Résumé : Dès le tournant des années 1910, des formulations attestent d’une volonté, de la part de la presse illustrée, de se rapprocher d’un « modèle cinématographique ». Ce rapprochement, métaphorique dans les termes utilisés, met en jeu des assemblages de photographies, une mise en page audacieuse visant à renouveler les modes de lecture du journal. Au premier rang de cette « révolution de papier », les illustrés sportifs produisent des séquences d’images que le lecteur fait défiler page après page, comme défilent les images sur l’écran du cinématographe.