Résumé : Les musicalistes, association d’artistes fondée en 1932 placée sous le signe de la musique, ont développé un style abstrait curviligne, faisant pour certains apparaître la serpentine dans leurs réalisations picturales, sculpturales et filmiques. Examinée à partir des œuvres de Louise Janin, Étienne Béothy et Henry Valensi, tout en revenant sur leur conception personnelle de l’abstraction et du beau, en résonance avec le traité de Hogarth, cette ligne correspond à une esthétique de l’évocation.