Résumé : La dyschronie histoire – littérature dissuade d’identifier la fin du xxe siècle littéraire avec son terme calendaire. Seul l’achèvement d’une période de relative unité esthétique permet de distinguer une mutation suffisamment décisive, dont le « moment postmoderne » n’aura été qu’un symptôme : l’épuisement des avant-gardes, la fin de la pensée théorique et, plus encore, l’abandon de toute écriture programmatique signent l’entrée dans la « littérature contemporaine ». Une autre conception de la littérature, de ses formes et de ses enjeux, est ainsi apparue au tournant des années 1980.