Résumé : La contribution analyse à quel point le genre du récit de voyage, qui connut son essor au siècle des Lumières, témoigne d’un effort de la part des voyageurs français pour enregistrer de manière systématique et encyclopédique le savoir sur des cultures totalement nouvelles et jusqu’alors inconnues. L’accent est mis sur la trilogie de Lahontan, qui est consacrée au continent nord-américain et qui amorce systématiquement un dialogue interculturel avec la culture étrangère.