Résumé : À partir du récit personnel d’un parcours d’angliciste vivant en milieu francophone, l’article retrace les histoires tantôt distantes, tantôt croisées des apports de la critique féministe aux études littéraires de part et d’autre de l’Atlantique ou de la Manche afin de mettre au jour des convergences, des divergences mais aussi une réalité parfois ignorée ou sous-estimée : celle des emprunts et des allers-retours entre deux univers institutionnels, intellectuels et culturels qu’il nous faut continuer à nourrir.