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Classiques Garnier

Les auteurs

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LES AUTEURS

Marie-Odile André est maître de conférences à l’université Paris Ouest – Nanterre – La Défense. Elle travaille en particulier sur la production narrative actuelle (articles sur Rolin, Rosenthal et alii), la notion de « contemporain » et la réception des œuvres littéraires. Elle a également codirigé Premiers romans (1945-2003) (PSN, 2005), Écrire la bibliothèque aujourd’hui (Cercle de la Librairie, 2007) et La France des écrivains. Éclats d’un mythe (1945-2005) (PSN, 2011).

Michael Brophy est professeur à l’University College Dublin et spécialiste de poésie moderne et contemporaine. Il est l’auteur d’Eugène Guillevic (Rodopi, 1993) et de Voies vers l’autre : Dupin, Bonnefoy, Noël, Guillevic (Rodopi, 1997). Il a dirigé le volume Guillevic : la poésie à la lumière du quotidien (Peter Lang, 2009) ainsi que les Actes du colloque de Cerisy, Guillevic maintenant (Champion, 2011). Il a co-édité les collectifs Sens et présence du sujet poétique : la poésie de la France et du monde francophone depuis 1980 (Rodopi, 2006) et La Migrance à l’œuvre. Repérages esthétiques, éthiques et politiques (Peter Lang, 2011).

Bruno Curatolo est professeur de littérature française à l’université de Franche-Comté, auteur d’une centaine d’articles et d’une douzaine d’ouvrages sur les diverses formes de la narration au vingtième siècle, l’histoire des revues, le dialogue entre philosophie et littérature. Il a récemment dirigé Les Écrivains auteurs de l’histoire littéraire (Presses universitaires de Franche-Comté, 2007), La Chronique journalistique des écrivains. 1880-2000, avec Alain Schaffner (Éditions universitaires de Dijon, 2010), Mémoires du roman, avec Paul Renard (Presses universitaires de Franche-Comté, 2009) et Écrire sous l’Occupation, avec François Marcot (Presses universitaires de Rennes, 2011).

Jean-Yves Debreuille est professeur à l’université Lumière-Lyon 2. Il a essentiellement consacré son œuvre d’universitaire et de critique à

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l’écriture poétique après la Seconde Guerre mondiale. Après un livre sur Éluard (Nizet), il a publié des ouvrages sur l’École de Rochefort (Presses universitaires de Lyon), André Frénaud (Seghers, PUL et La Baconnière), Jean Follain (Autre Temps), Jean Tardieu (PUL), Lorand Gaspar (Seghers). Il est également l’éditeur des œuvres complètes de ce dernier (Gallimard, coll. « Quarto ») et de celles de Luc Bérimont (Presses universitaires d’Angers). Il est également secrétaire du jury du Prix Kowalski et a reçu le prix de poésie de la Ville de Lyon.

Emmanuel Droit est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Rennes 2 (CERHIO). Il est actuellement boursier de la fondation Alexandre von Humboldt et fellow au Centre de recherche en histoire contemporaine de Potsdam (Zentrum für Zeithistorische Forschung, ZZF). Il est aussi chercheur associé au Centre Marc-Bloch de Berlin. Il travaille actuellement sur les enfances en guerre au xxe siècle (perspective comparée France/Allemagne/Pologne) et à une histoire transnationale des polices politiques du Bloc de l’Est. Dernières publications : Vers un homme nouveau ? L’éducation socialiste en RDA (1949-1989), Rennes, PUR, 2009 ; La Stasi à l’école. Surveiller pour éduquer, Paris, Nouveau Monde Éditions, 2009.

Solange M. Guénoun est professeur dans le département de littératures, cultures et langues de l’université du Connecticut. Elle a publié de nombreux articles sur la pensée contemporaine, et plus particulièrement sur Jacques Rancière, dont les plus récents sont : « Parody and Politics of Incarnation : from Body Art to Jacques Rancière’s Aesthetics of Politics », Parallax no 59, 2011 ; « Le Proust en guerre de Jacques Rancière : littérature et démocratie », Lecteurs de Proust au xxe siècle, Minard, 2010 ; « Mélancolie politique, Haine de la démocratie et la nouvelle pensée de l’émancipation chez Jacques Rancière », L’Esprit créateur. Entre Symptôme et Pharmakon : Penser aujourd’hui, automne 2010 ; « Jacques Rancière’s Ethical Turn and the Thinking of Discontents », History, Politics, Aesthetics, édit. G. Rockhill et P. Watts, Duke UP, 2009 ; « Le romancier démocrate et le philosophe plébéien. Flaubert et Rancière », Revue Flaubert, no 7, 2008.

Jean-Baptiste Legavre est professeur en sciences de l’information et de la communication à l’université Panthéon-Assas. Il dirige l’école de

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journalisme de l’institut français de presse. Il a récemment publié (avec Nicolas Kaciaf) Communication interne et changements (Éditions Pepper, 2011), « Journaux et journalistes dans l’œuvre de Louis Guilloux » (Confrontations, 2011) et « Entre conflit et coopération. Les journalistes et les communicants comme “associés-rivaux” » (Communication et langages, 2011).

Jean-Pol Madou est professeur de littérature française à l’université de Savoie. Il a enseigné aux Pays-Bas et aux États-Unis. Ses recherches portent sur les rapports de la littérature et de la pensée philosophiques au xxe siècle, les théories de l’imaginaire et la poésie contemporaine. Auteur de Édouard Glissant de mémoire d’arbres (Amsterdam/New York, Rodopi, 1996) et de Démons et simulacres dans l’œuvre de Pierre Klossowski (Klincksieck, 1987), il fait des études sur Segalen, Apollinaire, Bonnefoy, Char, Glissant, et alii.

Jean-Marc Moura est professeur à l’université de Paris Ouest – Nanterre – La Défense. Il dirige l’équipe « Histoire et poétique des textes francophones » (Centre des sciences de la littérature française). Il a notamment publié La Littérature des lointains (Champion, 1998), Littératures francophones et théorie postcoloniale (PUF, coll. « Quadrige », 2007 [2e éd]) et Le Sens littéraire de l’humour (PUF, 2010).

Sabrina Parent est titulaire d’un doctorat en lettres modernes et d’un PhD en littérature et culture francophones. Elle a publié son premier ouvrage, Poétiques de l’événement. Claude Simon, Jean Rouaud, Jean Follain, Jacques Réda et Eugène Savitzkaya aux Classiques Garnier en juin 2011. Ses recherches ont comme dénominateur commun l’écriture littéraire de l’événement, qu’il s’agisse d’événements historiques, tels que les guerres mondiales, ou de phénomènes a priori insignifiants, que l’écriture transforme en événements. Elle est actuellement chargée de recherche au fonds de la recherche scientifique belge (FRS-FNRS), rattachée à l’université libre de Bruxelles.

Michel Pruner est maître de conférences honoraire à l’université Lumière-Lyon 2. Il est également comédien et metteur en scène. Il a publié : Lire Les Caprices de Marianne de Musset, une étude dramaturgique

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(Lyon, PUL, 2000), La Fabrique du théâtre (A. Colin, 2005), Répertoire, un parcours dramaturgique contemporain (Lyon, Cosmogone, 2002), Les Théâtres de l’absurde (A. Colin, 2005) et L’Analyse du texte de théâtre (A. Colin, 2010).

Michèle Touret est professeur émérite de l’université Rennes 2. Auteur d’un livre sur Cendrars (Cendrars et le désir du roman, Slatkine), elle a écrit de nombreux articles sur cet auteur. Et d’autres sur Samuel Beckett, Claude Simon, Roger Vailland, Louis Guilloux, sur des questions d’histoire littéraire, etc. Elle a dirigé L’Histoire de la littérature française du xxe siècle (Presses universitaires de Rennes, tome i, 2000 ; tome ii, 2008). Elle participe à l’édition de deux volumes des œuvres de Cendrars dans la « Bibliothèque de la Pléiade » (vol. i, œuvres autobiographiques, à paraître en 2012).

Dominique Viart est essayiste et critique, professeur de littérature française à l’Université Lille 3, membre de l’Institut universitaire de France et directeur de la Revue des Sciences Humaines. Il est l’auteur d’essais sur Jacques Dupin, Claude Simon, Pierre Michon, François Bon, le roman au xxe siècle et sur la littérature contemporaine (La Littérature française au présent, avec Bruno Vercier, 2008). Il a dirigé de nombreux ouvrages collectifs parmi lesquels : Littérature et sociologie (avec Dominique Rabaté et Philippe Baudorre), Écritures blanches (avec Dominique Rabaté), Nouvelles écritures littéraires de l’Histoire, La Littérature française du xxe siècle lue de l’étranger, Fins de la littérature : Esthétiques et discours de la fin (avec Laurent Demanze).