Résumé : Les animaux sont légion sous la plume de Giraudoux, admirateur de La Fontaine. Il n’échappe pas dans ses premiers romans et dans son théâtre à une vision anthropomorphique. En tant qu’objet littéraire, l’animal est en effet un matériau pour métaphores et jeux d’esprit. Cependant, Giraudoux dénonce les traitements infâmants infligés aux bêtes et la cruauté humaine. L’anthropocentrisme s’efface, l’écrivain trouvant dans la présence des bêtes qui incarnent une réalité, une magie qui nourrit l’inspiration poétique.