une carrière dans l’administration chypriote, permet à des lignages d’origine autochtone une intégration au groupe élitaire.