Résumé : Si la relative rareté des écrits sur la sculpture reflète une réalité du goût et du champ artistiques, la matérialité et l'ancrage spatial de cet art semblent également opposer à la parole une résistance plus grande que la peinture. Celle-ci fait de la sculpture un objet parfois invisible dont le nom même finit par échapper. Mais cet art se révèle plus qu'on ne le penserait perméable au discours : l'écriture modèle la sculpture, l'anime, réinventant son lieu et sa chair.