Résumé : On ne prête en général pas attention aux nombreuses métaphores et comparaisons animales présentes dans le prologue du premier manifeste du futurisme. C’est pourtant par analogie au règne animal que Marinetti élabore et poétise le règne de la machine ainsi que celui de l’homme. L’homme se mécanise tandis que la machine s’humanise, ou s’animalise. La machine devenue être vivant entre alors en concurrence directe avec l’animal. Elle acquiert le statut d’organisme qui légitime sa place dans l’écosystème.