Résumé : Cette contribution évoque les capacités d’ouverture des postcolonial studies à travers une étude de cas : l’homosexualité dans la littérature africaine d’expression française. L’étude se divise en trois parties : homosexualité et colonialisme (queerisation à rebours), le queer postcolonial et la nation transgenrée. L’article montre que postcolonial est donc transférable aux pires empires : ceux des sexualités et des genres dits structurés qui ont collaboré activement à l’apartheid du sexe.