Résumé : Cette contribution vise à montrer, à travers la correspondance conservée, comment Jean-François Séguier, Léon Ménard et le marquis d’Orbessan, trois antiquaires languedociens, reçoivent la découverte d’un imposant monument romain faite à Clarensac près de Nîmes, début 1758. En filigrane des informations parfois inédites qu’elles fournissent, les lettres nous éclairent sur les places qui, autour d’un monument devenu antiquité de papier, reviennent au travail érudit autant qu’à l’affect de l’homme.